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Kasaï-Central : La célébration de la Journée internationale de la jeunesse reportée suite au décès du ministre Alain Lukusa
Prévue initialement pour ce mardi 12 août 2025, la célébration de la Journée internationale de la jeunesse au Kasaï-Central a été reportée à une date ultérieure.
L’annonce a été faite par Emmanuel Kabangu, président du Conseil provincial de la jeunesse (CPJ), actuellement en mission au Kongo-Central.
Ce report est principalement dû au décès inopiné du ministre provincial de l’Intérieur, Me Alain Lukusa Mpoyi, survenu le samedi 9 août à Kinshasa.
En attendant le rapatriement de sa dépouille vers Kananga pour les obsèques, la province est plongée dans une période de deuil.
Autre motif évoqué : la participation d’Emmanuel Kabangu aux élections du nouveau comité national des jeunes , tenues au Kongo-Central.
Il y a été élu questeur du caucus national des présidents des conseils provinciaux de la jeunesse de la RDC.
Joint au téléphone, Kabangu a lancé un appel à la jeunesse du Kasaï-Central à faire preuve de responsabilité et à accompagner le gouvernement provincial en cette période de tristesse, tout en évitant toute forme de distraction.
Mike Tyson Mukendi/ Congoprofond.net
À la Une
Maluku/Kinshasa : 12 miliciens Mobondo neutralisés, 2 militaires FARDC tués lors d’affrontements
De violents affrontements ont opposé, le week-end du 20 au 21 décembre 2025, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à des éléments de la milice Mobondo dans la commune rurale de Maluku, située à l’est de la ville de Kinshasa.
Le bilan provisoire fait état de douze miliciens neutralisés et de deux militaires des FARDC tombés au combat, selon des sources sécuritaires locales.
D’après les informations recueillies sur place, les combats ont éclaté à la suite d’une opération de ratissage menée par l’armée régulière. Cette opération visait à contenir l’avancée de ce groupe armé, actif depuis plusieurs mois dans les provinces du Maï-Ndombe et du Kwilu, et désormais signalé dans certaines zones périphériques de la capitale, notamment à Maluku ainsi que dans certaines entités de la commune de la N’sele.
La milice Mobondo, souvent présentée comme proche de certaines communautés de la province de Kwango, est accusée par des notables locaux et des organisations communautaires de violences ciblées, de déplacements forcés de populations et d’occupations illégales de terres.
Ces accusations concernent particulièrement les communautés Teke, qui dénoncent une insécurité persistante dans leurs terroirs ancestraux, y compris aux abords immédiats de Kinshasa.
Face à cette situation, la structure « Intellectuels Teke » affirme suivre avec inquiétude l’évolution de ces violences. Elle appelle les autorités nationales à renforcer la protection des civils, à rétablir l’autorité de l’État dans les zones affectées et à diligenter des enquêtes indépendantes sur les exactions signalées.
La structure exhorte également les partenaires internationaux à s’intéresser à cette crise sécuritaire dans l’ouest de la RDC, souvent éclipsée par les conflits armés à l’est du pays.
En attendant, le calme demeure précaire à Maluku. Des mouvements de populations ont été observés après les affrontements, tandis que les FARDC annoncent le maintien de leur dispositif sécuritaire afin d’empêcher toute nouvelle incursion des miliciens Mobondo dans la périphérie de la capitale.
Barca Horly Fibilulu Mpia
