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Economie

L’asphyxie économique du Haut-Uélé : Quand la domination étrangère étouffe les petits commerces autochtones

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Dans les territoires animés du Haut-Uélé, une ombre grandissante plane sur les petits commerces de proximité tenus par les autochtones. La montée en puissance des entreprises étrangères, sans mesures de protection adéquates de l’administration sortante du Gouverneur Christophe Baseane Nangaa, a entraîné une domination économique écrasante et une concurrence déloyale.

Les habitants locaux se retrouvent piégés dans un jeu inéquitable, où les entreprises étrangères ayant des partenaires députés, sénateurs et ministres nationaux ou provinciaux, bénéficiant souvent de ressources financières et de réseaux de distribution plus vastes, écrasent progressivement les commerces autochtones qui sont le tissu économique et social de la province.

Sans filet de sécurité pour protéger les petits entrepreneurs locaux, ces derniers luttent pour leur survie face à des géants économiques étrangers qui ne montrent souvent aucun scrupule dans leur quête de domination du marché. Les conséquences sont dévastatrices : chômage croissant, appauvrissement des communautés locales et perte de diversité culturelle et économique.

L’inaction de Christophe Baseane Nangaa pour réguler cette invasion économique met en péril non seulement les moyens de subsistance des autochtones, mais aussi l’identité et la résilience de la province. Il est urgent de repenser les politiques et les stratégies de développement pour rétablir un équilibre juste et équitable entre les acteurs locaux et étrangers sur la scène économique du Haut-Uélé.

Face à cette réalité brutale, il est impératif de mettre en place des mesures de protection et de soutien aux petits commerces autochtones, de favoriser l’entrepreneuriat local et de promouvoir des politiques économiques inclusives qui préservent la richesse et la vitalité des communautés locales. C’est la vision du Grand Chef Constant Lungagbe Ndatanadu candidat Gouverneur, bâtisseur et protecteur des terres ancestrales.

Le Haut-Uélé est à un tournant crucial de son histoire économique, où les choix faits aujourd’hui auront un impact profond sur la justice sociale, la dynamique économique et la pérennité des traditions commerciales locales. Il est temps d’agir de manière décisive pour défendre les petits commerces autochtones et restaurer un équilibre économique juste dans la région.

TEDDY MFITU

Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR

Actualité

Routes, Agriculture, Éducation : Le FPI renforce son action sociale et économique dans le Sud-Ubangi

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En marge des activités de sensibilisation à Gemena, la mission du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), conduite par son Directeur Général Adjoint, Blaise Mastaky Birindwa, s’est poursuivie sur le terrain à travers plusieurs visites à forte portée économique et sociale dans le Sud-Ubangi.

À Bwamanda, la délégation du FPI a visité le Centre de Développement Intégré (CDI Bwamanda), institution emblématique créée en 1969 et engagée depuis plus de cinq décennies dans le développement des communautés rurales. Grâce à l’appui du FPI, 120 kilomètres de routes de desserte agricole sont en cours de réhabilitation, facilitant l’évacuation de près de 700 tonnes de maïs vers le port de Mogalo et améliorant l’accès aux marchés pour plus de 200 000 habitants.

Cette action s’inscrit dans la continuité des interventions du FPI, qui avait déjà soutenu, en 2022, la réhabilitation de 30 kilomètres et l’entretien de 100 kilomètres de routes, ainsi que la construction d’ouvrages d’art sur plusieurs axes stratégiques. Malgré des contraintes techniques et climatiques, les travaux se poursuivent avec l’acheminement progressif des matériaux nécessaires.

La mission a également revêtu une dimension sociale importante. À l’école secondaire de Bwamanda, des élèves ont bénéficié de bourses pour l’année scolaire 2025–2026, un appui salué comme un investissement durable dans le capital humain et l’avenir de la jeunesse locale.

Sur le plan des perspectives, de nouveaux projets sont à l’étude entre le FPI et le CDI Bwamanda, notamment l’augmentation de la production de maïs, l’accompagnement de 4 000 paysans, la mise en place d’un fonds de roulement d’un million de dollars, l’ouverture d’un axe routier stratégique et l’installation d’une centrale solaire photovoltaïque.

La délégation s’est ensuite rendue à l’Institut INERA Boketa, reconnu pour son rôle central dans la conservation des variétés agricoles et la production de semences améliorées. Confronté au vieillissement de ses infrastructures et aux effets du changement climatique, l’institut sollicite l’appui du FPI pour des ouvrages hydrauliques, des équipements agricoles et des unités de conditionnement. À Boketa, le DGA a également visité des coopératives de femmes actives dans la transformation du riz et de l’huile de palme, ainsi qu’un projet d’adduction d’eau potable par forage et mini-réseau.

Moment particulièrement émouvant de la mission, le Directeur Général Adjoint a effectué un retour aux sources en visitant l’école primaire Banso Lisanga, où il a fait ses premiers pas scolaires, rappelant avec émotion l’importance de l’éducation dans toute trajectoire de réussite.

De retour à Gemena, Blaise Mastaky Birindwa a échangé avec le personnel local du FPI lors d’une séance de réarmement moral, les exhortant à rester mobilisés au service du développement industriel et économique du Sud-Ubangi.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

 

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