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Kwilu-Kwango : l’idée d’un péage commun prend corps

Les deux provinces du Kwango et du Kwilu ont récemment signé un protocole d’accord de collaboration pour la gestion d’un péage interprovincial.
Des travaux ayant abouti à la signature dudit protocole d’accord ont eu lieu à Kenge, chef-lieu de la province du Kwango, sous la coordination de deux ministres provinciaux en charge des finances de deux provinces.
Les deux parties prenantes se sont mises d’accord sur plusieurs points, notamment le lieu où sera érigé le péage, la clé de répartition des recettes et la gestion du personnel.
Au fil des discussions, les parties prenantes se sont accordées sur le fait que le personnel sera composé de commun accord, que le péage sera construit à Katoy (316) dans le Kwango, que 20% de recettes seront alloués au fonctionnement, et que le reste sera versé dans le compte de chaque province en raison de 45% pour le Kwango et 35% pour le Kwilu.
L’idée d’un péage sur la nationale RN1 est partie du besoin exprimé par la province du Kwango. Selon le ministre provincial des Finances de la province du Kwango, Alain Nazayabwa, le gouvernement central a demandé à la province du Kwilu (qui aussi a fait la demande de créer son péage ), de se greffer au Kwango, pour produire ensemble un péage commun. Cela, dit le ministre, pour éviter d’ériger deux péages à une distance relativement proche (tronçon), ce qui constituerait une tracasserie fiscale pour les usagers.
Il sied de rappeler que l’idée d’avoir un péage est partie du besoin, pour les deux provinces, d’encadrer leurs recettes (le Kwango se plaint des intrusions des agents des régies du Kwilu dans son territoire), et pour le gouvernement central, d’aider les deux provinces à avoir les moyens financiers pour leur développement.
Plusieurs membres de gouvernement et des régies financières de deux provinces ont pris part aux séances des travaux et à la cérémonie de signature du protocole d’accord. Le gouverneur de la province du Kwilu, Michel Balabala, avait recommandé aux débatteurs d’associer les assemblées provinciales, pour permettre aux organes délibérant et autorités budgétaires de ne pas ignorer ce que leurs exécutifs respectifs font.
Les observateurs espèrent à un aboutissement heureux de ce gigantesque projet.
Émile Yimbu/CONGOPROFOND.NET( Kenge)
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L’AJC réclame la libération sans conditions de Célestin Ngoma Matshitshi, Secrétaire Permanent et Porte-parole du PALU

À l’attention des autorités compétentes,
L’Association des Jeunes Conscients (AJC), en tant qu’entité politique et citoyenne engagée pour la paix, la justice et l’épanouissement des jeunes congolais, tient à exprimer sa profonde préoccupation suite à l’arrestation d’un homme intègre et patriote, en la personne de M. Célestin Ngoma Matshitshi, Secrétaire Permanent et Porte-parole du Parti Lumumbiste Unifié (PALU), survenue le 13 mars 2025 au Cabinet de Son Excellence Monsieur le Ministre d’État, Ministre de la justice et garde des sceaux, Maître Constant MUTAMBA TUNGUNGA.
Nous dénonçons fermement l’arrestation de Maître Célestin Ngoma Matshitshi, qui a été perpétrée au moment où il honorait, avec déférence et dans un esprit de respect envers les institutions, un rendez-vous avec une autorité établie, à savoir le Ministre d’État, Ministre de la justice et garde des sceaux, Maître Constant MUTAMBA.
Nous sommes par conséquent au regret de constater que Maître Célestin NGOMA Matshitshi, qui œuvre inlassablement pour le bien-être et l’émergence de notre pays, a été arrêté de manière arbitraire, sans sous-bassement judiciaire, ni preuves tangibles. Sinon, comment comprendre que cinq jours après son enlèvement dans le bureau du plénipotentiaire gouvernemental, ayant qui pis est la justice dans ses attributions, un responsable de haut rang de la trempe de Maître Célestin NGOMA Matshitshi, officiellement domicilié à une adresse de notoriété publique, soit toujours détenu dans les géoles de la Direction Générale de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR), sans avoir la moindre possibilité d’être jusqu’ici présenté à son juge naturel ?
Faut-il rappeler ici que, pour accéder à la magistrature suprême, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine TSHISEKEDI Tshilombo, faisant de l’instauration de l’état de droit son cheval de bataille, avait réussi à convaincre le souverain primaire sur sa détermination à fermer aussitôt tous les lieux de détention autres que ceux relevant de l’administration pénitentiaire ? Notre désolation est donc grande de réaliser que 6 ans plus tard, sous la dispensation de l’héritier du Docteur Étienne Tshisekedi wa Mulumba d’heureuse mémoire, les prisons clandestines continuent de prospérer comme au beau vieux temps de la dictature.
À en croire les informations relayées par des radios périphériques, Maître Célestin NGOMA Matshitshi a été enlevé par les services de sécurité, sous prétexte qu’il aurait des «accointances virtuelles » avec l’AFC-M23; une accusation à la soviétique qui semble totalement infondée et dénuée de toute véracité.
Au demeurant, nous, membres de l’Association des Jeunes Conscients, sommes fermement convaincus que cette arrestation demeure un acte injustifié, qui ne reflète en aucun cas l’amour inébranlable de M. Ngoma Matshitshi pour sa patrie. En effet, M. Célestin Ngoma Matshitshi n’a jamais cessé de se battre, de manière pacifique et engagée, pour la stabilité et l’épanouissement de notre nation. Lui qui, tout au long de sa longue carrière politique, a toujours œuvré pour l’unité, la prospérité et la solidarité des Congolais, mérite de la part des institutions de la République un traitement pour le moins compatible avec la charte des nations unies pour les droits de l’homme et autres instruments juridiques pertinents.
De ce qui précède, nous avons l’insigne honneur de réclamer avec force la libération immédiate et sans condition de M. Célestin Ngoma Matshitshi, ainsi que l’arrêt de toutes les poursuites injustifiées à son encontre. Car cette situation malencontreuse s’apparente à un déni flagrant des droits de l’homme et à une atteinte délibérée à la liberté d’expression et d’engagement politique, piliers essentiels de la démocratie et de l’état de droit.
Dès lors, l’Association des Jeunes Conscients se tient prête à mener toutes les actions pacifiques nécessaires pouvant garantir la libération de M. Ngoma Matshitshi et la défense subséquente du droit à la justice, à la paix et à la dignité humaine. Aussi appelons-nous toutes les forces vives de la nation à se mobiliser pour faire entendre la voix de ceux qui se battent pour un avenir meilleur pour notre pays.
Fait à Kinshasa, le 17 mars 2025
Association des Jeunes Conscients (AJC)
Président Fidèle SHIMUNA Alube
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