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Kasumbalesa : L’enrôlement des électeurs mis en mal par les pannes des machines
L’opération d’inscription et d’enrôlement des électeurs, lancée par la commission électorale indépendante dans l’aire opérationnelle 2 (AO2) depuis le 24 janvier dernier, connait actuellement une léthargie dans certains centres de Kasumbalesa, pendant cette période de récupération de 15 jours et ce, à cause des pannes à répétition des machines.
C’est le constat fait par la rédaction de CONGOPROFOND. NET durant la semaine du lundi 20 au dimanche 26 février 2023, après plusieurs descentes sur terrain.
Se confiant à notre micro, un opérateur de saisie (OPS), d’un centre situé à 12 km de Kinsenda Kitontwe, ayant requis l’anonymat, nous a déclaré ce qui suit : ” Aujourd’hui est le troisième jour, ma machine est en panne, je suis dans l’obligation d’attendre qu’elle soit réparée pour bien reprendre, et pourtant devant notre centre d’inscription, les requérants sont tellement nombreux. La réparation de cet outil est un domaine réservé seulement aux techniciens de la CENI “.
Signalons aussi qu’outre le problème des machines, les centres d’inscription opérationnels éprouvent une deuxième difficulté, la rupture du stock, soit des cartes, soit des fiches d’identification (F01).
Notons que Kasumbalesa est situé dans le territoire de Sakania, province du Haut Katanga qui compte aujourd’hui, selon les statistiques avancées par les autorités de la CENI, 46% d’enrolés depuis le début de l’opération.
Aussi, doit on noter que la province du Haut Katanga fait partie de l’aire opérationnelle 2 (AO2), qui est à 39% d’enrolés.
Joseph Malaba/CONGOPROFOND.NET.
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Genève : Franck Djongo sème la pagaille et s’oppose à l’intégration de la RDC au conseil des Nations-Unies
Ce fût une prise de position scandaleuse de Franck Djongo, dans une réunion d’une commission des Nations-Unies à Genève, en Suisse. Cet opposant congolais a exigé que son pays ne fasse pas partie du Conseil des Nations-Unies à cause du non-respect des droits humains, qu’il attribue au régime Tshisekedi.
Il épiloguait, ne voulant entendre personne, des bruits prêt à perturber les assises. Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux démontre Franck Djongo lever le ton, sans que la parole ne lui soit accordée, s’en prenant ainsi farouchement au régime de Kinshasa.
“Un gouvernement des génocidaires ! Ils ont tué 2000 personnes à la prison centrale de Makala ! Hier, ils ont arrêté un journaliste, est-ce qu’ils respectent les droits de l’homme ? Le Congo ne peut pas être membre des Nations-Unies aux droits de l’homme“, dit-il.
Dans cette même vidéo, on peut également voir l’opposant Jean-Claude Vuemba, appuyer la position de son compatriote.
On se rappellera que Franck Djongo vit depuis juin dernier en exil à Bruxelles. La Belgique avait reconnu son statut de réfugié politique sur sa demande, accusant le chef de l’Agence des renseignements militaires de lui en vouloir.
Son avocat, Maître Deswaef avait déclaré que son client avait déposé une plainte en Belgique pour torture à l’encontre du chef des renseignements militaires congolais, le général Christian Ndaywel. Pour l’avocat de Franck Diongo, une telle procédure judiciaire est possible puisque selon lui le général Ndaywel a acquis récemment la nationalité belge.
Willy Theway Kambulu/ CONGOPROFOND.NET
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