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Kinshasa : Les bourgmestres sensibilisés sur l’importance du dépistage de la drepanocytose avant le mariage

Sur initiative de Bernadette Mpundu, présidente de l’ONG/Action contre la drepanocytose (ACD), les bourgmestres de 24 communes de la ville de Kinshasa ont été sensibilisés ce vendredi 26 juillet 2019, sur l’importance du dépistage de la drepanocytose avant d’officier les mariages civils. Ce, dans l’objectif de réduire le taux d’infections de cette maladie.
Dans son allocution tenue dans la salle André Kimbuta de l’hôtel de ville de Kinshasa, Bernadette Mpundu a indiqué qu’il est important que les bourgmestres deviennent les partenaires de la sensibilisation de la drepanocytose. À l’en croire, ce sont les bourgmestres qui unissent les familles congolaises. » Nous savons tous que la famille est le noyau de la société, nous donnons beaucoup d’importances à la famille », a-t-elle laissé entendre.

Les Bourgmestres de la ville de Kinshasa
Soutenant que si nous voulons préserver nos familles des calamités génétiques, il faut le que les autorités municipales municipales deviennent notre porte-voix de sensibilisation.
De son côté, le ministre provincial de l’intérieur, Dolly Makambo, a souligné qu’il n’y a pas encore des lois, « nous ne devons miser que sur la sensibilisation de la population qui aura beaucoup plus d’effets avant, pendant et après le mariage.
En sa qualité de patron de la territoriale de la ville province de Kinshasa, Il a promis de faire le suivi au niveau des officiers de l’État-civil, car, dit-il, ce sont eux le premier courrois de transmission de ce message à travers les mariages qu’ils sont en train d’officiers.
Docteur Fotto Esoti Patricia a révélé les chiffres liés à cette maladie en Republique Democratique du Congo: 20 à 30% sont porteurs de la drepanocytaire. 2 à 3% d’enfants naissent drepanocytaires et chaque année la République démocratique du Congo compte 50.000 enfants drepanocytaires. D’où, elle salue l’initiative et rappelle l’importance de la sensibilisation.
De son côté, parlant au nom de ses collègues, le doyen des bourgmestres a promis dès aujourd’hui d’introduire la notion du dépistage de la drepanocytose dans le mariage. Profitant de l’occasion, Il a demandé aux organisateurs ét aux autorités d’augmenter davantage les nombres de supports à afficher dans leurs différentes installations de travail.
MUAMBA CLÉMENT/CONGOPROFOND.NET
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Célébration de 10 ans du Code des Assurances : « bilan et perspectives pour un secteur plus résilient »

Le ministère des Finances, en collaboration avec l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), a célébré ce mercredi 19 mars 2025, le 10ᵉ anniversaire de la promulgation du Code des Assurances en République Démocratique du Congo. Placée sous le thème « 10 ans du Code des Assurances : Bilan, enjeux et perspectives pour un secteur d’assurance plus résilient et inclusif », cette conférence a réuni les principaux acteurs du secteur afin d’évaluer les progrès réalisés et les défis restants. L’événement s’est tenu au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale, en face du Palais du Peuple.
La rencontre a débuté par le mot de bienvenue prononcé par le Directeur de cabinet du ministre des Finances, qui a souligné l’importance de cette commémoration pour le développement du secteur des assurances en RDC.
Prenant la parole, le Professeur Émérite Gérard Balanda Mikuin, avocat au barreau près la Cour de cassation et Conseil d’État, est revenu sur l’histoire de la Société Nationale d’Assurances (SONAS), créée en 1966. Il a précisé que contrairement à certaines idées reçues, la SONAS n’avait jamais bénéficié de fonds publics pour son lancement.
« Sa création a été financée par des fonds propres de son premier Directeur Général, Baudouin Kabisi et de son assistant », a-t-il affirmé.
De son côté, J.B. Dinanga, représentant du président de l’Association des Contrôleurs des Assurances en Afrique Centrale (ACAC), a mis en lumière le faible taux de pénétration des assurances dans le pays.
« Le taux de pénétration des assurances reste faible, alors que les dégâts sont nombreux. La solution est de renforcer le contrôle des assurances obligatoires », a-t-il plaidé.
Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde a pris la parole pour présenter un état des lieux du marché des assurances en RDC, mettant en avant les progrès réalisés depuis la libéralisation du secteur. Il a notamment insisté sur : L’augmentation du nombre de sociétés d’assurance depuis l’ouverture du marché, ce qui a permis une plus grande diversité d’offres et une meilleure couverture des risques, des défis liés à l’application effective des assurances obligatoires, pointant du doigt la nécessité d’un contrôle accru pour garantir le respect des obligations légales, L’importance de l’éducation financière et de la sensibilisation du public afin de renforcer la culture de l’assurance en RDC et les perspectives d’avenir, avec l’ambition de rendre le secteur plus inclusif et de favoriser son expansion à travers des réformes adaptées.
Bilan et perspectives : la vision de l’ARCA
L’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) a présenté un rapport détaillé sur les évolutions du marché congolais de l’assurance au cours des dernières décennies. Parmi les points essentiels, il a été souligné : l’essor des sociétés privées d’assurance, qui ont contribué à dynamiser le secteur et à améliorer la qualité des services, le renforcement du cadre réglementaire, avec des réformes visant à garantir plus de transparence et de fiabilité dans les transactions et les défis structurels, notamment la nécessité d’accroître la pénétration des assurances dans l’économie nationale et de mieux protéger les assurés.
En conclusion, le ministère des Finances et l’ARCA ont insisté sur l’importance de poursuivre les efforts pour moderniser et solidifier le secteur. Un point de presse a été tenu à l’issue de la cérémonie par les directeurs généraux et directeurs généraux adjoints de l’ARCA, réitérant les principaux messages évoqués lors de la conférence.
Cette célébration des 10 ans du Code des Assurances marque ainsi une étape clé dans la construction d’un marché d’assurance plus robuste et mieux adapté aux réalités économiques du pays.
Dorcas Mwavita/CongoProfond.net
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