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« Lamuka » fait flop, Kinshasa n’est pas morte !

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La coalition « Lamuka » a appelé à une ville morte pour protester contre le report des élections à Beni, Butembo et à Yumbi dans le Mayi Ndombe. Le mot d’ordre de Lamuka n’a malheureusement pas été suivi dans les grandes villes de la RDC. Ni à Kinshasa, ni à Lubumbashi, ni à Kisangani, ou encore à Mbuji Mayi et Kananga.
À Kinshasa, les activités se sont déroulées normalement.

Transport, école, commerce, bureaux et marchés ont tous exercé normalement.

Les embouteillages quotidiens ont même vécu dans les grands artères : Kasa vubu, boulevard Lumumba, boulevard du 30 juin, route des poids lourds, etc.

Voici quelques témoignages recueillis auprès de nos correspondants à travers la ville.

« Sur le Boulevard Lumumba à la hauteur de l’arrêt Ma Crevette, tout se passe normalement.

Déjà à partir de 7 heures du matin, des habitants de la commune de Matete et ceux de Limete sont sur les longs de ce boulevard pour attendre des bus et taxis.

Pareillement situation sur l’avenue des Poids Lourds, » affirme un correspondant dans la commune de Limete.

« Sur 24 novembre dans son tronçon compris entre Bandal Moulaert et Sanatorium, le trafic est intense comme d’habitude ».
Le marché Gambela dans la commune de kasavubu fonctionne normalement. Certains vendeurs se disent ne pas être informés d’une quelconque ville morte, » déclare notre correspondant à Lingwala et Kasa vubu.

Les habitants ont plus la tête aux élections et aux préparatifs des fêtes de fin d’année qu’à une journée ville morte.
D’autant plus que la décision de Lamuka parait à la fois ambiguë et utopique.

Comment expliquer que cette coalition qui soutient Martin Fayulu demande à la fois une journée ville morte et réclame les élections le 30 décembre prochain?

Au Nord Kivu, lieu du report des élections, la situation sur terrain peut être qualifié de mi figue, mi raisin.

L’on signale des échauffourées entre la police et les militants à Beni et Butembo.

Les deux villes écartées des élections du 30 décembre, ont manifesté contre le pouvoir en place. Mais les gaz lacrymogènes ont eu raison des manifestants.

Les activités sont restées paralysées durant les avant midi.

De manière générale, l’appel à une journée ville morte est une erreur stratégique de la part de Lamuka qui risque d’y laisser quelques plumes.

TMB/ CONGOPROFOND. NET


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Kasaï Central : La 1ère école construite par des ex Kulunas présentée au général Kasongo Kabwik 

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Le premier bataillon des « Bâtisseurs » formés à Kanyama Kasese vient de construire une école dans la commune de Nganza, ville de Kananga, dans le Kasaï Central. Cette école de dix-huit salles de classes est équipée de bancs et de tables. 

A en croire les superviseurs des travaux, il reste quelques finitions à effectuer mais l’établissement peut déjà accueillir ses premier écoliers.  » Les écoles, comme celle-ci, Kananga en comptera trois. Deux autres sont en pleine construction dans le village de Kanioka et à Saint Martin dans la commune de Katoka« , a-t-on annoncé.

Il faut signaler que plusieurs autres territoires du Kasaï Central sont également touchés par cette vague de construction. Il s’agit notamment de Dibaya ( Cité Tshimbulu), Ndemba et Kazumba. Le numéro 1 du Service national, le général Kasongo Kabwik, qui a visité quelques chantiers, a fait le constat que les travaux sont en cours.

A Luisa ainsi qu’à Dibenlenge, seront lancés incessamment des établissements scolaires de ce type, œuvre du Service national.

Puis, promet-il, une école sera construite par territoire et ce à travers tout le pays .

Il convient de noter, par ailleurs, que ces ouvrages n’ont rien à voir avec le Programme de développement Local   145 territoires, même si l’un des buts poursuivis reste celui d’améliorer les conditions d’études des enfants congolais.

Fidèle à sa mission première de former des jeunes qui vont contribuer à l’indépendance alimentaire de la RDC, le Service national continue de booster la production locale de maïs.  Il a même démarré sa première campagne agricole toujours dans le Kasaï Central où la première récolte de cette denrée a été effectuée. « C’est un premier pas vers l’autosuffisance alimentaire et la réduction de la dépendance en termes de maïs du Kasaï Central vers le Katanga. Lorsqu’il y a pénurie au Katanga, le Kasaï peut venir à sa rescousse comme nous le voyons d’ailleurs ces derniers temps. Le maïs venu du Kasaï exporté vers le Katanga… », a expliqué le général.

Puis de conclure :  » Le Congo est béni partout. Nous avons un bon sol, nous avons une bonne pluviométrie. Entre la construction des écoles et la production agricole, le Service national est en train de remplir pleinement sa mission: celle d’être au service de la nation et devient de plus en plus l’un des bras séculiers de la matérialisation de la vision de chef de l’État ». 

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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