À la Une
Kwango: le nouveau gouverneur a été présenté à Kenge

Le nouveau Gouverneur de la province du Kwango, Jean-Marie Peti-Peti, est arrivé ce lundi 06 mai à Kenge, chef-lieu de la province du Kwango.
Et ce, après son investiture comme Gouverneur et successeur de Kanys Makofi Kabamba.
Un accueil chaleureux lui a été réservé. Le gouverneur honoraire, Kanys Makofi, lui a balisé le chemin pour permettre aux Kwangolais de participer pour la première fois de l’histoire à une passation civilisée des pouvoirs. Kanys Makofi se considère à raison comme Jean-Baptiste revêtu de la mission de préparer la route au Seigneur.
Reçu comme un prince par ses frères, Jean-Marie Peti-Peti a eu droit à un bain de foule. De l’entrée de la procure de Kenge où il a été prié de mettre pied à terre, le nouveau gouverneur a marché dans une longue procession jusqu’à l’esplanade de l’hôtel du gouvernement provincial. Il était accompagné par la population de Kenge qui s’est préparée en conséquence à accueillir son chef.
Après les honneurs militaires d’usage, la population a été conviée à la présentation du nouveau gouverneur.
Dans son mot, le gouverneur honoraire Kanys Makofi Kabamba a demandé aux Kwangolais présents à Kenge de comprendre que les choses avaient changé et que le leadership de la province du Kwango avait un nouveau guide. « C’est lui que Dieu a mis à la tête du Kwango. Toute autorité vient de Dieu », a-t-il prêché.
Prenant la parole, Jean-Marie Peti-Peti s’est dit flatté par l’accueil que la population lui a réservé. Il dit regretter que depuis plus de cinquante ans, la ville de Kenge est restée dans son ancienne robe : les pouvoirs publics n’ont pas pensé que son peuple avait besoin de l’eau, de l’électricité et autres pour son développement. « Je ne suis pas venu pour m’endormir dans ce bâtiment (NDLR : le somptueux cabinet du Gouverneur de province), mais je suis venu travailler pour développer le Kwango », a-t-il martelé.
Jean-Marie Peti-Peti est revenu à sa maxime : il croit fermement que la province n’est pas pauvre.
Il a dit devant tout le monde que le Kwango souffre de la mauvaise foi de ses dirigeants. Pour lui, le Kwango est une province à vocation agro-pastorale et qu’il va s’attaquer dès son premier geste aux routes de desserte agricole.
« C’est possible, je vais mouiller mon maillot pour ça », a-t-il déclaré.
Emile YIMBU/CONGOPROFOND.NET
There is no ads to display, Please add some
À la Une
Kasaï Central : La 1ère école construite par des ex Kulunas présentée au général Kasongo Kabwik

Le premier bataillon des « Bâtisseurs » formés à Kanyama Kasese vient de construire une école dans la commune de Nganza, ville de Kananga, dans le Kasaï Central. Cette école de dix-huit salles de classes est équipée de bancs et de tables.
A en croire les superviseurs des travaux, il reste quelques finitions à effectuer mais l’établissement peut déjà accueillir ses premier écoliers. » Les écoles, comme celle-ci, Kananga en comptera trois. Deux autres sont en pleine construction dans le village de Kanioka et à Saint Martin dans la commune de Katoka« , a-t-on annoncé.
Il faut signaler que plusieurs autres territoires du Kasaï Central sont également touchés par cette vague de construction. Il s’agit notamment de Dibaya ( Cité Tshimbulu), Ndemba et Kazumba. Le numéro 1 du Service national, le général Kasongo Kabwik, qui a visité quelques chantiers, a fait le constat que les travaux sont en cours.
A Luisa ainsi qu’à Dibenlenge, seront lancés incessamment des établissements scolaires de ce type, œuvre du Service national.
Puis, promet-il, une école sera construite par territoire et ce à travers tout le pays .
Il convient de noter, par ailleurs, que ces ouvrages n’ont rien à voir avec le Programme de développement Local 145 territoires, même si l’un des buts poursuivis reste celui d’améliorer les conditions d’études des enfants congolais.
Fidèle à sa mission première de former des jeunes qui vont contribuer à l’indépendance alimentaire de la RDC, le Service national continue de booster la production locale de maïs. Il a même démarré sa première campagne agricole toujours dans le Kasaï Central où la première récolte de cette denrée a été effectuée. « C’est un premier pas vers l’autosuffisance alimentaire et la réduction de la dépendance en termes de maïs du Kasaï Central vers le Katanga. Lorsqu’il y a pénurie au Katanga, le Kasaï peut venir à sa rescousse comme nous le voyons d’ailleurs ces derniers temps. Le maïs venu du Kasaï exporté vers le Katanga… », a expliqué le général.
Puis de conclure : » Le Congo est béni partout. Nous avons un bon sol, nous avons une bonne pluviométrie. Entre la construction des écoles et la production agricole, le Service national est en train de remplir pleinement sa mission: celle d’être au service de la nation et devient de plus en plus l’un des bras séculiers de la matérialisation de la vision de chef de l’État ».
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
There is no ads to display, Please add some