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La science de l’organisation : Un défi majeur pour les élites congolaises

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L’année 2023 restera gravée dans les annales congolaises comme un moment inoubliable. Malheureusement, cet instant sera marqué par l’absence totale de maîtrise de la science la plus difficile au monde et sans doute la plus importante par les élites congolaises : la science de l’organisation.

Dans notre société où la pensée tire sa source de la vie, il est crucial de reconnaître que cette aventure exige humilité, courage, volonté et sagesse. Nos dirigeants semblent avoir négligé ces principes fondamentaux, entraînant ainsi des conséquences néfastes pour notre nation.

L’importance de la science de l’organisation

La science de l’organisation est essentielle pour le développement harmonieux d’une nation. Elle consiste à structurer, planifier et diriger efficacement les ressources pour atteindre des objectifs communs. Les élites congolaises semblent avoir négligé cette discipline cruciale, entraînant un chaos généralisé dans divers domaines.

L’humilité, clé de voûte de la réussite

L’humilité est une vertu fondamentale qui permet aux dirigeants de reconnaître leurs limites et de solliciter l’expertise des autres. Les élites congolaises ont souvent fait preuve de vanité et d’arrogance, se considérant supérieures aux autres et refusant de prendre en compte les opinions et idées des citoyens. Cette attitude éloigne notre nation de la voie du progrès et de la prospérité.

Le courage et la volonté d’affronter les défis

La science de l’organisation exige courage mais aussi volonté pour affronter les défis qui se présentent. Certains dirigeants manquent ces vertus essentielles. Au lieu de faire face aux problèmes, ils les évitent ou les ignorent, ce qui ne fait qu’aggraver les difficultés auxquelles notre pays est confronté.

La sagesse de se taire face à la stupidité

La sagesse consiste à reconnaître quand il est préférable de se taire plutôt que de répandre la stupidité. Les élites congolaises ont souvent été coupables de discours irresponsables, de corruption et de manque de transparence. Cette absence de sagesse nuit à la confiance des citoyens et entrave le développement de notre nation.

Il est impératif que les élites congolaises prennent conscience de l’importance de la science de l’organisation. La maîtrise de cette discipline permettra d’établir des bases solides pour le développement durable de notre pays. L’humilité, le courage, la volonté et la sagesse doivent guider nos dirigeants dans leurs actions afin de surmonter les défis auxquels le Congo est confronté. Seulement alors, pourrons-nous espérer un avenir meilleur, où notre pays pourra prospérer et se hisser parmi les nations les plus développées du monde.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR

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Enfants soldats à l’Est de la RDC : le CEPEF alerte sur des violations graves et plaide pour une action urgente

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La Convention internationale des droits de l’enfant ainsi que la Loi portant protection de l’enfant interdisent formellement le recrutement d’enfants par les groupes et forces armés. Pourtant, dans l’Est de la République démocratique du Congo, des enfants sont encore enrôlés, de gré ou de force, par des groupes armés, souvent en raison du manque de combattants adultes.

Le 4 octobre 2012, le gouvernement congolais a adopté un Plan d’action visant à lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants ainsi que contre d’autres violations graves de leurs droits. Ce plan figure dans les engagements de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.

Le Cercle d’études pour la protection de l’enfant et de la famille (CEPEF), une structure initiée par des chercheurs universitaires et des experts en travail social œuvrant pour la promotion des droits de l’enfant, la protection des familles et la réinsertion socio-économique des enfants et jeunes en situation de rue, dénonce aujourd’hui les violations graves dont sont victimes les enfants dans le conflit armé opposant le M23, soutenu par le Rwanda, aux forces gouvernementales.

Fort de l’arsenal juridique existant, le CEPEF plaide auprès des autorités compétentes pour l’actualisation du Plan d’action pour le retrait des enfants associés aux forces et groupes armés, ainsi que pour la mise en place de mécanismes rigoureux d’évaluation de leur âge.

Dans cette perspective, les assistants sociaux, les experts de terrain, les responsables militaires et civils des services concernés doivent se réunir — avec l’appui technique du CEPEF — afin de réfléchir à un programme de Démilitarisation, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des enfants soldats.

La paix, dit-on, se prépare. Mais quelles seront les conséquences psychosociales pour ces enfants dont les droits ont été bafoués ? Alors que l’on évoque la fin de la guerre, il est plus que jamais urgent d’agir pour eux.

Osée MUKOKO ZANGA

 

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