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Kwango : Mboso s’enrôle à Kenge 2

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Le président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, Christophe Mboso N’kodia Pwanga, séjourne depuis samedi 31 décembre 2022 à Kenge, dans la province du Kwango.

Le président de l’Assemblée nationale, fils et élu de Kenge, foule la terre de ses ancêtres pour la première fois depuis son élection comme député national en décembre 2018.

Selon son entourage, Mboso N’kodia Pwanga met à profit ses vacances parlementaires et le processus électoral. Ainsi, il va s’enrôler lundi à Kenge, son fief électoral naturel.

En arrivant samedi dans la soirée à Kenge, le président de l’Assemblée nationale a tenu un meeting sur la Tribune centrale de Kenge, où une marrée humaine s’est entassée pour écouter la deuxième personnalité du pays.

Dans son meeting, Mboso a prêché l’unité et a appelé à une cohabitation pacifique entre les Yaka et les Teke vivant au Kwango. Il a également appelé la population du Kwango à soutenir indéfectiblement le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Son troisième thème a été axé sur le processus électoral. Il a appelé la population du Kwango à s’enrôler massivement en vue de donner un deuxième mandat au chef de l’État Félix Tshisekedi en 2023.

La visite d’État de Mboso N’kodia Pwanga à Kenge s’annonce chargée, à en croire les échos du protocole d’État. Dimanche 01 janvier, il a participé à la messe de la Sainte famille en l’église cathédrale catholique de Kenge. Lundi 02 janvier, il va donner l’exemple en s’enrôlant lui-même à Kenge 2, chef-lieu du territoire de Kenge, sur la rive droite de la rivière Wamba, à 12 Km de Kenge. Mardi et mercredi avant de regagner la capitale, il va recevoir les couches de la population dans une série d’audiences.

Émile Yimbu/CONGOPROFOND.NET

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Thérèse Kayikwamba Wagner brise le silence : “Je refuse que ma vie privée devienne un champ de bataille”

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Au cœur d’une vive polémique alimentée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux au sujet de sa grossesse, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, est sortie de son silence. Dans une déclaration personnelle publiée ce vendredi, la cheffe de la diplomatie congolaise dénonce des “attaques diffamatoires” et des “propos mensongers” attentatoires à sa dignité et à celle de sa famille.

Des accusations en ligne et une riposte judiciaire annoncée

Depuis quelques jours, plusieurs vidéos et publications relayées sur les réseaux sociaux ont mis en cause la vie privée de la ministre, donnant lieu à une série de commentaires virulents, souvent teintés de misogynie et de sexisme.
Face à cette campagne de dénigrement, Thérèse Kayikwamba Wagner a annoncé avoir saisi le cabinet juridique ALTIUS, basé à Bruxelles, pour engager des poursuites judiciaires pour diffamation et atteinte à la vie privée.

Les premières actions cibleront, selon sa déclaration, Péro Luwara, responsable de la chaîne CPL TV opérant depuis la Belgique, Emmanuel Banzunzi de la chaîne Bishop National basée en Suède, ainsi que le site CongoIntelligence.com.
Elle indique par ailleurs que des démarches sont en cours auprès des plateformes numériques afin de faire supprimer les contenus mensongers et identifier les auteurs de leur diffusion et monétisation.

“Protéger ma famille et poursuivre mes fonctions en toute sérénité”

La ministre d’État affirme assumer “pleinement sa responsabilité de protéger son enfant” et de poursuivre son travail “avec sérénité et concentration”, soulignant que ces attaques ont tenté de “souiller un moment d’intimité et de joie familiale” et d’affaiblir sa voix dans l’exercice de ses fonctions diplomatiques.

Au-delà de ma personne, cette action s’inscrit dans le combat de toutes les femmes contre les violences – qu’elles soient physiques ou verbales et contre le dénigrement sexiste encore présent dans nos sociétés”, a-t-elle déclaré, appelant à une prise de conscience collective sur le respect de la vie privée des femmes publiques.

Une mise au point dans un contexte délicat

Cette sortie intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, alors que la République démocratique du Congo fait face à la persistance des violences dans l’Est du pays et à des enjeux diplomatiques majeurs.
Thérèse Kayikwamba Wagner rappelle qu’elle entend se concentrer sur “la défense de la souveraineté nationale, la protection des populations et la recherche de la paix”, laissant à son équipe juridique “le soin de mener à terme le travail engagé” sur le plan judiciaire.

Une parole rare, un signal fort

Connue pour sa réserve médiatique, la ministre a voulu cette fois marquer un coup d’arrêt à ce qu’elle qualifie de “banalisation du mensonge”. Son message se veut à la fois personnel et symbolique : aucune femme, publique ou non, ne devrait voir sa vie privée transformée en champ de bataille.

Tchèques Bukasa

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