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Kasaï : Un fetiche fait disparaître le sexe masculin et rend stérile

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Incroyable mais vrai ! Plus ou moins dix personnes sont interpellées à la Police Nationale Congolaise, commissariat de kamuesha , une agglomération située à plus de 80 km à l’Est de Tshikapa, chef-lieu de la Province du Kasaï . Et pour cause: ces hommes ont un fetiche qui ferait disparaître mystérieusement l’organe génital masculin, en serant simplement la main du detenteur de ce fetiche ou en s’assayant sur une chaise laissée par le féticheur.

Un habitant de kamuesha qui livre la nouvelle, affirme que plus de 15 personnes sont déjà tombées victimes de ce mauvais sort. Voilà la raison de l’interpellation des personnes suspectées.

Ce vendredi, la même scène se passe dans le groupement de Mwandame, au sud Est de la ville. Le chef de groupement , Katanga Mwandame, perplexe, à joint CONGOPROFOND.NET pour annoncer qu’un jeune garçon de moins de 18 ans de son groupement s’est vu, ce matin, sans son appareil génital, après avoir salué un homme . Ce dernier est aussi interpellé.

Joint au téléphone, le Major Le BEAU du commissariat de Muandame confirme l’interpellation d’une deuxième personne que la police à sauvée de justesse de la main de la population qui voulait user de la justice populaire pour en finir avec ce féticheur déterminé à rendre stériles tous les hommes de la localité Muandame, située à plus ou moins 35 km au sud Est de la ville.

Notons que des sources concordantes indiquent que ce fetiche est parti de Mutshima, dans le Territoire de Tshikapa, par un ressortissant Tetela avant de se répandre dans le secteur de Lunyeka. Selon les informations en notre possession, les hommes ne se saluent plus dans le Territoire de Tshikapa, difficile de vous céder la chaise et les personnes ne peuvent plus se toucher, de peur de voir le sexe disparaître. D’où l’appel de la population en direction des autorités politico-administratives et coutumières pour barrer la route à cette forme d’une deuxième milice qui frise les actions des éléments kamuena nsapu et autres groupes armés. En attendant, prudence oblige ! Nous y reviendrons.

Laurent Lukengu/CONGOPROFOND.NET


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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà

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Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.

À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »

Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.

A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».

« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.

Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.

Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.

« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »

Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.

Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.

Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.

RFI


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