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Kasumbalesa/Taxe de péage sur les ponts et routes d’intérêt urbain : les transporteurs en colère obtiennent solution à la mairie

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La mise en application, ce lundi 01 novembre 2021, de la nouvelle taxe de péage sur les ponts et routes d’intérêt urbain à Kasumbalesa, est à la base d’un mécontentement des représentants des transporteurs en douane. Ceux-ci ont pris d’assaut la principale route jusqu’à la mairie de Kasumbalesa, avec comme objectif principal d’obtenir les explications, voire la suppression de ladite taxe de 20$ soit 40.000FC.

Par le même geste, les manifestants réclamaient la démission de leur président Léon Nkuba qu’ils accusent de complicité dans la mise en place de cette taxe vomie.

À l’étape de la mairie, les représentants des transporteurs en douane ont eu un tête-à-tête avec le maire de la ville André Kapampa. L’autorité urbaine a fourni des explications sur l’existence de ladite taxe qui devrait entrer en vigueur ce lundi 01 novembre 2021 afin de contribuer à la construction et au développement de la ville. Ce, sur le plan des infrastructures routières, de l’assistance aux nécessiteux, du lancement des travaux de grandes envergures, etc.

” Nous gagnons sur le sol de Kasumbalesa, nous devons aussi mettre la main à la patte pour sa construction. Étant une nouvelle et jeune ville, cette taxe contribue aussi à son développement. Voilà pourquoi elle instituée”, souligne le maire de la ville André Kapampa aux représentants des transporteurs.

En réaction, les hôtes de l’autorité urbaine ont manifesté leur inquiétude sur l’existence d’une autre taxe dite “ÉNERGIE” de 30$. ils ont obtenu, du maire de la ville, la réduction du montant. Un compromis a été trouvé entre les deux parties, et un moratoire d’une semaine a été accordé aux représentants des transporteurs en douane pour se mettre en ordre.

Notons que les activités ont été paralysées ce lundi 01 novembre dans le secteur des représentants des transporteurs. Aucun truck n’a pas été aperçu sur la route.

Joseph Malaba/CONGOPROFOND.NET


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N’Djili : Victime des Kulunas, une famille porte plainte contre un commandant de la police pour non assistance en personnes en danger

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Au moins 16 personnes non identifiées, munies d’armes blanches, ont pénétré dans une parcelle à N’Djili, aggressant une famille. Bilan : 2 jeunes filles violées dont l’une de 23 ans, une maman tabassée, plus de 2000$ volés, 11 téléphones emportés, ordinateurs et les télévisions de deux maisons dérobés. Ce drame s’est déroulé dans la nuit du mercredi à jeudi aux alentours de 03 heures du matin, dans la commune de N’Djili au Quartier 13, non loin d’un poste de la police et du bureau du quartier.

La rédaction de CONGOPROFOND.NET qui s’est rendue sur le lieu de cette tragédie, a recueilli les témoignages des victimes.

D’après l’une des victimes violées, ces kulunas avaient pour objectif de récupérer l’argent et tous les biens de valeurs.

« Nous dormions, aux alentours de 3 heures du matin et avons attendu des gens dehors menaçant nos portes de deux maisons pour entrer. Ils ont cassé les antivols, puis ont tout détruit jusqu’à entrer dans la maison pour accomplir leur sale besogne…“, a-t-elle révélé.

Puis d’ajouter : “Nous ne sommes pas loin d’un poste de la police. C’est juste une avenue après nous. Ce n’est pas situations la première fois sur notre avenue. Depuis le mois de juillet jusqu’à ce mois d’octobre, nous comptons déjà 7 situations de la sorte. La police a été contacté mais elle ne vient toujours pas”.

Nos voisins lorsqu’ils ont entendu nos cris, ont commencé a appeler tous les contacts laissés par la police de proximité, malheureusement aucun ne passait. C’est de cette façon qu’ils ont appelé le District, mais sans succès. Personne n’est venue nous porter secours…”, a renseigné une autre victime.

Le matin du jeudi à 06 heures, nous nous sommes rendus à la police pour leur faire part, ils ont promis de venir à 09 heures. Nous n’avons vu personne. A 13 heures, des journalistes de rédaction BOSOLO NA POLITIK sont passés à la maison, puis se sont rendus à la police pour les appeler, mais sans suite. À 18 heures, des éléments de la police nous demandent de faire nous même notre propre plainte, eux mettront juste leur sceau”.

Face à cette irresponsabilité, les victimes ont décidé de recourir aux plus hautes autorités competentes et de porter plainte contre ce commandant qui gère ce poste de police de leur quartier.

Notons que jusqu’au moment où cet article est mis en ligne, les enquêtes sur les contours de cette razzia n’ont pas toujours débuté.

Glody Bukasa Mawila/ CONGOPROFOND.NET


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