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Actualité

Kananga : motards en colère après la visite des leurs dirigeants chez Martin Kabuya

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C’est une situation de vive tension qui a prévalu, le week-end dernier à Kananga. Les motocyclistes de la ville chef-lieu de la province du Kasaï Central étaient en colère contre leurs dirigeants. Pomme de discorde : la présence des dizaines de motards dans la résidence du gouverneur de province déchu Martin Kabuya le vendredi 26 juin matin pour un éventuel échange dont le menu n’a pas filtré.

A la suite de cette visite d’un petit groupe de leurs chez le gouverneur dechu, une centaine de conducteurs de motos en colère, ont saccagé trois installations abritant les bureaux de leurs associations. Ils ont détrui et emporté des meubles, emblèmes et différents biens. Ils ont vandalisé les permanences de l’Atmkac, l’Anamo et l’Acomco.

A leur passage, ces manifestants scandaient des chansons hostiles à gouverneur déchu Martin Kabuya, mettant en garde leurs leaders contre toute forme de corruption. « Que Kabuya s’en aille, nous ne voulons pas de lui, vous aviez trahi la population en répondant à son invitation. Martin Kabuya ne nous a jamais rapproché depuis son avènement », clamaient-ils.

Planté devant son bureau pillé, Dieudonné Mulamba, secrétaire général de l’Atmkac, a nié toutes les accusations portées à son endroit par les manifestants. Il s’est dit surpris du vandalisme de ses pairs. « Nous sommes victimes innocemment de ce vandalisme, nos collègues nous taxent de tous les mots pour rien, il y a un dégât matériel important, ils ont emporté nos chaises, tables, drapeaux et tous les biens de bureau. Nous avions eu aucun contact avec le gouverneur partant, nous sommes surpris et nous condamnons cette sauvagerie », a-t-il déclaré.

Arrivé sur le lieu, le colonel Aimé Claude Wasongolua, commissaire divisionnaire de la Police, a constaté les faits et ramené le calme sur l’avenue Lulua. Il a intimé l’ordre à ses gardes de mettre la main sur une dizaine de manifestants qui ont été relâchés plus tard.

Selon un proche de l’ex-gouverneur, Martin Kabuya n’avait pas convoqué ces motocyclistes, ils sont venus de leur propre chef lui réitérer leur soutien, au lendemain de sa déchéance par les élus provinciaux.

Jean Claude Ngalamulume wa Bakamubia/CONGOPROFOND.NET


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Politique

Insécurité grandissante à Beni : L’opposition tacle le régime en place et exige la fin de l’état de siège

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Les forces politiques de l’opposition de la ville de Beni, réunies en assemblée extraordinaire, ont exprimé leur inquiétude face à la crise sécuritaire, constitutionnelle et sociale qui frappe la province du Nord-Kivu. Elles pointent du doigt l’avancée des rebelles du M23 et l’impact négatif de cette situation sur la stabilité de la région.

Madame Hélène Kibangu, porte-parole de l’opposition, a déclaré que le régime actuel semble minimiser la menace posée par les ADF (Allied Democratic Forces), qui massacrent, pillent et appauvrissent davantage le Grand Nord-Kivu.

Elle a également dénoncé l’inaction des autorités, laissant entendre une possible complicité du gouvernement face à cette situation dramatique.

Selon l’opposition, le M23, qui avait été repoussé hors du territoire congolais, a été réintroduit par le régime de Félix Tshisekedi, ce qui conduit à la perte de villages et groupements, et constitue désormais une menace réelle pour la ville de Goma et la province du Sud-Kivu, avec notamment la prise stratégique de Minova.

Les partis politiques de l’opposition critiquent également la volonté de Félix Tshisekedi de prolonger son mandat, évoquant des projets de balkanisation du pays déjà amorcés, notamment avec l’organisation d’élections chaotiques en 2023 et son intention de changer la Constitution.

« Nous disons non à la persistance de l’insécurité orchestrée par les terroristes ADF, M23 et MTM », ont-ils insisté.

Tout en dénonçant la gestion actuelle, les membres de l’opposition de Beni ont formulé plusieurs recommandations : le gouvernement doit œuvrer pour la pacification de l’Est de la RDC en fournissant aux forces armées les moyens nécessaires pour combattre l’ennemi.

Ils exigent également la libération sans conditions des prisonniers politiques, parmi lesquels Jean-Paul Ngaghangondi, Alain Siwako, Jean-Marc Kabunda, Mukebayi, Decat Idengo, Fiston Isambiro, et d’autres détenus politiques.

Les forces politiques de l’opposition ont également réclamé la fin de l’état de siège, qu’elles estiment largement inefficace, tout en appelant la population à soutenir les FARDC et les Wazalendo qui se battent contre les agresseurs.

Cette déclaration a été signée par cinq partis politiques : Ensemble pour la République, PPRD, ECIDE, LGD et COFEDEC, regroupés au sein de la plateforme des forces politiques de l’opposition.

Rédaction


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