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Politique

Kamwena Nsapu : Des miliciens détenus à Kinshasa broient du noir, le gouvernement interpellé 

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Alors que le bureau conjoint des Nations-Unies pour les droits de l’homme saluait la condamnation, fin août dernier, par la Cour d’appel du Kasaï central, de Thomas Mulumba Kamuatoka, ancien membre d’un groupe Kamuina Nsapu, seul accusé dans l’affaire « Bayamba », entre autres, pour crimes contre l’humanité par meurtre, et au paiement de 100.000 dollars américains à titre de dommages-intérêts aux cinq parties civiles, dont quatre femmes, certains éléments de cette milice continuent d’être détenus dans des conditions plus qu’inhumaines. Des animateurs des organisations de défense des Droits humains sont aussi montés au créneau pour réclamer l’amélioration des détenus de Kinshasa conformément aux conventions de l’ONU relatives aux droits de l’homme.

Certains d’entre eux ont passé plusieurs années dans les cachots de la Demiap, sans procès, d’autres continuent d’y perdre la vie dans l’indifférence des autorités congolaises. Dans le lot, le corps de Silva Kalombo est toujours dans une des morgues de Kinshasa depuis 2022 et malheureusement d’autres continuent de perdre la vie.

Jusqu’à présent, le bilan exact des personnes tant décédées n’est pas connu. Il en est de même pour le nombre précis des miliciens emprisonnés qui demeure un secret d’Etat. Somme toute, les prisonniers ne reçoivent pas de visite des membres de leurs familles.

Les organisations de défense des droits humains se demandent si les autorités congolaises ont signé leur arrêt de mort au regard des agissements des responsables des prisons agissant sous la houlette des autorités du régime Tshisekedi.

M.B./CONGOPROFOND.NET


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Politique

Crise congolaise : La Société civile propose une médiation par les patriarches Kengo wa Dondo et Okoto Lolakombe

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La République démocratique du Congo traverse une période de turbulences marquée par une crise sécuritaire profonde à l’est du pays et une situation politique de plus en plus tendue.

Les affrontements armés persistants, les clivages ethniques et les contestations politiques-notamment de la part de certains groupes d’opposition-ont plongé le pays dans une spirale de violence et d’instabilité, à trois ans de l’expiration du mandat du président Félix Antoine Tshisekedi.

Face à cette crise multidimensionnelle, de nombreuses voix s’élèvent pour appeler à une résolution pacifique et inclusive. Les tentatives de médiation entreprises jusqu’ici, tant au niveau national (CENCO), régional (UA) qu’international (Doha), n’ont pas encore permis d’aboutir à un règlement durable.

C’est dans ce contexte que la coalition d’organisations de la société civile « Voix du Peuple » avance une solution endogène, en sollicitant l’implication de deux figures respectées et expérimentées pour faciliter le dialogue et la réconciliation nationale : Léon Kengo wa Dondo et Jean-Charles Okoto Lola Kombe.

Deux patriarches appelés au chevet de la nation

Léon Kengo wa Dondo, ancien Premier ministre et président du Sénat, est une figure emblématique de la vie politique congolaise. Sa longue carrière, jalonnée de hautes fonctions d’État, lui confère une connaissance intime des rouages institutionnels et des rapports de force politiques. Il est reconnu pour sa sagesse, son sens de l’État et sa capacité à dialoguer avec les différentes sensibilités.

Jean-Charles Okoto Lola Kombe, également ancien haut responsable politique, jouit d’un profond respect pour sa neutralité, son intégrité et sa discrétion. Il est l’une des rares personnalités à avoir collaboré avec tous les chefs d’État de la RDC : trois fois nommé par Mzée Kabila (PAD de la Miba, gouverneur du Kasaï Oriental, ministre des Affaires étrangères), plusieurs fois ambassadeur sous Joseph Kabila, et récemment président du conseil d’administration de la Miba sous Félix Tshisekedi.

Tous deux ont toujours prôné l’unité nationale et le vivre-ensemble. Leur implication dans une mission de médiation pourrait contribuer à restaurer la confiance entre les parties prenantes et à créer un espace propice au dialogue. « Leur rôle serait de faciliter un dialogue inclusif, visant à trouver des solutions durables aux problèmes qui minent le pays », déclare Maître Mbayo, coordonnateur de Voix du Peuple.

La société civile congolaise estime que ces deux patriarches, forts de leur expérience et de leur impartialité, sont les mieux placés pour instaurer un climat de confiance entre la classe politique, les groupes armés et le pouvoir en place. L’objectif est clair : permettre à la RDC de tourner la page des conflits, de sortir de l’impasse politique et de retrouver le chemin de la paix, de la stabilité et du développement durable.

La coalition espère que cet appel sera entendu par les intéressés et appuyé par les forces politiques nationales ainsi que par la communauté internationale, afin de donner une chance réelle à une solution pacifique et congolaise à la crise actuelle.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 


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