Actualité
Kinshasa, capitale internationale de Salsa-Kizomba-Zook en avril
Des danseurs internationaux, spécialisés en danses latines & afro caribéenes, seront à Kinshasa, du 25 au 28 Avril 2019 au Kempiski fleuve Congo hôtel.
Ces artistes vont, non seulement livrer des spectacles, mais aussi dispenser des cours de Kizomba, Salsa et Batchata.
Dans le lot, il y a, pour la salsa et bachata, Eddie Torres JR (New-York, Etats-Unis), Myke & Maureen (Lanarca, Chypres), Alegria Dance Company (Montpellier, France), Falco (Barcelone, Espagne), Vito & Stefania, Matteo & Federica (Bari, Turin Italie), et Othman & Diana (Madrid, Espagne).
Quant aux artistes Afro kizomba, des noms tels que Atim (Paris, France), Nuno & Nagylia (Porto, Portugal), Tony Pirata & Lydia, Mandela & Aline (Porto, Portgal), Chris Py & Vali (Sydney, Australie), etc. figurent sur la liste.
Pour rappel, le Kizomba est un genre musical et de danse originaire d’Angola. Ce terme provient de l’expression linguistique Kimbundu, qui signifie « fête ». Kizomba en tant que danse est née dans les années 80, à Luanda, après de grandes influences musicales du Zouk (Antilles). La danse Kizomba est une danse sensuelle qui repose essentiellement sur la connexion des partenaires. Elle doit son succès plus à sa musicalité. Elle décrit les musiques comme belles et poignantes.
Associée actuellement aux danses latines, bien qu’elle n’en soit pas une historiquement, kizomba est une danse lente, sensuelle et simple. C’est ce qui a accéléré sa notoriété et permis aux débutants de profiter du plaisir de la danse sociale plus rapidement qu’en salsa ou bachata.
CONGOPROFOND.NET
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À la Une
Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo : Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université
L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.
Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.
Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.
Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.
Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.
Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.
Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).
Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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