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Kinshasa/Santé: HPE ouvre un nouveau point de vente des jus Nounou à Mont-Ngafula
L’ONG Hygiène et la Protection de l’Enfant(HPE) a ouvert, depuis lundi 25 février 2019, un nouveau point de vente des jus Nounou, un produit qui améliore le quotidien des personnes anémiques, des femmes enceintes et personnes en période de convalescence.
Le nouveau point de vente de ce jus est installé dans la commune de Mont-Ngafula au quartier Cité Verte précisément à la clinique Promedis.
Le secrétaire général de l’ONG, Joseph Kayembe, a tenu à préciser, à cet effet, que ce n’est que le petit premier pas. « Nous envisageons mettre à la disposition des Kinois ce jus partout. Après Yolo au centre Mabanga, nous voici en ce jour à la Cité Verte à la clinique Promedis et nous irons voir d’autres hopitaux partenaire qui accepteront de mettre nos jus dans leur pharmacie », a-t-il appuyé.

Au sujet de l’oseille qui est la plante principale de la conception de ce jus, Mamy Bassembe, coordonnatrice de l’ONG, précise : « C’est vrai ce que les gens pensent de l’oseille. Notre Oseille de la RDC a été étudiée et on a compris qu’elle n’est pas bonne pour la santé sexuelle de l’homme. Nous utilisons ainsi celle de l’Afrique de l’ouest qui a été certifiée non néfaste par les scientifiques. Donc les hommes peuvent consommer ce jus sans craintes ».
Pour rappel, le jus Nounou a été validée et autorisée de vente par l’Institut de la recherche en sciences de la santé (IRSS) et lancé sur le marché sanitaire le 09 février 2019. Jusque-là les résultats sont bons, selon les malades qui en ont consommé.
Petit Ben Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Thérèse Kayikwamba Wagner brise le silence : “Je refuse que ma vie privée devienne un champ de bataille”
Au cœur d’une vive polémique alimentée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux au sujet de sa grossesse, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, est sortie de son silence. Dans une déclaration personnelle publiée ce vendredi, la cheffe de la diplomatie congolaise dénonce des “attaques diffamatoires” et des “propos mensongers” attentatoires à sa dignité et à celle de sa famille.
Des accusations en ligne et une riposte judiciaire annoncée
Depuis quelques jours, plusieurs vidéos et publications relayées sur les réseaux sociaux ont mis en cause la vie privée de la ministre, donnant lieu à une série de commentaires virulents, souvent teintés de misogynie et de sexisme.
Face à cette campagne de dénigrement, Thérèse Kayikwamba Wagner a annoncé avoir saisi le cabinet juridique ALTIUS, basé à Bruxelles, pour engager des poursuites judiciaires pour diffamation et atteinte à la vie privée.
Les premières actions cibleront, selon sa déclaration, Péro Luwara, responsable de la chaîne CPL TV opérant depuis la Belgique, Emmanuel Banzunzi de la chaîne Bishop National basée en Suède, ainsi que le site CongoIntelligence.com.
Elle indique par ailleurs que des démarches sont en cours auprès des plateformes numériques afin de faire supprimer les contenus mensongers et identifier les auteurs de leur diffusion et monétisation.
“Protéger ma famille et poursuivre mes fonctions en toute sérénité”
La ministre d’État affirme assumer “pleinement sa responsabilité de protéger son enfant” et de poursuivre son travail “avec sérénité et concentration”, soulignant que ces attaques ont tenté de “souiller un moment d’intimité et de joie familiale” et d’affaiblir sa voix dans l’exercice de ses fonctions diplomatiques.
“Au-delà de ma personne, cette action s’inscrit dans le combat de toutes les femmes contre les violences – qu’elles soient physiques ou verbales et contre le dénigrement sexiste encore présent dans nos sociétés”, a-t-elle déclaré, appelant à une prise de conscience collective sur le respect de la vie privée des femmes publiques.
Une mise au point dans un contexte délicat
Cette sortie intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, alors que la République démocratique du Congo fait face à la persistance des violences dans l’Est du pays et à des enjeux diplomatiques majeurs.
Thérèse Kayikwamba Wagner rappelle qu’elle entend se concentrer sur “la défense de la souveraineté nationale, la protection des populations et la recherche de la paix”, laissant à son équipe juridique “le soin de mener à terme le travail engagé” sur le plan judiciaire.
Une parole rare, un signal fort
Connue pour sa réserve médiatique, la ministre a voulu cette fois marquer un coup d’arrêt à ce qu’elle qualifie de “banalisation du mensonge”. Son message se veut à la fois personnel et symbolique : aucune femme, publique ou non, ne devrait voir sa vie privée transformée en champ de bataille.
Tchèques Bukasa
