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Environnement

Kinshasa : Lancement des Outils pour les paiements pour services environnementaux en afrique centrale

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Les travaux des assises interministérielles internationales sur le déploiement des paiements pour services environnementaux (PSE) en Afrique centrale se sont clôturés le mercredi 29 janvier à Kinshasa. Cet événement a réuni les six pays du bassin du Congo, mobilisés pour la préservation des forêts et la lutte contre le changement climatique.

Sous l’impulsion de la ministre d’État à l’Environnement et au Développement Durable, Eve Bazayiba Masudi, cet atelier a été organisé en partenariat avec les institutions CAFI et UNOPS. Il a rassemblé des ministres des Forêts, de l’Environnement, de l’Agriculture, des Finances et de l’Aménagement du Territoire, accompagnés d’experts et de partenaires nationaux et internationaux.

Pendant trois jours, les participants ont travaillé à l’élaboration d’une feuille de route pour déployer les PSE à grande échelle en Afrique centrale.

L’un des moments forts de cette rencontre a été le lancement de nouveaux outils dédiés à la gestion des PSE, utilisant des technologies de pointe.

1. Le premier est un outil de gestion conçu pour assurer une gestion efficace et transparente des données liées aux PSE, depuis l’inscription des bénéficiaires jusqu’à la passation des contrats, le suivi des actions et les paiements.

2. Le second, baptisé « Ground Impact », est un outil de planification des PSE, applicable à la fois pour chaque pays partenaire et pour l’ensemble de la région.

« Cet outil de planification des PSE, ‘Ground Impact’, nous permettra d’évaluer le potentiel de déploiement des PSE, d’estimer l’ampleur des actions nécessaires, de planifier les bénéfices sociaux – c’est-à-dire calculer le nombre d’individus, de familles et de communautés qui pourraient en bénéficier, ainsi que de déterminer les paiements et autres revenus. Cet outil facilitera également le dialogue entre les autorités et leurs partenaires, et appuiera les prises de décision. », a expliqué Eve Bazayiba Masudi dans son allocution.

Les paiements pour services environnementaux sont des mécanismes économiques destinés à restaurer ou maintenir des écosystèmes d’où la société tire des bénéfices directs, tels que la préservation de la qualité de l’eau, le stockage de carbone et la protection de la biodiversité.

Les actions des agriculteurs qui participent à ces initiatives sont qualifiées de services environnementaux, et ces dispositifs visent à orienter les comportements agricoles vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement.

Les six pays participants à cette conférence interministérielle étaient le Cameroun, la République Centrafricaine (RCA), la République du Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale et la République Démocratique du Congo, pays hôte.

Avec ce lancement, l’Afrique centrale marque un tournant dans l’intégration de mécanismes innovants pour la gestion durable de ses ressources naturelles et la préservation de son environnement

Exaucé Kaya

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Environnement

Technologie verte : le groupe singapourien MM prêt à appuyer la vision de la ministre de l’environnement

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La ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Nouvelle Économie du Climat, Marie Nyange Ndambo, a reçu en audience, mercredi 8 octobre, une délégation du groupe singapourien MM, conduite par son directeur général, Manoj Vembu.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération internationale pour l’intégration de la technologie dans la gestion durable des ressources environnementales en République démocratique du Congo.

Séduit par la vision de la ministre Marie Nyange Ndambo, le dirigeant du groupe MM a réaffirmé la volonté de son entreprise d’apporter des solutions technologiques innovantes pour accompagner la transformation du secteur environnemental congolais.
Selon lui, cette ambition rejoint la vision du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui prône un développement durable et inclusif, fondé sur la transparence et la valorisation des ressources naturelles du pays.

Manoj Vembu a présenté trois axes majeurs de collaboration :
1. L’intégration de la technologie comme levier de transparence et de performance dans la gestion environnementale ;
2. La valorisation des ressources congolaises sur le marché international, afin de générer davantage de bénéfices pour le pays ;
3. Une approche internationale et durable, plaçant la RDC au cœur des échanges mondiaux autour de l’économie verte.

Pour la ministre Marie Nyange Ndambo, cette rencontre marque une étape clé dans la concrétisation de la Nouvelle Économie du Climat. Elle a salué la réactivité du groupe singapourien et sa volonté de contribuer activement à la transition écologique de la RDC.

Cette collaboration émergente entre le ministère de l’Environnement et le groupe MM symbolise un tournant stratégique vers un modèle de développement durable, fondé sur l’innovation, la coopération et le progrès partagé.

Dorcas Mwavita

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