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Kasaï Central : Le gouverneur John Kabeya promet de réduire les services des taxes au poste frontalier de Kalamba Mbuji !
Le gouverneur de la province du Kasaï Central, John Kabeya Shikayi, s’engage à réduire sensiblement les services de fisc à la frontière de Kalamba Mbuji. Le gouverneur annonce, par ricochet, une rencontre avec les responsables de services commis à cette frontière. Dans une interview à la presse le gouverneur John Kabeya tient à ramener à 5 (cinq) les services commis au poste frontalier de Kalamba Mbuji.
” C’est inadmissible de trouver plus de 10 services à la frontière dans notre pays. Ça fragilise les activités commerciales et les opérateurs économiques s’en plaignent. Je ne veux pas qu’il y ait une surtaxation. La population doit se sentir libre. Je vais avoir une réunion bientôt avec tous les services. Je vais prendre une décision de laisser au moins 5 services, notamment la DGRAD, le DGM, l’OCC, l’HYGIÈNE ET la DGRKAC. Les autres services ne doivent pas continuer à tracasser le paisible citoyen”, martèle John Kabeya sous un ton ferme.
La réouverture de la frontière Kalamba Mbuji a été saluée par les habitants du coin qui ont broyé du noir pendant plus de deux ans. Vincent Nkongolo, jeune habitant de cette partie de la province, en liesse lâche : ” Nous allons retrouver la vie. Ça fait deux ans que nos marchandises pourrissent. Nous disons merci à nos autorités.”.
Madame Thérèse, commerçante, sourire aux lèvres et contente de retrouver sa famille 9 mois après, indique: ” C’est une joie immense qui m’anime à l’instant. Je vais retrouver ma famille. Je suis restée longtemps ici parce que je tenais à écouler toutes mes marchandises. Mais avec la fermeture de la frontière, la situation était devenue très difficile…”.
En somme, toute la population attend fermement la concrétisation de cette promesse du gouverneur afin de vivre un nouveau départ des activités commerciales dans ce poste frontalier de Kalamba Mbuji.
Jeff MBUYI depuis Kalamba Mbuji/CONGOPROFOND.NET
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Une marche des magistrats recrutés à l’occasion du concours de 2022 a été dispersée par la police le lundi 16 septembre. En effet, les organisateurs de la manifestation avaient préalablement informé les autorités de la ville, d’après un document parvenu à notre rédaction.
Soulignons que ces collectifs de magistrats ont été brutalement dispersés par la police et que d’autres ont été conduits au camp Lufungula par arrestation arbitraire.
Il convient également de noter que M. Corneil, l’un des candidats magistrats, a été tabassé à l’agonie et conduit à l’hôpital général de Kinshasa pour avoir revendiqué son droit le plus légitime.
Pour rappel, ayant satisfait à un concours organisé en 2022, ces magistrats devraient être nommés par ordonnance présidentielle en avril 2024.
Ces futurs magistrats, appelés aussi M24, évoquent la notion de deux poids, deux mesures, car leurs anciens collègues, devenus aujourd’hui magistrats, n’ont rien fait de spécial pour arriver là où ils sont aujourd’hui. Pourtant, ils ont tous passé le même concours et réussi ensemble.
Ainsi, ces magistrats M24 demandent au président de la République, en sa qualité de magistrat suprême du pays, et au Conseil supérieur de la magistrature, de prendre leur dossier en main afin d’accélérer le processus de nomination.
Elyane Mukuna/Congoprofond.net
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