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L’aveu du ministre Kapika: »le Kasaï Central est écarté du développement à cause de son opposition au pouvoir actuel…. « 

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Le ministre d’État en charge de l’Economie nationale a appelé toute la population de la province du Kasaï Central à élire Emmanuel Ramazani Shadary à la prochaine présidentielle. Joseph Kapika a lancé cet appel ce lundi 10 décembre 2018 à Kananga au cours d’un entretien avec la presse locale.

L’ancien secrétaire général adjoint de L’UDPS a rappelé que le Kasaï Central est écarté du développement à cause de son opposition au pouvoir actuel.

 » J’appelle la population de ma province à voter Ramazani Shadary parce que c’est lui qui gagne les élections. En politique il n’y a pas de cadeaux. Si la population demeure dans la contestation, elle restera comme telle… « , a-t-il déclaré à CONGOPROFOND.NET

Le ministre d’État en charge de l’Economie à aussitôt énumérer les réalisations du gouvernement congolais à travers ses plaidoyers en tant que ministre.
 » Aujourd’hui notre province est ouverte au monde entier à travers deux postes frontaliers, le cadre macro économique a été stabilisé, les matériaux pour le finissage des travaux du barrage de Katende sont déjà à Kasumbalesa et bientôt seront acheminés à Tshimbulu. Si je n’étais pas ministre vous pensez que j’allais obtenir gain de cause? « , s’est-il questionné.

« Je ne veux pas voir cette province souffrir à la longue à cause de son incrédulité ou alors son endurcissement de coeur. Votons tous Shadary pour l’émergence de notre province. Shadary gagne j’insiste ! », a fait savoir.

Au sujet de l’UDPC, Joseph Kapika a signifié qu’après la mort de feu Étienne Tshisekedi, il a appelé à l’unité du part.  » J’ai été considéré comme personna non grata parce que j’étais en concertation sécrète avec l’émissaire du chef de l’État, alors qu’envoyé par Tshisekedi. L’heure de vérité a sonné. C’est maintenant ou rien! Que la population se lève pour adhérer à la vision de Ramazani Shadary et voter pour lui », a-t-il martelé.

Très convaincu de son électorat à KAZUMBA, son fief electoral, Joseph Kapika a vanté ses réalisations dans ce territoire en une année et demi au gouvernement.

 » J’ai réhabilité et construit des ponts, j’ai réhabilité des centres de santé et hôpitaux, j’ai réhabilité toutes les maisons abritant les bureaux des secteurs et celui du chef-lieu du territoire. Je suis convaincu que je suis élu à KAZUMBA, car mon seul message est l’unité, l’amour et le partage « , a-t-il conclu.

Jeff MBUYI/CONGOPROFOND. NET

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Katanda : Quand le pacte de paix révèle son pouvoir mystique

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La localité de Katanda est le théâtre d’événements pour le moins insolites depuis la signature d’un pacte de paix et de vivre-ensemble historique entre les communautés Bena Muembia, Bena Kapuya et Bena Nshimba. Cet accord, fruit de longues négociations et de la médiation des grands chefs coutumiers de la région, visait à mettre un terme aux tensions et aux conflits intercommunautaires qui ont, par le passé, assombri la vie de ces populations.

Si le pacte a engendré une atmosphère d’harmonie et de fraternisation inédite, des incidents récents ont suscité l’étonnement et l’interprétation au sein de la communauté, certains y voyant la manifestation d’un pouvoir mystique inhérent à cet engagement solennel.

Les faits rapportés, bien que distincts, ont en commun leur caractère singulier et leur survenance dans la période consécutive à la signature du pacte de paix. Le premier incident concerne une femme de la communauté Bena Nshimba qui s’était rendue à Katabua, une localité voisine, dans le but de collecter du bois mort. Selon les témoignages recueillis sur place, alors qu’elle déterrait des maniocs dans un champ qui ne lui appartenait pas, elle a été victime de la morsure simultanée de trois serpents.

Le second incident, tout aussi étrange, s’est déroulé à Dipumba. Un jeune homme, dont l’appartenance communautaire n’a pas été officiellement précisée mais qui, selon certaines sources locales, serait lié à l’une des communautés autrefois en conflit, se serait accidentellement tiré dessus en manipulant une arme à feu. L’arme en question aurait été initialement apportée dans le but d’une attaque, vestige des anciennes animosités intercommunautaires.

Ces deux incidents, survenus dans un laps de temps relativement court après la signature du pacte de paix, sont perçus par une partie significative de la population locale comme étant plus que de simples coïncidences. Certains habitants y voient une manifestation tangible du pouvoir mystique qui sous-tend l’accord de paix et de vivre-ensemble, auquel ont participé les plus hauts dignitaires coutumiers de la région. L’interprétation dominante suggère que ces événements pourraient être des avertissements ou des conséquences liés au non-respect des termes tacites ou explicites du pacte, ou encore des manifestations de forces spirituelles veillant au maintien de la nouvelle harmonie.

Mike Tyson Mukendi / CONGOPROFOND.NET

 

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