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Kibali Gold Mine : le gouv’ Christophe Nangaa veut croquer les 15% des ETD !

Les masques viennent de tomber sur les intentions réelles ou supposées du gouverneur du Haut-Uele Christophe Nangaa de vouloir tripatouiller la redevance minière de l’ordre de 15% que l’entreprise Kibali Goldmining doit aux entités territoriales décentralisées.
L’alerte a été sonnée par la coordination territoriale de la société civile forces vives de Faradje via une lettre datée du 21 aout 2019 que le Barometreonline a pu consulter et dont l’objet en concerne est intitulé : « dénonciation sur l’empiétement par la Province du Haut-Uélé de la part des 15% de la redevance minière des Entités décentralisées de Faradje ».
Après avoir eu surement vent des manœuvres dilatoires du gouverneur de province, le trop controversé Christophe Nangaa à travers ses deux lettres toutes datées du 24 juin 2019 adressées au Directeur général de Kibali Gold Mines SA demandant avec pression la libération des fonds de la redevance minière due aux entités territoriales décentralisées, la coordination de la société civile/forces vives de Faradje via son coordonnateur Rigobert Madrakele Kaloma, est montée sur ses grands chevaux pour dénoncer ce qu’elle qualifie « empiètement de la province du Haut-Uélé de la part des 15% de redevance minière des entités territoriales décentralisées de Faradje ».
En effet, rappelle-t-on, il y a si peu de temps que s’est tenu à Durba un atelier animé par un groupe d’experts en mine composé d’avocats qui ont interprété la loi n°007/2002 du 11 juillet 2002 portant code minier tel que modifié et complété par la loi n°18/001/ du 09 mars 2018, spécialement l’article en rapport avec la redevance minière.
A l’issue des débats à bâton rompus, indique-t-on, il a été unanimement accepté par les parties prenantes que les 15% des redevances minières de Kibali Gold Mine reviennent aux six entités territoriales décentralisées couvert par le rayon d’activités de ladite entreprise et ce, au prorata de l’ampleur actuelle des activités minières évaluées, en territoires de Watsa et de Faradje.
Selon les sources de la coordination de la société civile, il est rapporté que ces dispositions n’ont guère rencontré l’assentiment de l’autorité provinciale qui rêvait se constituer une véritable fortune avec cette manne pour assurer ses arrières une fois à la fin de son mandat.
*Ironie du sort*
La coordination de la société civile de Faradje veille au grain. Cette tricherie ne passera pas sous silence étant donné qu’elle est une structure citoyenne.
C’est pourquoi qu’elle a pris ses responsabilités en mains pour s’opposer catégoriquement à une démarche qui conduirait le gouverneur Nangaa à poser des actes qui énerveront l’article 242 du code minier dont l’interprétation ne peut donner lieu à aucune ambigüité.
Par contre, la coordination de la société civile de Faradje se dit prête à soutenir les actions de réhabilitation des infrastructures routières que l’exécutif provincial a commencé en territoire de Faradje et ce, à la seule condition qu’il fasse avec des ressources financières reconnue à la province via les taxes légaux.
Au finish, en gardien du temple, la coordination de la société civile de Faradje demande à l’entreprise Kibali Gold Mine d’observer scrupuleusement l’article 242 du code minier, de peur de lui tirer des ennuis avec les communautés riveraines avec qui, est obligé de vivre chaque jour en paix.
Dans la foulée de ce feuilleton qui sent le roussi de la tricherie et du détournement des deniers publics à mille lieux, il est rappelé que rien de tel n’a été fait par le passé avec les redevances versées sous l’ancien gouverneur Lola Kisanga.
La pression que Christophe Nanga est entrain d’exercer sur le Dg de Kibali Gold Mine cache effectivement sa boulimie d’argent de vouloir ponctionner sur ces 15%. Ca ne passera pas, répète-t-on en tue tête.
Jeff Saile/LE BAROMETRE
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Célébration de 10 ans du Code des Assurances : « bilan et perspectives pour un secteur plus résilient »

Le ministère des Finances, en collaboration avec l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), a célébré ce mercredi 19 mars 2025, le 10ᵉ anniversaire de la promulgation du Code des Assurances en République Démocratique du Congo. Placée sous le thème « 10 ans du Code des Assurances : Bilan, enjeux et perspectives pour un secteur d’assurance plus résilient et inclusif », cette conférence a réuni les principaux acteurs du secteur afin d’évaluer les progrès réalisés et les défis restants. L’événement s’est tenu au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale, en face du Palais du Peuple.
La rencontre a débuté par le mot de bienvenue prononcé par le Directeur de cabinet du ministre des Finances, qui a souligné l’importance de cette commémoration pour le développement du secteur des assurances en RDC.
Prenant la parole, le Professeur Émérite Gérard Balanda Mikuin, avocat au barreau près la Cour de cassation et Conseil d’État, est revenu sur l’histoire de la Société Nationale d’Assurances (SONAS), créée en 1966. Il a précisé que contrairement à certaines idées reçues, la SONAS n’avait jamais bénéficié de fonds publics pour son lancement.
« Sa création a été financée par des fonds propres de son premier Directeur Général, Baudouin Kabisi et de son assistant », a-t-il affirmé.
De son côté, J.B. Dinanga, représentant du président de l’Association des Contrôleurs des Assurances en Afrique Centrale (ACAC), a mis en lumière le faible taux de pénétration des assurances dans le pays.
« Le taux de pénétration des assurances reste faible, alors que les dégâts sont nombreux. La solution est de renforcer le contrôle des assurances obligatoires », a-t-il plaidé.
Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde a pris la parole pour présenter un état des lieux du marché des assurances en RDC, mettant en avant les progrès réalisés depuis la libéralisation du secteur. Il a notamment insisté sur : L’augmentation du nombre de sociétés d’assurance depuis l’ouverture du marché, ce qui a permis une plus grande diversité d’offres et une meilleure couverture des risques, des défis liés à l’application effective des assurances obligatoires, pointant du doigt la nécessité d’un contrôle accru pour garantir le respect des obligations légales, L’importance de l’éducation financière et de la sensibilisation du public afin de renforcer la culture de l’assurance en RDC et les perspectives d’avenir, avec l’ambition de rendre le secteur plus inclusif et de favoriser son expansion à travers des réformes adaptées.
Bilan et perspectives : la vision de l’ARCA
L’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) a présenté un rapport détaillé sur les évolutions du marché congolais de l’assurance au cours des dernières décennies. Parmi les points essentiels, il a été souligné : l’essor des sociétés privées d’assurance, qui ont contribué à dynamiser le secteur et à améliorer la qualité des services, le renforcement du cadre réglementaire, avec des réformes visant à garantir plus de transparence et de fiabilité dans les transactions et les défis structurels, notamment la nécessité d’accroître la pénétration des assurances dans l’économie nationale et de mieux protéger les assurés.
En conclusion, le ministère des Finances et l’ARCA ont insisté sur l’importance de poursuivre les efforts pour moderniser et solidifier le secteur. Un point de presse a été tenu à l’issue de la cérémonie par les directeurs généraux et directeurs généraux adjoints de l’ARCA, réitérant les principaux messages évoqués lors de la conférence.
Cette célébration des 10 ans du Code des Assurances marque ainsi une étape clé dans la construction d’un marché d’assurance plus robuste et mieux adapté aux réalités économiques du pays.
Dorcas Mwavita/CongoProfond.net
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