Provinces
Kwilu: Dhedhe Mupasa appelle la population d’Idiofa à s’approprier le programme « 145 Territoires »

Après avoir pris part à la messe d’anniversaire marquant le centenaire du diocèse d’Idiofa, dans la mission catholique Ipamu, le député national, élu de la circonscription électorale d’Idiofa, Dhédhé Mupasa, a fait une ronde dans quelques grandes agglomérations de ce coin du territoire.
Tout a commencé à la commune rurale de Dibaya Lubwe, située au parti nord du territoire, précisément à 120 Km du chef-lieu. Cet élu du peuple y a sensibilisé la population sur l’appropriation du programme « développement des 145 Territoires » initié par le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Pour lui, les habitants de sa circonscription ont intérêt d’accompagner ce projet afin d’en bénéficier des retombées.
« La population du territoire d’Idiofa a besoin d’eau potable, de l’électricité mais également et surtout des infrastructures routières car elle ne sait pas comment quitter et arriver d’un point à un autre suite à l’état de délabrement très avancé… « , à fait savoir Dhédhé Mupasa Lukobo.
En quittant la commune de Dibaya Lubwe, ce représentant du peuple a pris la direction de la commune de Kalo, en passant par Mangay 1, Mangay 2, Piopio, Panu et Sedzo sur fond de ce même message.
Signalons que le député Dhédhé Mupasa Lukobo a profité de l’occasion pour faire plusieurs dons aux différentes couches de la population.
David Mayele/CONGOPROFOND.NET
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Kasaï-Oriental : Crise institutionnelle sur fond de scandale, Kinshasa reprend la main

La plénière prévue ce mardi 22 avril à l’Assemblée provinciale du Kasaï-Oriental, censée examiner l’affaire des « 3 millions de dollars », a été reportée à une date indéterminée. Cette décision fait suite à une demande urgente du Vice-Premier Ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, qui a ordonné la convocation immédiate du bureau de l’Assemblée et du gouverneur de province à Kinshasa pour des consultations.
Ce report a surpris les élus provinciaux, alors qu’ils étaient résolus à faire la lumière sur ce dossier sensible qui fait couler beaucoup d’encre et de salive. L’affaire des 3 millions de dollars, au cœur de vives tensions politiques, continue de monopoliser l’attention des responsables provinciaux comme des citoyens.
Si la situation reste relativement calme sur le terrain, une tension latente est perceptible au sein de la population. Les débats autour du gouverneur Patrick-Mathias Kabeya Matshi Abidi-entre ses partisans et ses détracteurs-animent les marchés, les carrefours et les réseaux sociaux, accentuant les divisions politiques dans la province. Ce climat témoigne d’un mécontentement croissant, nourri par les rivalités entre autorités locales.
Dans ce contexte de crise, les autorités congolaises insistent sur l’impératif de préserver la stabilité institutionnelle, surtout dans un pays déjà confronté à une guerre d’agression à l’Est. Le gouvernement central redoute qu’un embrasement du Kasaï-Oriental ne déclenche une réaction en chaîne, rallumant des tensions ailleurs et compromettant la paix déjà fragile.
Le report de la plénière pose donc la question de la gestion politique de cette crise provinciale. Dans une période marquée par la fragilité du tissu institutionnel, la gouvernance et la cohésion nationale apparaissent plus que jamais comme des enjeux cruciaux. Le gouvernement central se trouve contraint de jongler entre les urgences locales et la nécessité de maintenir l’unité nationale.
La situation demeure incertaine, et les autorités attendent beaucoup des consultations en cours à Kinshasa. Les décisions qui en découleront seront déterminantes pour l’avenir politique du Kasaï-Oriental, mais aussi pour la stabilité de l’ensemble du pays. Éviter une escalade demeure la priorité du gouvernement, qui souhaite contenir les tensions avant qu’elles ne s’étendent à d’autres provinces déjà fragilisées.
Conscientes des risques liés à une instabilité prolongée, les autorités congolaises plaident pour une résolution rapide et pacifique de la crise. Elles appellent à l’unité des acteurs politiques et à la responsabilité de tous, dans un contexte national sous haute tension.
Les habitants du Kasaï-Oriental-et bien au-delà-suivent avec une grande attention l’évolution de cette affaire. Beaucoup espèrent qu’une sortie de crise permettra de renforcer la cohésion nationale et de garantir la paix, dans un pays où la stabilité reste l’un des défis majeurs de l’heure.
Félix Ilunga/CONGOPROFOND.NET