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La présidence de la République a fait un dépassement de 391% au 31 mai 2019 lié au frais de fonctionnement

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La présidence de la République a fait des dépenses de fonctionnement en dépassement de 391% au 31 mai 2019, selon les chiffres du ministère du Budget.

Ce dépassement budgétaire intervient dans un moment où la présidence est accusée de gabegie financière, selon une lettre controversée dans laquelle le cabinet du chef de l’Etat octroi 24 millions de $ à un privé pour un accompagnement financier dans un projet.

Selon le ministère du Budget, les dépenses de la présidence de la République ont atteint 97,98% au 31 mai 2019, soit 131 997 480 299 Francs congolais dépensés à cette échéance contre les prévisions linéaires de 56 127 971 464 Francs congolais (32,12 millions USD) pour un budget annuel voté de 134 707 131 513 Francs congolais (77,10 millions USD).

C’est dans la rubrique Frais de fonctionnement que la présidence de la République a le plus affecté ses dépenses.

Pour une prévision linéaire de 23.981.805.385 Francs congolais à fin mai 2019, la présidence de la République a exécuté des dépenses de l’ordre de 93.789.362.661 Francs congolais, enregistrant un dépassement budgétaire de 391,08%.

Sur les 131.997.480.299 Francs congolais de dépenses globales de la présidence de la République, les frais de fonctionnement, de l’ordre de 93 789 362 661 Francs congolais, représentent 71,05%.

Les observateurs notent que ce n’est pas la première fois que ces dépassements sont observés à la présidence.
Déjà au premier trimestre 2019, l’on a noté un dépassement de plus 120%.

TMB/ CONGOPROFOND.NET

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Affaire « Mutamba » : La justice congolaise se réveille, enfin, et gifle son propre ministre !

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C’est une gifle institutionnelle, brutale et symbolique. En informant le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, que « la phase de l’instruction étant clôturée, sa récusation n’a plus d’effet », le Parquet général près la Cour de cassation lui signifie clairement qu’il ne peut ni ralentir, ni saboter la machine judiciaire. Même en tant que Garde des Sceaux !

Cette affaire de détournement des fonds destinés à la construction des prisons, aux allures de bras de fer entre le pouvoir judiciaire et l’un des piliers de l’Exécutif, révèle une chose essentielle : la Justice congolaise, souvent brocardée pour sa soumission au politique, ose-du moins en apparence-affirmer une once d’indépendance. Et ce n’est pas rien.

Constant Mutamba, connu pour son activisme, sa rhétorique de « rupture », et son zèle au service du régime Tshisekedi, croyait peut-être pouvoir manœuvrer dans un dossier où son nom ou son influence pourraient peser. En vain. Le ministère public lui rappelle que le temps des diversions est passé, que la procédure avance, et que la République ne saurait être prise en otage par un ministre, fût-il celui de la Justice.

Mais attention : derrière cet acte de fermeté, la méfiance reste de mise. Le système judiciaire congolais n’est pas encore guéri de ses vieux démons : instrumentalisation, règlements de comptes, et juges à la carte. La procédure en cours devra donc prouver qu’elle est animée par l’intérêt général, et non par une guerre de clans déguisée en croisade pour la vérité.

Quoi qu’il en soit, ce désaveu public infligé à Constant Mutamba entame son autorité, fragilise son image, et interroge sur la suite de sa mission au sein du gouvernement. Peut-on incarner la Justice quand on est soi-même rattrapé par elle ?

L’affaire ne fait que commencer.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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