Face aux difficultés économiques et à la rareté de clients, les prostituées congolaises ont trouvé un moyen de tirer doublement profit des hommes qui sollicitent leurs services.

Ces filles de joie n’hésitent plus à droguer leurs partenaires occasionnels en usant des puissants somnifères. Ensuite, elles les dépouillent de leurs argents et autres biens trouvés en eux: téléphone, cartes de crédit, bijoux, etc.

C’est ce qui a été rapporté à CONGOPROFOND.NET par un client, père de famille de surcroit, qui est allé déposer sa plainte au commissariat de Matonge/Kalamu, après avoir été victime de ce forfait.

Habitant le quartier Diomi dans la commune de Ngiri-Ngiri, ce dernier s’est fait dépouiller alors qu’il envisageait d’avoir des rapports avec une travailleuse du sexe qu’il a rencontrée le long de la rivière Kalamu vers 21h00.

Le client affirme avoir été dépouillé après avoir ingurgité des somnifères introduits dans sa bière sans qu’il le sache.

« J’ai rencontré la fille de joie le long de la rivière Kalamu au quartier Matonge. Elle m’a conduit dans un hôtel où j’ai payé après avoir négocier le prix avec elle.
Nous étions dans la chambre pour « conclure » lorsque je me suis déplacé vers les toilettes pour me soulager et changer mes habits.
J’avais ma bière ouverte sur la table à côté du lit. Après avoir vidé ma vessie, j’ai enlevé mes chaussures et mon pantalon et puis j’ai bu ma bière d’un trait.

Aussitôt j’ai senti mes yeux devenir lourds, je suis devenu très fatigué d’un coup et le sommeil m’a emporté rapidement.

À mon réveil près de 8h du temps après, mon argent, mon téléphone, mes chaussures, tout avait disparu ! « , a-t-il raconté.

Notons que généralement les clients victimes de ces vols ne portent pas plainte par ce que généralement mariés ou en couple.
De fois, ce sont des politiciens et des célébrités connus qui ne veulent pas ebruiter des telles affaires.

Dans les communes telles que Gombe et Barumbu, notamment à Bon marché, les hommes pleins aux as sont generalement ciblés dans les endroits comme « les boîtes de nuit, les casinos et salles de jeux ou les snacks, grands restaurants, et les bars des quartiers chics », a déclaré une fille de joie qui a requis l’anonymat.

Les expatriés et les touristes ne sont pas épargnés. Les prostituées sont à leur affût comme les lions qui guettent les antilopes.

Généralement les Ambassades préviennent les touristes sur ces genres d’abus.

Bishop Mfundu/CONGOPROFOND.NET