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Kinshasa : Première rencontre officielle du Gouverneur ai, Gérard Mulumba

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Le Gouverneur ai de la ville de Kinshasa, Gérard Mulumba a tenu sa première réunion, ce vendredi 19 janvier 2024, à l’Hôtel de ville de Kinshasa, avec les bourgmestres, bourgmestres adjoints, chefs de quartiers et chefs de rues.

En effet, trois points essentiels ont fait l’objet de cette réunion stratégique, à savoir :
la mobilisation massive de la population pour la cérémonie de l’investiture du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, l’assainissement de la ville de Kinshasa, les embouteillages et le phénomène Kulunas dans la capitale.

S’agissant de l’assainissement de Kinshasa, le Gouverneur Mulumba a tapé du poing sur la table, en appelant ses collaborateurs à dégager tous les garages de fortune le long des routes.

Quant à la problématique des embouteillages et de l’insécurité compte tenu de l’activisme des kulunas, il a demandé à ses interlocuteurs de réfléchir pour amener leur pierre à l’édifice car, estime-t-il, c’est une situation qui touche tout le monde.

« Nous ne sommes pas dans la chasse ou dans un règlement de compte, contre qui que ce soit. Le Gouverneur Ngobila reste mon chef, nous devons le respecter car jusque-là, il jouit de la présomption d’innocence et moi je ne suis qu’un petit intérimaire », a-t-il indiqué.

Pour rappel, le Vice-Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gérard Mulumba dit Gecoco, assure l’intérim de son titulaire Gentiny Ngobila Mbaka, suspendu par le Ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi, après son invalidation par la Commission Electorale Nationale Indépendante.

Néanmoins, il s’observe actuellement, à l’Hôtel de ville, un bicephalisme à la suite de cette suspension. Deux correspondances sont parvenues à notre rédaction émises par ces deux responsables de la ville. La première, signée par Gentiny Ngobila et invitant les bourgmestres et leurs adjoints, les Chefs de quartiers et de rues, pour préparer la prestation de serment du Chef de l’Etat. La seconde, signée par Gérard Mulumba, pour la même raison.

Notons que cette situation entraîne le flou dans la mémoire collective des kinois et suscite une question fondamentale, à savoir : Qui dirige actuellement la ville de Kinshasa entre les deux ?

En guise de conclusion, retenons que Gérard Mulumba, en sa qualité de Gouverneur ai, a tenu sa première réunion dans les installations de l’Hôtel de ville de Kinshasa.

Pierre KAMBEYA/CONGOPROFOND.NET.

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RDC – Gouvernance : Polémique autour de la réhabilitation d’Honoré Mulumba à la tête du fonds forestier national

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Dans une décision controversée datée du 8 juillet 2025, le Conseil d’État a prononcé la réhabilitation d’Honoré MULUMBA KALALA à la tête du Fonds Forestier National (FFN), en dépit de lourdes accusations documentées dans plusieurs rapports d’audit. Cette décision a suscité une vive indignation au sein de la société civile et des observateurs de la gouvernance publique.

Deux rapports d’audit celui de la Cour des Comptes et celui du Collège des Commissaires aux Comptes dressent un tableau accablant de la gestion d’Honoré Mulumba. Il lui est notamment reproché d’avoir engagé des dépenses importantes sans autorisation du Conseil d’administration, comme l’ouverture irrégulière d’une antenne provinciale à Mbuji-Mayi ou encore l’exécution de budgets non approuvés.

L’audit révèle aussi de graves irrégularités telles que :
• Le financement de projets fictifs ou non éligibles à hauteur de plus de 4,9 millions USD ;
• L’octroi de fonds à 83 ONG sans agrément ministériel ;
• La passation de marchés publics sans appel d’offres, notamment pour des véhicules vétustes surfacturés.

Le Collège des Commissaires aux Comptes, quant à lui, a souligné un manque criant de transparence comptable, des justifications bancales pour des opérations financières importantes, et l’absence d’inventaire physique des biens de l’établissement.

Un retour controversé malgré les alertes

Malgré ces éléments accablants, le Conseil d’État a ordonné la réhabilitation de M. Mulumba, décision qualifiée par certains d’incompréhensible, voire de scandaleuse. D’après plusieurs sources proches du dossier, une somme suspecte avoisinant les 300.000 USD aurait été mobilisée dans les coulisses de cette institution judiciaire pour obtenir ce revirement.

La tutelle ministérielle avait pourtant déjà mis en garde contre la gestion solitaire et opaque du Directeur Général suspendu, soulignant son refus de transmettre des informations essentielles, comme les comptes bancaires du FFN ou la liste des ONG bénéficiaires.

Une atteinte grave à l’État de droit

Pour de nombreux analystes, cette décision porte un coup sérieux à la lutte contre la corruption et à la promotion de la bonne gouvernance en RDC. L’ingérence présumée de l’argent dans une institution aussi sensible que le Conseil d’État met en péril l’image et la crédibilité de l’État de droit congolais.

Des voix s’élèvent pour demander l’implication urgente des institutions de contrôle comme l’Inspection Générale des Finances (IGF), l’Agence Nationale de Renseignements (ANR), le Parquet et Interpol, afin de faire toute la lumière sur cette affaire et préserver les intérêts de la nation.

Vers une action judiciaire ?

Au regard de la gravité des faits documentés, nombreux sont ceux qui appellent à la publication officielle du rapport final de la Cour des Comptes et à l’ouverture d’une procédure judiciaire contre les responsables impliqués.

La réhabilitation d’Honoré Mulumba pourrait bien devenir le symbole d’un système judiciaire sous influence, à moins que les autorités compétentes ne prennent les mesures nécessaires pour redresser la situation.

Désiré Rex Owamba/Congoprofond.net

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