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Politique

Kananga/Agression rwandaise : le gouvernement provincial désapprouve l’autorisation des marches par la mairie

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Le gouvernement provincial du Kasaï-Central a vivement condamné, ce lundi 3 février 2025, le comportement du maire de Kananga et de ses services, suite à l’organisation de plusieurs marches concurrentes de soutien aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et aux groupes de Wazalendo, ainsi que de protestation contre l’agression rwandaise dans l’Est du pays, le samedi précédent.

La ville de Kananga a été le théâtre de trois marches distinctes, ce qui a transformé l’événement en une manifestation politisée, au lieu d’un rassemblement de soutien unifié aux forces armées et de dénonciation de l’agression rwandaise.

Réaction du gouvernement provincial

Le Conseil Provincial de sécurité, présidé par le gouverneur Joseph-Moïse Kambulu Nkonko, a exprimé sa désapprobation face à cette situation. Selon un compte rendu lu par Pierrot Mutela, ministre provincial de la communication et médias et porte-parole du gouvernement, le Conseil avait autorisé une seule marche, organisée par la société civile, et non celles des partis politiques.

Le gouvernement provincial considère le comportement de maire et de ses services comme une « insubordination » et une « faute lourde » passible de « sanctions administratives et rigoureuses ».

Le gouvernement provincial appelle à l’unité et à la cohésion de tous les acteurs de la société civile et politique pour soutenir les FARDC et les Wazalendo dans leur lutte contre l’agression rwandaise et pour la restauration de la paix et de la sécurité dans l’Est de la RDC.

Mike Tyson Mukendi


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Actualité

Tensions RDC-Rwanda : L’Angola renonce à son rôle de médiateur

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Dans un contexte marqué par des tensions croissantes, l’Angola a annoncé ce jeudi 13 février 2025 qu’il renonçait à son rôle de médiateur dans le conflit entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. Le président angolais, Joâo Lourenço, a exprimé cette décision à travers un entretien exclusif accordé à JeuneAfrique, expliquant les raisons de cette évolution.

« Notre continent traverse une période difficile marquée par des conflits entre la RDC et le Rwanda, mais aussi au Mozambique et au Soudan, par le terrorisme et par des changements de régime anticonstitutionnels. Ce sont autant de dossiers à gérer dans le cadre de la présidence de l’Union Africaine (UA). De ce fait, il est temps pour moi de passer le témoin à un autre chef d’État concernant la médiation entre Kinshasa et Kigali », a précisé Joâo Lourenço.

Le retrait de l’Angola en tant que médiateur intervient alors que plusieurs initiatives diplomatiques ont échoué à résoudre ce conflit qui dure depuis plusieurs années.

L’Angola, sous la présidence de Lourenço, avait joué un rôle clé dans les tentatives de dialogue entre les deux pays voisins. Cependant, face à l’intensification des crises multiples à travers le continent africain, notamment en raison du terrorisme et de l’instabilité politique, le président angolais a estimé que son pays ne pouvait plus continuer à assumer seul ce rôle de médiateur dans un dossier aussi complexe.

Les autorités congolaises et rwandaises n’ont pas encore réagi officiellement à cette décision. Toutefois, cette évolution risque de compliquer davantage les efforts pour parvenir à une solution pacifique dans la région des Grands Lacs, tel que convenu lors du sommet conjoint EAC – SADC, tenu la semaine dernière à Tanzanie.

Il reste à voir quel pays ou organisation prendra désormais en charge la médiation entre la RDC et le Rwanda, alors que les espoirs d’un cessez-le-feu durable et d’un dialogue sincère demeurent fragiles.

WTK


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