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Kinshasa : dépôt officiel du projet de reddition des comptes de l’exercice 2019 à la cour des comptes
L’argentier provincial de Kinshasa, Jean Ngoy Mvunzi, a déposé ce mardi le projet de reddition de l’exercice 2019 à la cour des comptes à Kinshasa en tenant compte des remarques formulées lors de l’analyse du projet de reddition des comptes 2018 pour corriger celui-ci.
L’occasion faisant le larron, le ministre provincial de Kinshasa a affirmé que le projet d’édit budgétaire exercice 2021 est d’ores et déjà prêt. Il ne reste que de programmer le dépôt à l’assemblée provinciale.

Satisfait de ce devoir, le premier président de la Cour des comptes, Ernest Izemenga Nsaa-Nsaa n’a pas manqué à dire. Il a déclaré que les citoyens sont contents lorsqu’ils voient leurs dirigeants rendre compte de leur gestion.
Pour lui, c’est comme cela que nous félicitons les provinces pour cet exercice bien qu’elles soient en retard par rapport au délai du dépôt.
Baby Mosha/Congoprofond.net
Actualité
Briser les tabous autour de la santé sexuelle : un défi pour la presse à Lubumbashi
Plus d’une vingtaine de journalistes de Lubumbashi ont pris part, du mardi 4 au mercredi 5 novembre, à un atelier de formation axé sur les Droits à la santé sexuelle et reproductive (DSSR). Organisée à l’hôpital général Jason Sendwe par le Réseau des journalistes pour la santé sexuelle et reproductive (RJSSR), avec l’appui de l’organisation Marie Stopes International (MSI), cette session visait à renforcer les capacités des professionnels des médias dans la promotion d’une information juste et responsable sur les questions de santé sexuelle.
Pendant deux jours, les échanges ont porté sur les différentes formes de violences basées sur le genre (VBG), notamment la violence physique, psychologique, morale, le harcèlement et les agressions sexuelles. Des phénomènes encore fréquents dans les milieux professionnel, scolaire et communautaire, où les femmes demeurent particulièrement vulnérables.
Les discussions ont également mis en lumière la problématique des avortements clandestins, pratiqués dans des conditions précaires et souvent mortelles. Selon les organisateurs, informer correctement le public sur les méthodes d’avortement sûres et encadrées constitue une mesure essentielle pour réduire la mortalité maternelle. En ce sens, le Protocole de Maputo, ratifié par la RDC, autorise l’interruption volontaire de grossesse en cas de viol, d’agression sexuelle ou de danger pour la santé physique et mentale de la femme, à condition que son consentement éclairé soit respecté.
Les participants ont aussi été sensibilisés aux risques liés à certaines pratiques traditionnelles d’avortement, telles que la consommation de plantes ou le curetage artisanal, pouvant entraîner des complications graves, voire la stérilité ou la mort.
Autre thème central abordé : la masculinité positive, qui promeut l’implication des hommes dans la lutte pour l’égalité des sexes et le respect des droits des femmes. Les formateurs ont, en parallèle, dénoncé la masculinité dite « négative », source de domination et de discrimination.
Au terme de la formation, les journalistes ont été appelés à relayer, dans leurs productions médiatiques ( émissions, reportages ou articles ), les messages essentiels reçus. Une manière de contribuer, par la force de l’information, à bâtir une société plus équitable, où la santé sexuelle et reproductive devient un droit effectif pour toutes les femmes.
Patient Mubiayi MBY
