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Kimbanseke : « Kaniama Kasese », » Tshiombitshio » et une cinquantaine d’autres Kulunas dans le filet de la police !
La Police Nationale Congolaise ( PNC) de la commune de Kimbanseke a lancé, depuis le 16 avril dernier, une opération ciblée de traque des malfaiteurs écumant le quartier Kingasani.
Travaillant en étroite collaboration avec les chefs des avenues ainsi que des anonymes qui se sont portés volontaires pour dénoncer les « Kulunas » de cette partie de la ville, la PNC a réussi un joli coup de filet en mettant hors état de nuire ces inciviques.
En effet, depuis le début de cette opération, plus de 50 Kulunas sont aux arrêts. Parmi eux, des célèbres brigands comme « Nkela », « Tshiombitshio », « Kaniama Kasese », etc.
Notons que ces arrestations passent par une vérification minutieuse des limiers de la police avant le transfert des personnes accusées au parquet.
Plusieurs parents réclament tout de même leurs enfants clamant leur innocence malgré des nombreux témoignages les accablant.
Il convient de souligner que plusieurs victimes se rétractent pour confirmer leurs plaintes craignant des représailles des Kulunas encore en liberté. Certaines, parmi elles, ignorant des procédures judiciaires, hésitent à l’idée de dénoncer les attaques subies par les Kulunas pour des raisons inavouées. Conséquence : certains criminels sont immédiatement relaxés faute de plaignants.
Ainsi, la Police lance un appel à tous les victimes et témoins des diverses violations de passer, sans crainte, aux bureaux de l’Etat afin de témoigner pour permettre à la justice de faire correctement son travail.
Enfin, le chef de la police de Kingasani a lancé un cri de détresse à sa hiérarchie pour un renforcement de son effectif pour un rendement de qualité dans son opération de traque des Kulunas.
Plamedie KILUMBU/CONGOPROFOND.NET
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Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo : Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université
L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.
Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.
Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.
Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.
Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.
Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.
Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).
Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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