Analyses et points de vue
« Le confinement dans la Bible : Dieu d’abord » Par Hermann BITUMBA BATAKI

Les secousses de la laïcisation et de la sécularisation exhibent, depuis le début de l’époque contemporaine un éclipse des données de la révélation au point que la quasi-totalité du genre humain se rue à voir en la Bible une entreprise démodée et vile. Il est alors sans nul doute que de nos jours, «… par une opulence sans âme ni finalité…», «Dieu disparait, c’est au tour de l’homme de se faire Dieu… Dieu n’intéresse plus personne».
Cependant, le confinement universel qu’impose la covid-19 nous place devant des faits tels qu’aujourd’hui, théologiquement parlant, nous pouvons affirmer que la Bible donne des leçons de vie. En effet, Anne SOUPA, bibliste et théologienne, déconcertée par les défis de la pandémie précitée, s’exprime dans une interview à la RFI : «la réclusion, le renfermement sur soi, c’est un terme qui a fait parler dans la Bible.»
Certes, tout au début de l’histoire de l’humanité Adam et Eve emmènent le genre humain à la concupiscence (cf. Genèse 3), et Caïn, par son meurtre conduit l’humanité à la méchanceté (Gn 4). Ainsi, Dieu se reprend de sa création et se frise de la violence des hommes (cf. Gn 6, 5-6). Pourtant, il ne la fait pas disparaître complètement, mais décide de préserver un homme juste, Noé, avec sa famille (Gn 6-9).
Ici se dévoile un premier renfermement que nous nommons ‘’confinement de sauvegarde’’. Car, Dieu intime à Noé l’ordre de construire une arche, d’y accueillir un couple de chaque espèce et de s’en aller. La raison d’être de cette exclusion de Noé devient une pérennisation des espères et une protection de la violence de ses prédécesseurs, laquelle violence s’assimile à l’angoisse de la covid-19 actuellement. L’obéissance de Noé fait montre de son adhésion à la volonté de Dieu.
La figure de Jonas nous dévoile la deuxième approche du confinement biblique au vue de notre réflexion. Dieu envoie Jonas à Ninive, alors que ce dernier manifeste son refus : il monte dans un bateau pour s’enfuir. Suite à la tempête, Jonas avoue qu’il a désobéi à Dieu. Du coup, les marins le jettent à l’eau et Jonas se fait avalé par un gros poisson. De là, il se tourne vers Dieu et se repent tout en obéissant à l’action divine. Il décide finalement d’aller prêcher la Parole de Dieu à Ninive (cf. Jonas 1-4). Le point saillant de sa mission est la surprise du repentir de Ninive qui revient au Seigneur. Et, la leçon de ce récit est que les païens parviennent à revenir en eux-mêmes de par leur méchanceté. Peut-être, plus vite que les membres du peuple élu. Cas de Jonas.
Actuellement, avec le fléau de la covid-19, cette histoire est une véritable leçon universaliste d’autant plus que le confinement imposé à Jonas dans le ventre du poisson est un confinement d’épreuve associé à une régression maternelle : le retour à son origine de quelqu’un d’enfermé dans un ventre, appelé à comprendre ce qu’il doit faire, la volonté de Dieu sur terre.
La plénitude du confinement voulu par Dieu est la tentation de Jésus au désert (cf. Luc 4, 1-13 ; Matthieu 4, 1-11). Dans cette symbolique du désert, Jésus jeûne et passe une mise en quarantaine jusqu’à être tenté par le diable. Par trois fois, il met au rebut la conviction de satan : changer les pierres en pains, se jeter du haut du pinacle et tout posséder. Le refus de Jésus décrie ainsi la toute-puissance de la possession du monde par le péché de l’avoir, du pouvoir et de la mégalomanie.
Comme il est lucide de percevoir, toute cette vague est une apologie de ‘’Dieu d’abord’’ puisque personne ne peut pénétrer la profondeur de Dieu et savoir ce qu’il est. Tout ce qu’on sait de Lui, c’est son invitation à l’amour. On le voit par exemple, à chaque moment que le tentateur met en cause l’amour de Jésus pour son Père, Jésus place ‘’Dieu d’abord’’.
Dès lors, le confinement imposé par la covid-19 revêt un caractère d’épreuve qui, du point de vue théologico-biblique, est une invitation au retour à l’intrinsèque de chaque homme afin que, comme Jésus, il muse sur Dieu et fasse une échelle de valeur sur la hiérarchie des biens de la création. Derechef, ce confinement s’impose comme un tamis qui permet de juger ce qui est important de ce qui est secondaire. In fine, la covid-19 promeut maintenant un confinement qui se veut une facticité existentielle appelant la bravoure et la maturité de foi de tout chrétien dans le but de sortir du renfermement, comme les Apôtres au jour de la pentecôte (Actes 2, 1-12), annonçant la Bonne Nouvelle du Christ aux victimes de la pandémie.
À la Une
Tribune : La fausse opposition qui s’affiche en traître contre la République ( Par le Grand Roi Joseph Mukungubila Mutombo)

Dans cette tribune enflammée, le Grand Roi Joseph Mukungubila Mutombo, qui se présente comme un « instrument du Ciel », dénonce avec virulence l’attitude de certains opposants congolais qu’il accuse de trahison. En soutenant, selon lui, l’ancien président Joseph Kabila-qu’il nomme « Kanambe »-ces opposants auraient renié la souffrance du peuple congolais face aux exactions du M23. Analyse prophético-politique d’un discours aussi rageur que mystique.
Ci-dessous l’intégralité de la communication
La couronne d’épines vous parle :
Je suis très éberlué, sinon sérieusement bouleversé, par cette haute trahison contre la RDC !
Franchement, j’ai été choqué d’apprendre les déclarations de cette soi-disant opposition, selon lesquelles quatre opposants, pour défendre Kanambe, ont formé une coalition allant dans le même sens que ce que nous avions déjà entendu dire par Kanambe lui-même.
Faudrait-il rappeler que Kanambe, qui a non seulement fustigé le président Tshilombo en le traitant de tyran, lui a aussi reproché d’avoir mal parlé du M23 ? Bien que le président Félix Tshilombo ait ordonné son arrestation, le commandant Hippolyte Kanambe s’est rendu, comme annoncé, à Goma où il a été accueilli chaleureusement par les Rwandais.
Personne ne pouvait imaginer que l’opposition-je parle ici de l’opposition politique congolaise-au lieu d’aider politiquement le pouvoir en place pour le bien du pays et du peuple, ait préféré soutenir le criminel Kanambe. Celui-là même qui, comme vous le savez, a décimé le peuple par millions.
Faudrait-il rappeler qu’en ce moment même où j’écris ces lignes, Bukavu et Goma souffrent le martyre sous les attaques des Rwandais du M23 ? Ce qui me trouble, moi MUKUNGUBILA, c’est que nos compatriotes de ces deux villes vivent un cauchemar imposé par les Rwandais, pendant que vous, qui vous dites « opposants », au lieu de représenter un espoir, affichez ouvertement votre soutien à ces criminels et à Kanambe, que vous savez, comme tout le monde, être rwandais.
Cela nous fait perdre tout crédit auprès des nations, d’Afrique comme d’Europe, qui se moquent de nous. Nous perdons notre dignité, notre souveraineté. Pensons à nos enfants ! En vous comportant avec autant de légèreté, comptez-vous mourir avec vos enfants à la même heure ? Non ! La marche sur terre est réglée par l’horloge de l’Éternel.
Le monde ne s’arrêtera ni sur toi ni sur moi, mon frère. Il doit poursuivre sa marche. D’où l’urgence de méditer tes choix. Quelle honte vous nous infligez, vous de l’opposition politique ! Vous vous êtes rangés derrière cet étranger rwandais qui a tué vos frères, violé vos sœurs, massacré vos enfants… Et aujourd’hui, vous vous tournez vers lui en proférant des déclarations qui me révoltent.
Auparavant, moi, l’instrument du Dieu Créateur, je ne comprenais pas vos réactions. Mais maintenant, je réalise qu’il n’y a point d’amour en vous pour ce peuple. Il est clair que vous n’êtes pas stables en politique, car il vous manque l’amour de la patrie. À 9 heures, vous êtes avec Tshilombo ; à midi, vous êtes avec Kanambe ; et peut-être qu’à 18 heures, ce sera encore un autre.
Cette manière de vous afficher derrière Kanambe, que vous savez rwandais-même sa soi-disant mère a nié l’avoir mis au monde-prouve à quel point vous défiez notre République. Vous soutenez celui qui, sur ordre de Kagame, a quitté le Rwanda pour exterminer notre peuple. Et vous piétinez même l’ordre du chef de l’État, qui a émis le souhait de lancer un mandat d’arrêt contre ce criminel. En ignorant cette décision de justice et de l’intérieur, j’attends du chef de l’État, garant de la nation, qu’il fasse arrêter ces quatre personnes pour préserver notre souveraineté.
Monsieur le Président, pensez avant tout à la sécurité du peuple, à sa protection. Le Rwandais n’a jamais cessé de nous tuer en masse. Kanambe a reçu l’ordre de nous terroriser.
Chers compatriotes, je le dis clairement : dans notre pays, il n’y a que Dieu. L’opposition devrait être un outil pour le pouvoir et pour le peuple. Hélas ! Aujourd’hui, notre politique manque d’instrument pour la moduler. En toute franchise, je vous le dis : n’attendez plus rien d’une opposition capable d’aider le peuple. Mais je suis là, debout pour vous soutenir. Comme je l’ai écrit : « Je suis le Congo ». Et tous ceux qui veulent lui nuire échoueront. Je vous le jure !
Ainsi dit le Seigneur ! Ce message, moi MUKUNGUBILA, je ne l’ai pas reçu d’un homme, mais du Ciel-Mbingu, Diulu, Zulu, Lola. Voilà pourquoi je vous dis : à genoux ! Glorifiez le Ciel ! Car c’est lui qui m’a envoyé pour ce pays. C’est à partir du Congo que je dois aider les autres pays du monde.
Vous pouvez vous moquer, mais moi, je vous chuchote une consolation : le Ciel a dit que tous les ennemis du Congo échoueront. Et c’est par le Congo que le bonheur viendra d’abord aux Congolais, ensuite aux Africains, et enfin au monde entier.
Grand Roi Divin, Joseph Mukungubila Mutombo
Vaillant Chasseur devant l’Éternel