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La CENI Kalamba aux députés nationaux: « la date du 23 décembre 2018 reste incontournable »

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Le Bureau de la chambre basse du parlement, sous la direction d’Aubin Minaku, a échangé ce mardi 20 novembre 2018 avec le Bureau de la Céni sur l’évolution du processus électoral et la Campagne électorale qui va s’ouvrir ce jeudi 22 novembre 2018 sur toute l’étendue du territoire national.

Au sortir de la réunion, le rapporteur de la Commission électorale nationale indépendante(CENI), Jean-Pierre Kalamba, a fait savoir que le pays est à son dernier virage.

Tout en rappelant que son institution est l’émanation de l’Assemblée nationale, il a informé que celle-ci s’apprête à lancer la Campagne électorale à partir de ce jeudi ici même à Kinshasa.

Ensuite, a-t-il fait savoir, le Bureau de l’Assemblée nationale avait reçu mandat de la Plénière de recevoir le Bureau de la Céni pour échanger sur le rapport qui n’a pas pu être défendu au niveau de la Plénière. « C’est donc cela que nous venons de faire dans l’ensemble. Donc échanger et donner des informations importantes », a-t-il conclu.

Le numéro trois de la Centrale électorale, Jean-Pierre Kalamba, a invité les sceptiques, à ceux qui ne croient pas en la tenue des élections, la date du 23 décembre 2018 reste incontournable.

« A ceux qui sont encore sceptiques sur la tenue des élections que la date du 23 décembre 2018 reste incontournable » a-t-il rappelé.

Pour lui, ils doivent se préparer à défendre leurs projets de société. « Nous avons 605 partis politiques. Nous supposons qu’il y a 605 projets de société », a illustré cet ancien cadre de l’UDPS.

Aussi, a-t-il poursuivi, que ceux qui pensaient ou qui rêvaient la possibilité d’ajournement ou de report des élections se disent que quand on a commencé la campagne, c’est incontournable.

Et d’ajouter : « Nous irons donc au 23 décembre aux urnes et la Céni s’apprête à gérer de la manière que la vérité des urnes soit respectée. Donc, il n’y a plus lieu de rêver à un quelconque report d’élection ».

Signalons-le, le même jour, la Commission électorale nationale indépendante et le conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication ont tenu également une réunion à la maison’ des élections, en présence de Lambert Mende, ministre de la communication et des Médias.

À l’ordre du jour, il était question de l’évaluation de la cohérence ainsi que la mise à jour, s’il y’a lieu de la directive N°CSAC/AP/001/2015 du 05 mars 2015 relative à la campagne électorale à travers les médias. Directive qui consacre le principe d’égalité d’accès aux médias à tous les candidats et la diffusion des contenus électoraux en période de campagne.

En réaffirmant les principes d’égalité de diffusion et d’accès de tous les candidats aux médias durant la période de campagne électorale qui s’ouvre le 22 novembre pour s’achever le 21 décembre 2018 à minuit, la CENI et le CSAC envisagent de produire un monitoring de la campagne électorale afin d’assurer le suivi des conditions d’accès dans les médias pour les 21 candidats et les 77 regroupements politiques.

MUAKAMU/CONGOPROFOND.NET

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Plus d’un milliard de pertes dans la fraude minière : L’État mise sur Didier Kaku Kingwabidi pour inverser la tendance

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Par arrêté interministériel en date du 16 avril 2025, Didier KAKU KINGWABIDI, Inspecteur Général des Mines, a été nommé Coordonnateur National de la Commission Nationale de Lutte contre la Fraude et la Contrebande Minière (CNLFM).

Cette désignation s’inscrit dans une volonté affirmée du gouvernement congolais de renforcer la gouvernance du secteur minier, en proie à des défis majeurs : fraude à grande échelle, contrebande systémique, et exploitation illégale parfois orchestrée par des groupes armés.

La nomination de l’actuel patron de l’Inspection Générale des Mines, reconnu pour sa rigueur et son expertise, vise à doter la CNLFM d’un leadership solide et crédible, capable de porter une réforme ambitieuse.

Ce changement à la tête de la CNLFM représente un jalon important dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre les pratiques illicites dans le secteur minier-un phénomène qui coûte chaque année plus d’un milliard de dollars au Trésor public. À travers ce geste fort, les autorités réaffirment leur engagement à protéger les ressources naturelles du pays et à garantir une exploitation minière profitable à l’économie nationale.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

 

 

 

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