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Le circuit fermé du Chef de l’État : les hommes de Fatshi

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Comme partout ailleurs, un chef d’État nouvellement élu vient toujours aux affaires avec des hommes à lui.
Ces derniers sont soit des fidèles du combat politique, soit des proches très écoutés, des partenaires politiques, ou encore des hommes de l’ombre.
Ceux-ci ont la particularité d’être des personnes connues, médiatiques ou publiques, mais parfois, des parfaits inconnus.
Il va de soi que ces hommes et femmes proches du chef de l’État jouent un rôle de premier plan dans la construction du pouvoir, à l’intérieur ou dans d’autres sphères.
CONGOPROFOND.NET a essayé d’enquêter et dressé un petit fichier non exhaustif de ces hommes qui ont joué un rôle déterminant dans l’accession au pouvoir du Chef de l’État actuel.
La difficulté pour établir la liste réside dans l’impossibilité d’exfiltration d’informations autour du président, mais surtout la méthodologie de ce dernier, un homme très affable et loin de la jet set kinoise.
Ce dernier a un cercle très réduit d’amis ou des proches.
Et donc, la plupart des hommes du chef sont des compagnons du parti, et quelques exceptions.
Qui sont ces fameux hommes du président?

1. Vital Kamerhe Lwa Kanyinginyi Nkingi :

Vital Kamerhe

Ancien conseiller dans plusieurs cabinets ministériels, ancien vice-commissaire auprès de la MONUC, ministre sous M’zee, ancien SG du PPRD, puis président de l’assemblée nationale, cet “animal politique” a été de tous les coups politiques de ces 20 dernières années d’où il raflera le fameux surnom du “pacificateur.”

Après avoir été déchu du système Joseph Kabila pour divergence politique profonde, l’homme s’est refait une santé dans l’opposition. Homme des dossiers et président fondateur de l’UNC, ce polyglote (parle couramment les 4 langues nationales en plus du français et de l’anglais) au contact humain facile va se positionner au CACH dans un ticket inattendu avec Félix Tshisekedi après la débâcle de Genève, et remporter la victoire à la présidentielle.
Nommé Dircab, on chuchotte que c’est le cerveau, l’œil, l’oreille et la bouche du chef.
Celui qui pilote le centre névralgique du pouvoir;

 

2. Jean-Marc Kabund A Kabund:

Jean Marc Kabund

Surnommé “l’enfant terrible de l’Udps”, ” ou “le patron de la base”, ce bouillant SG du parti a gravi tous les écheloms après la mort d’Etienne Tshisekedi, et est connu pour ses positions carrées, au point que les observateurs ont pensé un moment qu’il était le vrai patron du parti. Nouveau député et nommé président interimaire de l’Udps, ce Ruund de l’ex Katanga est au cœur du système Tshisekedi. Il est surnommé ” le gardien du temple.”

3. François Mwamba Tshichimbi :

François Muamba

Ancien ministre d’économie sous Mobutu, ancien SG du MLC et coordonateur du mécanisme pour la paix et le développement de la CIGRL, cet homme très effacé aux manières bourgeoises est un fin négociateur et homme des dossiers.
Pressenti au début pour être Dircab, son nom est de plus en plus cité pour la primature. L’avenir nous le dira. Mais il est toujours à l’ombre du président.

4. Déo Kadia :

Économiste et spécialiste en management de l’université de Laval/Canada est depuis Dircab (au parti) du président de l’Udps, aujourd’hui en disponibilité. Très modéré, mais fourbu de matière grise, il n’est pas étonnant qu’on voit sa tête dans le gouvernement prochain.
Le président l’écoute beaucoup.

5. Capitaine Mayombo, dit EGBAKE :

Actuel officier d’ordonnance du chef de l’État, ce fidèle sexagénaire était autrefois chargé de la protection rapprochée d’Etienne Tshisekedi. Il connait très bien la maison et est un fidèle parmi les plus fidèles. C’est l’homme en costume d’officier qu’ont voit toujours derrière le chef de l’État.
Courte de taille mais avec une vision d’aigle, il suit le président tel son ombre.

6. Vidiye TshimangaTshipanda :

Vidiye Tshipanda Tshimanga

Jeune entrepreneur autrefois engagé dans le sport comme président du DCMP, puis en politique, il est un proche.
On l’aperçoit presque dans toutes les apparitions du président. On dit de lui être l’un des financiers de la campagne du CACH. Homme très médiatique, ce brun en lunettes très éloquent pourrait être nommé “porte-parole” du chef les jours à venir. Pour le moment, il est l’un des portes paroles du CACH.

7. Augustin Kabuya :

Augustin Kabuya

SGA de l’Udps chargé de la mobilisation et implantation du parti, homme taciturne mais très incisif, il est le bras séculier de Kabund, et une oreille écoutée du chef.
Il a participé à toutes les négociations avec les autres partenaires de l’opposition et en connait les secrets. Très calme, il est celui qui détient en partie les détours de la victoire de CACH. Il est le pendant de Mende dans le nouveau pouvoir.
Celui qu’on appelle pour la défense médiatique du Chef de l’État. Il est d’abord combattant avant d’être cadre du parti.

8. Henriette Wamu Ataminia :


Études commerciales et financières, HWA comme on l’appele parfois, éternelle député et propriétaire de CMB Digi Tv, est une femme de combat qui a évolué ailleurs, avant de se présenter en 2018 sous les couleurs de l’Udps et être réélue à l’assemblée nationale.
Proche des milieux d’affaires et des médias, elle est de plus en plus introduite dans le cercle fermé du président.
Elle est ministrable.
9. Désiré Cashemire Eberande Kolongele :


Professeur de droit à l’Unikin, juriste et avocat très compétent, cet originaire du Grand Bandundu est un véritable homme de l’ombre nommé récemment Dircaba du président, chargé des questions juridiques, politiques et administratives. Il pilotera toutes les questions de droit, et devra sortir de l’ombre, car il n’aime pas trop les projecteurs!

10. David Mukeba :


Ancien président de la ligue des jeunes de l’Udps, cet ingénieur topographe environementaliste ancien proche de Bruno Tshibala qui voulait faire de lui ministre dans l’actuel gouvernement, offre refusée, est parmi les oreilles du président qu’il n’a pas trahi lors du départ ci haut-évoqué. Il n’a pour le moment aucune responsabilité publique hormis sa fonction de SGA au sein du parti.
Il se fait remarquer ses derniers temps dans les débats médiatiques en tant que rempart de l’UDPS.
Un vrai ” muana ndaku” diront les Kinois, ses compétences en environnement sont un atout pour le régime actuel à l’heure du réchauffement climatique.
11. Peter Kazadi, avocat, député provincial et DIRCABA du chef de l’État. Il a été de tous les combats du chef de l’État.
Il a la confiance de son chef et il change volontiers son rôle de militant et cadre du parti.

12. Abraham Lwakabuanga,


Communicateur efficace de l’Udps, depuis feu le docteur Etienne Tshisekedi, il a été plus dévoilé au public à la prise du parti par l’actuel chef de l’État. Débateur hors-pair et défenseur des idéaux du parti, il a vendu son parti sur tous les plateaux de télévision du pays, et en ligne avec son fameux Code 243. Il a battu une campagne médiatique sans égal jusqu’à la victoire de son camps.

12. Ben Baruch Claude Ibalanky ,

Conseiller spécial de Félix Tshisekedi alors président du parti et son ami. Il est specialiste en Mathématique et communication à l’Université de Pretoria.
C’est le monsieur qui se tenait tout juste derrière les présidents FATSHI et VK à l’issue de l’accord de Nairobi (Kenya).

13. Michee Mulumba Mimul,

Licencié en sciences de l’information et de communication ( Ifasic).
Il est l’assistant du président de la république. Très discret, il a su s’imposer dans les rouages politiques grâce à son flair et sens élevé de la communication. Plusieurs le compare déjà à Jacques Attali.
La liste n’est pas exhaustive.
Ces hommes auront la lourde responsabilité pendant ces 5 ans à relever les multiples défis auxquels le pays doit faire face.
Mais aussi aider pour la pérennisation du pouvoir.

TMB/ CONGOPROFOND. NET


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La Banque d’Ouganda réticente à intégrer les francs rwandais et congolais dans ses opérations de change

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La Banque d’Ouganda (BOU) a récemment clarifié sa position concernant l’absence de mises à jour régulières des taux de change pour le franc rwandais (RWF) et le franc congolais (CDF). Cette décision, qui soulève des questions dans la communauté financière régionale, repose sur un ensemble de facteurs économiques, réglementaires et pratiques.

Une stratégie axée sur la stabilité économique nationale

Kenneth Egesa, Directeur de la Communication à la BOU, a expliqué que cette approche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à préserver la stabilité économique de l’Ouganda tout en maintenant des relations régionales équilibrées. Selon lui, la volatilité historique du RWF et du CDF pourrait introduire des perturbations indésirables sur le marché ougandais si ces devises étaient régulièrement cotées.

Notre priorité est de garantir un environnement financier stable pour l’Ouganda,” a déclaré Egesa. “Fournir des mises à jour fréquentes sur des devises plus volatiles pourrait envoyer des signaux erronés au marché et potentiellement décourager les échanges et les investissements dans la région.”

Des considérations réglementaires et diplomatiques

La BOU doit également naviguer dans un paysage réglementaire complexe. Les relations économiques de l’Ouganda avec le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC) sont encadrées par des accords de coopération politique et économique. Dans ce contexte, la publication régulière de taux de change pour le RWF et le CDF pourrait être perçue comme une ingérence dans les politiques monétaires de ces pays.

Chaque pays a sa propre souveraineté monétaire,” a souligné Egesa. “Nous préférons laisser aux banques centrales du Rwanda et de la RDC la responsabilité de communiquer sur leurs propres devises.

Une demande limitée et des défis pratiques

La décision de la BOU reflète également la réalité du marché ougandais. Selon Egesa, l’intérêt pour le RWF et le CDF parmi les commerçants et investisseurs ougandais est limité comparé aux principales devises internationales. De plus, la collecte et l’analyse des données nécessaires pour fournir des taux de change précis pour ces devises représenteraient un coût difficilement justifiable au vu de leur impact économique relativement faible sur l’Ouganda.

Obtenir des données fiables sur ces devises peut s’avérer complexe en raison d’une activité de marché réduite et de normes de reporting variables,” a expliqué Egesa. “Nous ne voulons pas risquer de diffuser des informations potentiellement trompeuses qui pourraient nuire à la crédibilité de la banque centrale.”

Une approche pragmatique pour l’avenir

La position de la Banque d’Ouganda concernant le franc rwandais et le franc congolais reflète une approche pragmatique et stratégique. Tout en reconnaissant l’importance des relations économiques régionales, la BOU reste focalisée sur sa mission principale : assurer la stabilité économique de l’Ouganda et gérer efficacement les ressources du pays.

Cette politique pourrait évoluer à l’avenir si les conditions du marché ou les priorités économiques régionales venaient à changer. Pour l’heure, la BOU continue de se concentrer sur la gestion du taux de change du shilling ougandais par rapport aux principales devises mondiales, tout en surveillant de près les développements économiques dans la région des Grands Lacs.

Claudine N. I.


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