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Kwango : les enseignants de l’ISTM MRP dénoncent le trafic de leurs signatures
Les enseignants de l’Institut Supérieur des Techniques Médicales Marie Reine de la Paix de Kenge sont montés au créneau, ce mercredi 10 juillet. Dans un document signé par une poignée d’entre eux, ils dénoncent un usage abusif de leurs signatures.
Ces enseignants se disent surpris de voir un papier portant leurs signatures annexé à un mémorandum adressé au gouverneur de la province du Kwango, annonçant le blocage de l’organisation des examens à l’ISTM Marie Reine de la Paix, la conditionnant par la cérémonie de remise et reprise entre des Comités de Gestion de cette institution.
Dans leur lettre adressée au gouverneur de province, ces enseignants disent qu’ils ne reconnaissent pas ce mémorandum. Ils expliquent que des personnes mal intentionnées ont trafiqué leurs signatures pour des fins politiques. Ils expliquent qu’ils étaient invités à une réunion portant sur l’organisation de la session. « Nous avons discuté de l’organisation des examens, et rien de plus », a expliqué l’assistant Didas Niau-Niau à CONGOPROFOND.NET. C’est aussi l’avis de l’assistant Jean-Jacques Kisaka et tant daitres que nous avons rencontrés.
Pour l’assistante Gabirelle Ilenda Kiema, _«Comment une liste de presences à la reunion convoquée par la section pour preparer les examens change en annexe d’un memorandum »_ , s’indigne-t-elle dans un post sur Tribune de Kenge, un forum whatsapp dedié à l’intelligentsia kwangolaise.
Le Chef des travaux Joel Kafumbi est également indigné. Dans un tweet envoyé à un de ses collègues, il ecrit ceci : _« je constate avec regret que la liste des présences de la réunion avec mon nom a été annexée à un mémorandum lu à la radio alors qu’à la réunion il n’était nullement question d’adresser un mémorandum à qui que ce soit… »._
Dans le document adressé au gouverneur, les indignés de ce dossier font noter quelques points qui prouvent que l’auteur du trafic des signatures est animé de mauvaise foi : le mémorandum porte le litre de « mémorandum du personnel académique, scientifique et administratif … ».
Pourtant, aucun de ce personnel n’a signé le document. Selon nos sources, plusieurs signataires ne font pas partie de l’ISTM Marie Reine de la Paix et ne peuvent pas signer un mémorandum sur le Comité de Gestion d’une institution où ils n’ont rien à perdre ; ils étaient là en tant que personnel enseignant et visiteurs.
Dans les milieux de ces enseignants, le nom du CT Freddy Mayamba Kilolo, nommé administrateur de Budget par le nouvel arrêté contesté, circule comme l’auteur du trafic.
Selon des sources proches de ce dossier, Freddy Mayamba a visé d’impressionner le gouverneur de province pour autoriser et parrainer la cérémonie de remise et reprise de cet arrêté du ministère de l’ Enseignement supérieur et universitaire contesté à Kenge.
Emile YIMBU/CONGOPROFOND.NET
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Le pillage systématique des ressources Congolaises par le RDF/M23
Dans les riches territoires orientaux de la République Démocratique du Congo, un drame silencieux se déroule sous les yeux du monde entier. L’occupation criminelle des territoires congolais par les terroristes rwandais du RDF/M23 représente un des aspects les plus tragiques et déchirants de l’histoire locale actuelle.
Nous nous sommes penchés sur le pillage systématique des ressources financières et des biens étatiques par les terroristes Rwandais du RDF/M23, pour exposer non seulement les mécanismes de ce vol organisé, mais également l’indifférence troublante des pantins qui servent de figures politiques congolaises à cet immonde braquage à ciel ouvert et qui restent muettes face à cette calamité.
Depuis que le RDF/M23 a pris le contrôle de plusieurs zones stratégiques en RDC, une extraction massive de ressources s’est intensifiée. Les banques locales, les régies financières, ainsi que les réserves de matières premières, ont été systématiquement dépouillées. Pour les terroristes Rwandais du RDF/M23, ce gang de pilleurs professionnels, tous les patrimoines Congolais étatiques et privés sont un butin de guerre.
Des témoignages d’employés de banques et de représentants d’entreprises locales confirment que les stocks sont transportés clandestinement vers le Rwanda, alimentant ainsi le financement des opérations du RDF/M23. Ce réseau de pillage, orchestré par des éléments du RDF/M23, semble fonctionner comme une machine bien huilée. Les chariots automobiles des territoires congolais sont convoyés sans avertissement.
Les camions remplis de ressources riches, tels que l’or, le coltan et les diamants, traversent la frontière en toute impunité. Les preuves photographiques et vidéos font état de ces transferts illégaux, tandis que des rapports d’ONG internationales attestent de l’ampleur de ce vol organisé. Alors que la RDC est en proie à une crise humanitaire et économique sans précédent, Corneille Nangaa Yobeluo et Willy Ngoma continuent de se taire sur ce pillage.
Leur absence de réaction soulève des questions sur leur loyauté et leur allégeance aux véritables maîtres de la situation, à savoir Paul Kagame et James Kabarebe. Ce silence assourdissant ne fait qu’aggraver le sentiment de trahison parmi la population congolaise, qui se sent abandonnée par ces dirigeants ignobles qui passent leur vie à se présenter en libérateurs tout en introduisant le loup dans la bergerie pour appauvrir le peuple Congolais et tuer ceux qui résistent.
Tout en mettant en lumière cette situation tragique, il est impératif d’appeler à la mobilisation des consciences. La communauté internationale doit prendre conscience de l’ampleur du pillage des ressources congolaises et des conséquences désastreuses pour la stabilité et le développement de la région. Des mesures doivent être prises pour renforcer la transparence au lieu d’afficher un mépris coupable.
Protéger les droits humains et apporter une assistance aux victimes de cette occupation brutale est une urgence absolue. Le pillage systématique des ressources par le RDF/M23 représente non seulement une injustice économique, mais aussi une hécatombe humaine. D’aucuns ne mesurent pas encore le degré d’animosité qui s’installe durablement dans cette partie de notre pays contre ce régime criminel du Rwanda.
Il est crucial de dénoncer ces actes et de demander des comptes aux responsables afin que la RDC puisse retrouver sa souveraineté et sa dignité. Ce combat pour la justice commence par la reconnaissance des faits et l’implication de chaque acteur, tant local qu’international, dans la lutte contre cette exploitation insoutenable. Les biens de ces criminels confisqués doivent être restitués à la RDC.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
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