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Kinshasa : L’ASJICA dote l’EP 4 Matonge d’une nouvelle infirmerie
C’est dans une joie énorme que les élèves de l’école primaire 4 Matonge ont reçu, ce samedi 26 mars, des mains des anciens stagiaires de l’Agence japonaise de coopération internationale (ASJICA) un lot de médicaments, des matériaux de labo, une armoire, des chaises, etc.
Soucieux d’améliorer les conditions de santé des élèves congolais, les anciens stagiaires de cette organisation passent à l’exécution du projet :”École gratuite- soins de secours gratuits” dont l’EP4 Matonge, dans la commune de Kalamu, est l’école pilote.
Sur fond d’une saynète, les élèves de ladite école ont tenu à démontrer, devant les membres de l’ASJICA, les représentants de la JICA et les autorités de l’école, l’importance d’une nouvelle infirmerie au sein de leur école. Pour eux et leurs bienfaiteurs, des problèmes de santé survenus à l’école constituent la cause principale de l’absentéisme en milieu scolaire. La meilleure manière d’y remédier est de doter des écoles d’équipements qu’il faut. “Le pas vers des soins de santé meilleurs en milieu scolaire, fait aujourd’hui par nous, a été motivé par ce qu’on nous avons vu en dehors du pays plus précisément au Japon…C’est ainsi que nous demandons aux autorités ainsi qu’aux personnes de bonne foi de ne pas hésiter à mettre la main dans la patte afin de fournir à nos élèves une éducation de qualité”, a déclaré le président de l’Association des anciens stagiaires de la JICA.
Quant à la directrice, chef d’établissement de l’École primaire 4 de Matonge, elle a tenu à féliciter cette belle initiative de l’implantation des infirmeries dans le milieu scolaire. “J’apprécie hautement cette initiative et je remercie la JICA qui ne cesse d’appuyer des nombreux projets en RDC. Et je rassure de veiller personnellement à la meilleure utilisation des matériaux mis à notre disposition”, a-t-elle appuyé.
A noter que la JICA est l’une des plus grandes agences bilatérales du monde soutenant le développement socio-économique des pays en développement dans différentes régions du monde.
Dorcas Ntumba/CONGOPROFOND.NET
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N’Djili : Victime des Kulunas, une famille porte plainte contre un commandant de la police pour non assistance en personnes en danger
Au moins 16 personnes non identifiées, munies d’armes blanches, ont pénétré dans une parcelle à N’Djili, aggressant une famille. Bilan : 2 jeunes filles violées dont l’une de 23 ans, une maman tabassée, plus de 2000$ volés, 11 téléphones emportés, ordinateurs et les télévisions de deux maisons dérobés. Ce drame s’est déroulé dans la nuit du mercredi à jeudi aux alentours de 03 heures du matin, dans la commune de N’Djili au Quartier 13, non loin d’un poste de la police et du bureau du quartier.
La rédaction de CONGOPROFOND.NET qui s’est rendue sur le lieu de cette tragédie, a recueilli les témoignages des victimes.
D’après l’une des victimes violées, ces kulunas avaient pour objectif de récupérer l’argent et tous les biens de valeurs.
« Nous dormions, aux alentours de 3 heures du matin et avons attendu des gens dehors menaçant nos portes de deux maisons pour entrer. Ils ont cassé les antivols, puis ont tout détruit jusqu’à entrer dans la maison pour accomplir leur sale besogne…“, a-t-elle révélé.
Puis d’ajouter : “Nous ne sommes pas loin d’un poste de la police. C’est juste une avenue après nous. Ce n’est pas situations la première fois sur notre avenue. Depuis le mois de juillet jusqu’à ce mois d’octobre, nous comptons déjà 7 situations de la sorte. La police a été contacté mais elle ne vient toujours pas”.
” Nos voisins lorsqu’ils ont entendu nos cris, ont commencé a appeler tous les contacts laissés par la police de proximité, malheureusement aucun ne passait. C’est de cette façon qu’ils ont appelé le District, mais sans succès. Personne n’est venue nous porter secours…”, a renseigné une autre victime.
“ Le matin du jeudi à 06 heures, nous nous sommes rendus à la police pour leur faire part, ils ont promis de venir à 09 heures. Nous n’avons vu personne. A 13 heures, des journalistes de rédaction BOSOLO NA POLITIK sont passés à la maison, puis se sont rendus à la police pour les appeler, mais sans suite. À 18 heures, des éléments de la police nous demandent de faire nous même notre propre plainte, eux mettront juste leur sceau”.
Face à cette irresponsabilité, les victimes ont décidé de recourir aux plus hautes autorités competentes et de porter plainte contre ce commandant qui gère ce poste de police de leur quartier.
Notons que jusqu’au moment où cet article est mis en ligne, les enquêtes sur les contours de cette razzia n’ont pas toujours débuté.
Glody Bukasa Mawila/ CONGOPROFOND.NET
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