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Kasaï : Le bienfaiteur « Badin » Mbala s’engage à construire le studio de la RTNC

Le président provincial de la « Dynamique Fatshi Président » dans la province du Kasai, Albert Mbala Mupanda alias « Badin » a lancé, ce samedi 19 août, les travaux de construction du studio de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC/station du Kasaï) avec ses moyens propres.
« Les conditions de travail dans lesquelles j’ai trouvé les agents de la chaîne nationale lors de mon passage dans une émission m’ont poussé à poser ce geste», a-t-il fait savoir.
Ce bienfaiteur a fait savoir à CONGOPROFOND.NET que ces travaux prendront presque 35 jours pour voir ce studio être réhabilité.
«Je vous confirme que pour faire mieux il ne faut pas être toujours ministre ou député c’est question de la volonté,je ne crois pas que nous allons nous arrêter par ici, après la fin des travaux nous allons penser à autres choses, j’appelle tous les autres de bonne volonté d’amboiter nos pas pour notre province eta ville de Tshikapa en particulier», a-t-il déclaré.
Pour sa part Taty Mulumba, directeur provincial de la RTNC Kasaï, a remercié Albert Mbala Mupanda « Badin » pour sa volonté de venir en aide à la station provinciale de la RTNC Kasaï. «Comme tout parent ou encore comme tout humain à qui on peut donner une maison où s’abriter, on est toujours dans la joie. Donc, c’est pour la première fois que la RTNC existe dans la province du Kasaï qu’il ait une personne de bonne foi pour construire ou ériger un studio pour la RTNC,je saurai lancer un message aux services de l’État parce-que j’ai fais de lobbying pendant beaucoup d’années pour ne fusqu’avoi ce qu’on a aujourd’hui et je peux qu’encourager monsieur Badin pour cette bonne volonté qu’il a eu pour nous venir en aide», a déclaré Taty Mulumba, directeur provincial de la RTNC Kasaï
Rappelons qu’il y a un manque cruel des matériels et infrastructures de travail à la RTNC Tshikapa qui est dépourvue même d’un local pour recevoir ses invités.
Félix MULUMBA/CONGOPROFOND.NET
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Enfants soldats à l’Est de la RDC : le CEPEF alerte sur des violations graves et plaide pour une action urgente

La Convention internationale des droits de l’enfant ainsi que la Loi portant protection de l’enfant interdisent formellement le recrutement d’enfants par les groupes et forces armés. Pourtant, dans l’Est de la République démocratique du Congo, des enfants sont encore enrôlés, de gré ou de force, par des groupes armés, souvent en raison du manque de combattants adultes.
Le 4 octobre 2012, le gouvernement congolais a adopté un Plan d’action visant à lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants ainsi que contre d’autres violations graves de leurs droits. Ce plan figure dans les engagements de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
Le Cercle d’études pour la protection de l’enfant et de la famille (CEPEF), une structure initiée par des chercheurs universitaires et des experts en travail social œuvrant pour la promotion des droits de l’enfant, la protection des familles et la réinsertion socio-économique des enfants et jeunes en situation de rue, dénonce aujourd’hui les violations graves dont sont victimes les enfants dans le conflit armé opposant le M23, soutenu par le Rwanda, aux forces gouvernementales.
Fort de l’arsenal juridique existant, le CEPEF plaide auprès des autorités compétentes pour l’actualisation du Plan d’action pour le retrait des enfants associés aux forces et groupes armés, ainsi que pour la mise en place de mécanismes rigoureux d’évaluation de leur âge.
Dans cette perspective, les assistants sociaux, les experts de terrain, les responsables militaires et civils des services concernés doivent se réunir — avec l’appui technique du CEPEF — afin de réfléchir à un programme de Démilitarisation, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des enfants soldats.
La paix, dit-on, se prépare. Mais quelles seront les conséquences psychosociales pour ces enfants dont les droits ont été bafoués ? Alors que l’on évoque la fin de la guerre, il est plus que jamais urgent d’agir pour eux.
Osée MUKOKO ZANGA