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Actualité

Kongo Central : Le pont Lukasu à Luozi risque d’endeuiller avant sa réhabilitation

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Un ouvrage situé sur la rivière Lukasu, séparant d’un côté les secteurs de Mbanza-Mona et Kinkenge et l’autre, ceux de Mongo Luala et Mbanza-Mona, en voie d’hors-usage. Long de 18,50 mètres, le pont jeté sur la rivière Lukasu ne facilite plus les trafics des véhicules et des personnes.

Nommé gouverneur du Bas-Congo, actuelle province du Kongo central, Séraphin Bavuidi Babingi, avait, parmi ses nombreux chantiers, résolu de réhabiliter le pont Lukasu. C’est en 2002, qu’un pont métallique sera monté par sous la supervision de l’ingénieur Makiadi.

L’ouvrage a été financé par le gouvernement provincial, sous le haut patronage de Bavuidi Babingi. La structure métallique disposait d’un platelage en bois. Deux ans après, c’est-à-dire en 2014, les bois ne pouvant plus supporter les charges, ont fini par céder.

Tout le platelage en bois endommagé en 2014 sera changé par l’Ir Samuel Mantota, grâce à l’appui financier de Mukoko Samba, vice-premier ministre du Budget à l’époque. De 2014 à ces jours, la superstructure en bois n’a bénéficié d’une attention de l’autorité tant du territoire de Luozi que du gouvernement provincial.

La vétusté du platelage en bois du pont Lukasu ne permet plus aux motos de traverser. L’intervention du pouvoir central est vivement attendue, car, cette route est d’intérêt public.

Justin-Robben DIASILUA/CONGOPROFOND.NET


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Politique

Les frères Nangaa et les hangars de la CENI : Symboles d’une ambition démesurée dans le Haut-Uélé

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Dans la province du Haut-Uélé, les frères Nangaa, connus pour leur implication dans le business des hangars initialement destinés à être les entrepôts de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), ont involontairement érigé un symbole de l’ambition démesurée et des excès qui accompagnent parfois certains hommes qui viennent en politique pour faire les affaires en RD Congo.

Ces hangars, initialement prévus pour servir de simples entrepôts logistiques, se sont transformés en bureau de perception des péages ou autres qui payent leur loyer au Gouverneur sortant, dépassant de loin les besoins fonctionnels de la CENI. Leur construction ostentatoire et leur taille imposante ont rapidement attiré l’attention, faisant naître des questions sur l’utilisation efficace des ressources publiques à des fins privés et l’éthique entourant de tels projets.

Les frères Nangaa, par leur implication centrale dans ce projet, sont devenus des figures controversées, suscitant à la fois admiration et critique. Leur nom est désormais associé à cette structure imposante, devenue le symbole de l’excès et de l’ambition non maîtrisée à Isiro et dans les 6 autres territoires dans la province du Haut-Uélé.

Alors que ces hangars pourraient être perçus comme un signe de modernité et de progrès, ils soulèvent également des interrogations sur la transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance. Ils mettent en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés de nombreux projets d’infrastructure en RDC, où la frontière entre ambition légitime, enrichissement illicite et gaspillage semble parfois floue.

Les hangars des frères Nangaa servent de rappel puissant des enjeux entourant le développement et la gouvernance dans le pays, invitant à une réflexion plus profonde sur la manière dont les ressources publiques sont utilisées et sur la nécessité d’une gestion responsable et transparente des projets, pour le bien-être de tous les citoyens du Haut-Uélé et au-delà.

TEDDY MFITU

Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


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