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Kwango : impayé depuis 11 mois et toujours sans bureau, le ministre de l’Environnement démissionne !

Le ministre provincial de l’Environnement du Kwango, Édouard Mayikwango Mbinga, a démissionné du gouvernement.
Dans sa correspondance datée du 07 décembre et réceptionnée la même date à l’hôtel du gouvernement du Kwango, le ministre Mayikwango se contente de remercier le gouverneur Jean-Marie Peti-Peti et l’autorité morale de son parti, le Rénovac, qui ont concouru à sa nomination au sein de l’équipe gouvernementale. Aucun mot sur les vraies motivations ayant déterminé sa décision finale.
Joint par CONGOPROFOND.NET ce 09 décembre, le désormais ancien ministre provincial de l’Environnement, a finalement dévoilé les motivations de sa démission.
« Ma démission est une réponse à beaucoup de questions que ma base électorale me pose sur le rôle que je joue réellement au gouvernement », a-t-il commenté, avant de dévoiler qu’il a été incapable de rendre visite à cette base qui l’a élu député provincial avant d’être nommé ministre.
Pour lui, c’est une façon de faire prendre conscience que les choses ne marchent pas.
Édouard Mayikwango a énuméré plusieurs griefs dans le chef de l’organisation des choses au gouvernement provincial du Kwango, qui expliquent le disfonctionnement de ce gouvernement.
Le ministre de l’Environnement a révélé, par exemple, qu’il a travaillé sans bureau et sans moyens pour le fonctionnement de mon cabinet. » Ma véranda a servi de bureau, et depuis juin 2019, je n’ai reçu ni stylo ni papier… », a-t-il expliqué.
Sur le plan financier : « J’ai cru que, en attendant l’arrivée des frais de fonctionnement de Kinshasa, notre province allait fonctionner avec les recettes de notre régie financière ; mais je ne sais pas comment ces recettes sont gerées, et nous n’avons rien vu… ».
Le ministre a également fait savoir qu’il est resté 11 mois impayés.
Au regard de ce dysfonctionnement voulu, selon lui, par les responsables, qui ont choisi de clochardiser les membres du gouvernement, il a décidé de rentrer à l’Assemblée provinciale.
Émile YIMBU/CONGOPROFOND.NET
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L’AJC réclame la libération sans conditions de Célestin Ngoma Matshitshi, Secrétaire Permanent et Porte-parole du PALU

À l’attention des autorités compétentes,
L’Association des Jeunes Conscients (AJC), en tant qu’entité politique et citoyenne engagée pour la paix, la justice et l’épanouissement des jeunes congolais, tient à exprimer sa profonde préoccupation suite à l’arrestation d’un homme intègre et patriote, en la personne de M. Célestin Ngoma Matshitshi, Secrétaire Permanent et Porte-parole du Parti Lumumbiste Unifié (PALU), survenue le 13 mars 2025 au Cabinet de Son Excellence Monsieur le Ministre d’État, Ministre de la justice et garde des sceaux, Maître Constant MUTAMBA TUNGUNGA.
Nous dénonçons fermement l’arrestation de Maître Célestin Ngoma Matshitshi, qui a été perpétrée au moment où il honorait, avec déférence et dans un esprit de respect envers les institutions, un rendez-vous avec une autorité établie, à savoir le Ministre d’État, Ministre de la justice et garde des sceaux, Maître Constant MUTAMBA.
Nous sommes par conséquent au regret de constater que Maître Célestin NGOMA Matshitshi, qui œuvre inlassablement pour le bien-être et l’émergence de notre pays, a été arrêté de manière arbitraire, sans sous-bassement judiciaire, ni preuves tangibles. Sinon, comment comprendre que cinq jours après son enlèvement dans le bureau du plénipotentiaire gouvernemental, ayant qui pis est la justice dans ses attributions, un responsable de haut rang de la trempe de Maître Célestin NGOMA Matshitshi, officiellement domicilié à une adresse de notoriété publique, soit toujours détenu dans les géoles de la Direction Générale de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR), sans avoir la moindre possibilité d’être jusqu’ici présenté à son juge naturel ?
Faut-il rappeler ici que, pour accéder à la magistrature suprême, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine TSHISEKEDI Tshilombo, faisant de l’instauration de l’état de droit son cheval de bataille, avait réussi à convaincre le souverain primaire sur sa détermination à fermer aussitôt tous les lieux de détention autres que ceux relevant de l’administration pénitentiaire ? Notre désolation est donc grande de réaliser que 6 ans plus tard, sous la dispensation de l’héritier du Docteur Étienne Tshisekedi wa Mulumba d’heureuse mémoire, les prisons clandestines continuent de prospérer comme au beau vieux temps de la dictature.
À en croire les informations relayées par des radios périphériques, Maître Célestin NGOMA Matshitshi a été enlevé par les services de sécurité, sous prétexte qu’il aurait des «accointances virtuelles » avec l’AFC-M23; une accusation à la soviétique qui semble totalement infondée et dénuée de toute véracité.
Au demeurant, nous, membres de l’Association des Jeunes Conscients, sommes fermement convaincus que cette arrestation demeure un acte injustifié, qui ne reflète en aucun cas l’amour inébranlable de M. Ngoma Matshitshi pour sa patrie. En effet, M. Célestin Ngoma Matshitshi n’a jamais cessé de se battre, de manière pacifique et engagée, pour la stabilité et l’épanouissement de notre nation. Lui qui, tout au long de sa longue carrière politique, a toujours œuvré pour l’unité, la prospérité et la solidarité des Congolais, mérite de la part des institutions de la République un traitement pour le moins compatible avec la charte des nations unies pour les droits de l’homme et autres instruments juridiques pertinents.
De ce qui précède, nous avons l’insigne honneur de réclamer avec force la libération immédiate et sans condition de M. Célestin Ngoma Matshitshi, ainsi que l’arrêt de toutes les poursuites injustifiées à son encontre. Car cette situation malencontreuse s’apparente à un déni flagrant des droits de l’homme et à une atteinte délibérée à la liberté d’expression et d’engagement politique, piliers essentiels de la démocratie et de l’état de droit.
Dès lors, l’Association des Jeunes Conscients se tient prête à mener toutes les actions pacifiques nécessaires pouvant garantir la libération de M. Ngoma Matshitshi et la défense subséquente du droit à la justice, à la paix et à la dignité humaine. Aussi appelons-nous toutes les forces vives de la nation à se mobiliser pour faire entendre la voix de ceux qui se battent pour un avenir meilleur pour notre pays.
Fait à Kinshasa, le 17 mars 2025
Association des Jeunes Conscients (AJC)
Président Fidèle SHIMUNA Alube
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