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Katumbi prévient Tshisekedi : « Ce sera le bilan de l’UDPS et non de la coalition FCC-CACH »

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Une année après son retour de l’exil, le leader de « Ensemble pour la République » a, au cours d’un entretien qui sera diffusé ce dimanche 24 mai 2020 sur les antennes de télévisions congolaises, d’après un de ses collaborateurs, abordé toutes les questions brûlantes du moment sans détour.

Depuis son village de Kashobwe, le numéro Un du TP Mazembe a fait savoir que le bilan de la gestion du pays de 2019 à 2023 sera attribué à l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et non à la coalition avec l’ancien Chef de l’État Joseph Kabila.

Moïse Katumbi conseille ainsi le parti au pouvoir et le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, à travailler d’arrache-pied pour répondre aux préoccupations de la population.

« Le bilan 2019 jusqu’à 2023 c’est un bilan de l’UDPS et non de la coalition FCC-CACH. C’est un conseil que je donne à mes frères de l’UDPS et au président de la République parce qu’en 2023, les gens ne diront pas que c’est le résultat de la coalition. Non, ils vont voir celui qui est au sommet “, a-t-il déclaré.

Abordant le sujet lié à la coalition « Lamuka » qui avait soutenu la candidature de Martin Fayulu à la présidentielle du 30 décembre 2018, Moïse Katumbi rappelle que malgré les divergences, Lamuka reste une famille et ils sont tous membres.

« Mon frère Jean-Pierre Bemba, Martin Fayulu et Aldophe Muzito, nous sommes toujours une famille. Dans une famille, il y a toujours des divergences. Même dans nos propres maisons, il y a toujours des problèmes. C’est à nous de montrer notre maturité », a-t-il laissé entendre.

Pour Moïse Katumbi, Joseph Kabila Kabange n’est pas le père de la démocratie en République démocratique du Congo comme une frange de l’opinion l’attribue ce titre.

Rappelons-le, Moise Katumbi, a lancé déjà son parti, « Ensemble pour la République » et n’exclut pas l’option de se porter candidat à la présidentielle de 2023.

Le parti de cet ancien proche de Joseph Kabila, est le fruit d’une fusion de 5 anciens partis d’opposition dont le mouvement social (MS) de Pierre Lumbi et l’Alliance des Démocrates pour le Progrès (ADP) de Christophe Lutundula, « ARC » de Kamitatu Olivier.

Ancien conseiller spécial du président Kabila en matière de sécurité, passé dans les rangs de l’opposition en 2015, Pierre Lumbi a été nommé secrétaire général du parti de Katumbi, « Ensemble pour la République ».

MUAMBA MULEMBUE CLÉMENT/CONGOPROFOND.NET

Actualité

Briser les tabous autour de la santé sexuelle : un défi pour la presse à Lubumbashi

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Plus d’une vingtaine de journalistes de Lubumbashi ont pris part, du mardi 4 au mercredi 5 novembre, à un atelier de formation axé sur les Droits à la santé sexuelle et reproductive (DSSR). Organisée à l’hôpital général Jason Sendwe par le Réseau des journalistes pour la santé sexuelle et reproductive (RJSSR), avec l’appui de l’organisation Marie Stopes International (MSI), cette session visait à renforcer les capacités des professionnels des médias dans la promotion d’une information juste et responsable sur les questions de santé sexuelle.

Pendant deux jours, les échanges ont porté sur les différentes formes de violences basées sur le genre (VBG), notamment la violence physique, psychologique, morale, le harcèlement et les agressions sexuelles. Des phénomènes encore fréquents dans les milieux professionnel, scolaire et communautaire, où les femmes demeurent particulièrement vulnérables.

Les discussions ont également mis en lumière la problématique des avortements clandestins, pratiqués dans des conditions précaires et souvent mortelles. Selon les organisateurs, informer correctement le public sur les méthodes d’avortement sûres et encadrées constitue une mesure essentielle pour réduire la mortalité maternelle. En ce sens, le Protocole de Maputo, ratifié par la RDC, autorise l’interruption volontaire de grossesse en cas de viol, d’agression sexuelle ou de danger pour la santé physique et mentale de la femme, à condition que son consentement éclairé soit respecté.

Les participants ont aussi été sensibilisés aux risques liés à certaines pratiques traditionnelles d’avortement, telles que la consommation de plantes ou le curetage artisanal, pouvant entraîner des complications graves, voire la stérilité ou la mort.

Autre thème central abordé : la masculinité positive, qui promeut l’implication des hommes dans la lutte pour l’égalité des sexes et le respect des droits des femmes. Les formateurs ont, en parallèle, dénoncé la masculinité dite « négative », source de domination et de discrimination.

Au terme de la formation, les journalistes ont été appelés à relayer, dans leurs productions médiatiques ( émissions, reportages ou articles ), les messages essentiels reçus. Une manière de contribuer, par la force de l’information, à bâtir une société plus équitable, où la santé sexuelle et reproductive devient un droit effectif pour toutes les femmes.

Patient Mubiayi MBY

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