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Kinshasa : des anciens du collège St Joseph/Elikya communient et lancent un nouveau site web

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Les anciens élèves du collège Saint-Joseph/Elykia se sont retrouvés, ce dimanche 24 mars 2019, à l’hôtel Béatrice à Gombe dans le cadre d’une cérémonie d’échange des vœux.

Toutes promotions confondues, ces anciens élèves, ont inscrit l’événement dans la logique de perpétuer leur attachement à leur « Alma mater ». Leur crédo: garder toujours haut la bonne image de la première école de la capitale.

Dans son allocution, le président du Cercle ses anciens élèves du collège Et Joseph/Elikya( CAC/Asbl), l’Ir Blaise Mompere, a rappelé à l’assistance le double objectif de cette structure quarantenaire: soutenir l’école et resserrer les liens intergénérationels de ses membres.

Ir Blaise Mompere, président du CAC

Tout en énumérant les grandes réalisations de son comité, notamment la dotation d’une personnalité juridique à l’association, la perpétuation du Prix Père Raphaël de la Kethulle, le lancement d’un nouveau site, l’appui au centre de santé de l’école, etc., Blaise Mompere a fustigé la faible participation financière des membres aux activités du CAC.  » Nous attendons de vous vos cotisations, vos libéralités et que sais-je encore pour renflouer notre caisse ! », a-t-il martelé.

Abordés par CONGOPROFOND.NET, quelques membres de cette organisation ont donné leurs impressions sur la vision du CAC. Patrick Mukendi Tshizemba a déclaré qu’il était très touché par l’organisation. « Nous avons créé de nouvelles amitiés. C’est une bonne chose que le CAC continue de cultiver l’esprit de solidarité entre les générations et joue effectivement son rôle de catalyseur des valeurs morales, chrétiennes et intellectuelles reçues de notre de nos formateurs imprégnés de l’esprit de l’Eglise. L’essentiel est qu’à la prochaine fois, nous soyons nombreux à cette activité », s’est-il exprimé.

Jeff Ciamala, quant à lui, a souligné que le collège constitue déjà une grande famille. « C’est très intéressant parce que c’est une occasion de se retrouver avec tous les Caciples et de partager non seulement un verre, mais aussi nos expériences après ces années d’études. Dans les occasions pareilles malgré nos agendas surchargés, l’occasion nous est offerte de nous rencontrer avec nos ainés par exemple de la promotion de 1948 et nos petits frères des promotions récentes ».

Invité par ses camarades, le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, n’a pas pu se présenter, car en partance pour Kigali dans un forum économique. Toutefois, Jeff Ciamala a fait noter que le 5ème président actuel de la RDC mérite le soutien de tous les caciples, car dit-il, il est aussi ressortissant de cette école qui fait la fierté de la capitale. D’où son exhortation à tous les ressortissants du collège Saint Joseph de soutenir leur « petit, ami et grand-frère », selon des promotions, à réussir son quinquennat.


Nouveau site web

Le CAC a aussi, au court de cette même cérémonie, présenté son nouveau site internet www.cacmonde.com

L’objectif, selon son concepteur, Yves Kota Kamanda, est de vulgariser auprès d’un large public les activités et perspectives du cercle et de donner l’information à tous les caciples éparpillés dans le monde.

Il sied de signaler que la soirée s’est terminée en beauté avec une nourriture saine et une agrémentation en musique du groupe Grand Zaïko de Pépé Felly Manuaku.

 

Petit Ben Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà

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Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.

À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »

Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.

A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».

« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.

Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.

Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.

« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »

Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.

Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.

Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.

RFI


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