Actualité
Kasaï central : Le choix de Ronsard Malonda énerve le Code électoral congolais ! (SCED)
La Société Congolaise pour l’Etat de Droit, dont le siège national se trouve à Kananga au Kasaï central, rejette le choix porté sur Ronsard Malonda par une portion des confessions religieuses.
Dans une déclaration rendue publique ce samedi matin, la SCED note que « ce choix est non seulement consensuel, mais aussi il énerve les dispositions pertinentes du Code électoral congolais ».
La SCED fait remarquer que ce choix a servi de cheville ouvrière de fraudes électorales en 2011 et en 2018. Cette structure de la société civile n’accorde aucun crédit à ce choix.
Par ailleurs la SCED regrette le fait que L’Assemblée nationale ait entériné vite sa désignation sans tenir compte de l’expérience malheureuse passée à laquelle ce choix a contribué.
Ainsi donc cette structure rejette la désignation de Malonda. » La SCED rejette catégoriquement cette désignation qui frise l’imposture, et exhorte par ailleurs le président de la République à ne pas procéder par ordonnance pour cautionner ce choix ridicule. La SCED appelle à la résistance de toutes les forces vives de la province du Kasaï central, en vue de se mettre débout pour défendre et protéger l’Etat de Droit », a noté la déclaration de la SCED signée par son directeur général, le bâtonnier Dominique Kambala.
Depuis la désignation par une partie de confessions religieuses de Ronsard Malonda son entérinement par l’Assemblée nationale, des couches de la population à travers le pays se sont soulevées pour dire non à cette désignation d’un homme proche du camp de l’ancien président Joseph Kabila.
MUABILAYI/CONGOPROFOND.NET
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À la Une
Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo : Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université
L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.
Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.
Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.
Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.
Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.
Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.
Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).
Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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