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Actualité

Kasaï Central : Fatshi visite une province en détresse !

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Le chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est attendu à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Central, ce vendredi 31 décembre 2021. Il a amorcé, rappelons-le, la visite de la région du Kasaï depuis le 24 décembre dernier, en commençant par la ville de Mbuji-Mayi.

A Kananga, le président de la République arrive, comme chef de l’État, trois ans après son élection. Des politiques, acteurs socio économiques, des scientifiques…tiennent à réserver un accueil digne au président de la RDC.

*Fiche signalétique du Kasaï Central à la veille de l’arrivée de Fatshi*

C’est une province qui sort d’une crise de plus de plus 3 ans qui a opposé les forces de l’ordre aux miliciens du chef Kamuina Nsapu. Ce conflit à non causé la mort des centaines des personnes, mais aussi des dégâts matériels importants. Plus d’une centaine d’écoles ont été détruites, des centres de santés mis en branle…une situation qui demeure presque jusqu’à ce jour. Des enfants des territoires de Kazumba, Dibaya, Dimbelenge, Demba et Luiza pour certains étudient à même le sol et en dessous des manguiers.

La famine bat record dans la province du Kasaï Central. Cette situation est due, d’une part, par des déplacements massifs causés par cette crise et aussi par un taux de chômage élevé. Des jeunes n’ont pas d’emplois. Des enfants 0 à 5 ans pour la plupart sont malnutris.

Le Kasaï Central n’a pas des routes. Quitter Kananga vers tous les 5 territoires, c’est un véritable casse-tête, pourtant situés seulement à des faibles distances. La voirie urbaine date de l’époque coloniale en dehors des petits efforts fournis par l’ancien gouverneur Alex Kande pour goudronner certains Kms de la voirie.

C’est une province déchirée que Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo va visiter ce jour. L’eau et l’électricité sont des denrées rares. Mais depuis qu’on a annoncé son arrivée à Kananga, la SNEL et la Regideso desservent la population. Tout ceci pour aveugler le Chef, dit-on.

La société civile en province pense que Félix Tshisekedi doit revoir son partenariat avec le peuple du Kasaï Central.

 » Nous sommes dans un partenariat gagnant-gagnant, les habitants du Kasaï Central l’ont élu et il est devenu chef de l’État. Cette population exige au chef sa part. Il a dit à Mbuji Mayi qu’il connait tout. Nous devons bénéficier aussi du courant, de l’eau, des routes, des infrastructures… Le chef doit mettre en place une Task-force constituée des forces vives pour lui faire des rapports sur l’évolution de certains projets. », explique Me Dominique Kambala Nkongolo, directeur général de la société congolaise pour l’état de droits (SCED).

De l’autre côté, le mouvements citoyens de Kananga ne jurent que sur la reprise de Katende.
« Bienvenue dans la capitale de l’obscurité Monsieur le Président », pouvons-nous lire sur leurs banderoles.

Tous les messages des politiques et forces vivent convergent.

 » Nous avons besoin de chutes Katende, de la route Kalamba Mbuji et de l’eau. Les routes de dessertes agricoles, les infrastructures… C’est notre droit », martèle Monique Ngalula, actrice de la société civile.

Des solutions palliatives peuvent être envisagées :

1. Construire des centrales et des micro barrages pour donner du courant à la province en attendant Katende;

2. Accélérer avec les travaux de la route de Katende ;

3. Mettre en place un programme de démobilisation, désarmement et réinsertion des ex miliciens Kamuina Nsapu ;

4. Construire des écoles, hôpitaux dans certains territoires ;

5. La voirie urbaine et les routes de dessertes agricoles peuvent être retouchés ;

6. Prendre en charge les femmes victimes des VBG ;

C’est en gros le résumé des différents memoradums des forces vives du Kasaï Central.

Jeff MBUYI/CONGOPROFOND.NET

Politique

RDC : Le député Isaac Tshiswaka interpelle le vice-premier ministre de l’Intérieur sur l’interdiction des motions de censure

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L’acte d’engagement signé entre le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, les gouverneurs et les responsables des assemblées provinciales continue de susciter des vives réactions.

Cette démarche, qui vise à interdire aux députés provinciaux d’exercer leur droit de contrôle à travers les motions de censure et de défiance, attire l’attention du député national Isaac Tshiswaka Tshilombo.

Ce jeudi 6 novembre 2025, l’élu de Sakania a déposé une question écrite adressée au vice-premier ministre, exigeant des explications sur le fondement juridique de cette initiative qu’il juge contraire à la Constitution.

Pour Isaac Tshiswaka, cet acte prive les assemblées provinciales de leur droit fondamental de contrôler les gouvernements provinciaux — un principe essentiel pour la transparence et la redevabilité.

Sa question écrite, motivée par la défense de la démocratie, comporte plusieurs préoccupations, notamment :

  • le fondement constitutionnel de cet acte d’engagement ;
  • la place de la sanction politique en cas d’interdiction des motions ;
  • le rôle réel des assemblées provinciales sans pouvoir de contrôle ;
  • le risque de compromettre l’État de droit et la démocratie ;
  • la définition même de la stabilité institutionnelle prônée.

La balle est désormais dans le camp de l’Assemblée nationale, appelée à examiner cette question sensible.

Joseph Malaba

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