À la Une
Kisangani : Patricia Nseya obtient l’adhésion des Boyomais au processus électoral

La salle de l’Alliance française de Kisangani a refusé du monde ce mercredi 27 avril, lors d’un face-à-face entre le Rapporteur de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Patricia NSEYA, et les délégués des partis politiques, confessions religieuses, société civile et des Organisations non gouvernementales de la province. Il s’agissait d’une première réunion de cadre de concertation avec les forces vives de la Tshopo, sur le processus électoral.
Dans son speech devant plus de quatre cents participants, sans compter ceux qui suivaient le débat dehors, Patricia NSEYA s’est apaisantie de manière spécifique sur les activités que la CENI réalise en ce moment et de façon générale sur l’évolution du processus électoral en cours en RDC.
Plusieurs points sont passés au peigne fin, notamment l’élection des Gouverneurs et Vice-gouverneurs dans les quatorze provinces, l’opération d’actualisation des cartographies opérationnelles et la feuille de route du processus électoral 2021-2027. Le moment le plus mouvementé était celui de jeu des questions et réponses, un débat citoyen de plus de trois heures. 47 préoccupations au total ont trouvé réponses.
Après ces échanges, tous les participants, unanimes, ont félicité le Rapporteur de la CENI qui se trouve être la première femme à occuper ce poste depuis la genèse de la Centrale électorale.
Par ailleurs, toutes les forces vives de la Tshopo ont convenu de tout mettre en oeuvre, chacune en ce qui la concerne, pour contribuer substantiellement à la tenue des élections qui seront organisées par le Bureau présidé par Denis Kadima.
Aux dires des uns et témoignages des autres, toute la population de la Tshopo n’attendait que cette lumière pour soutenir dans réserve les opérations électorales en cours.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
There is no ads to display, Please add some
À la Une
Élections en RDC : Un jeu d’ombres numériques et de manipulation sur les réseaux sociaux ( Communication)

À l’approche des élections présidentielles en République Démocratique du Congo, une enquête approfondie révèle une pratique inquiétante parmi les candidats de l’opposition. Des analyses informatiques ont mis en lumière des achats massifs de faux followers et de faux likes sur les comptes Twitter de Denis Mukwege, Moise Katumbi, et Martin Fayulu, soulevant des questions sur l’intégrité de leur campagne et leur engagement envers la démocratie.
Le président actuel, Félix Tshisekedi, se trouve ainsi face à des adversaires dont la légitimité numérique est sérieusement remise en question. Des experts en cybersécurité et en analyse des médias sociaux ont démontré des augmentations anormales et soudaines du nombre de followers et de l’engagement sur les publications des candidats mentionnés, signes révélateurs de manipulations digitales.
Cette révélation numérique n’est pas isolée. Elle fait écho à un récent meeting de Moise Katumbi où de nombreux participants ont témoigné avoir été rémunérés pour leur présence. Ces pratiques soulèvent des inquiétudes quant à la sincérité et à l’éthique des candidats en lice, et mettent en lumière une tendance croissante à la manipulation de l’opinion publique à travers des moyens numériques.
L’impact de ces révélations sur le scrutin à venir reste à déterminer. Cependant, elles jettent une ombre sur la crédibilité des candidats de l’opposition et sur la transparence du processus électoral en RDC. Les citoyens congolais méritent une campagne électorale fondée sur des valeurs de vérité et d’intégrité, où les voix sont gagnées par la force de convaincre et le discernement de chacun.
Les autorités électorales et les organisations de surveillance sont appelées à intensifier leur vigilance et à prendre des mesures pour garantir un scrutin libre et équitable. Alors que la RDC se prépare à élire son prochain leader, la nécessité d’une politique transparente et responsable n’a jamais été aussi cruciale.
Équipe campagne FATSHI 20
There is no ads to display, Please add some