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Justice : l’ex Dg de la DGRK Ritha Bola disculpée !

Détenue à Makala depuis le 09 juillet 2020, via un mandat d’arrêt provisoire, l’ex Directeur Général de la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK), Ritha Bola, a recouvré sa liberté le 22 juillet 2020.
Accusée de détournement des deniers publics élevés à plus de 2 milliards de francs congolais, la première femme ayant assumé les charges des recettes de la Ville de Kinshasa a été blanchie par le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe de tous les griefs retenus contre elle après avoir été entendue. Toutes les pièces fournies par la banque FBN, soupçonnée d’avoir facilité cette transaction, ont été vérifiées. Au finish, le ministère public a déterminé un non-lieu de l’accusation.
Contactée par CONGOPROFOND.NET, l’ex DG de la DGRK déclare : « J’ai été à Makala parce qu’au parquet on ne fait pas plus de deux jours et la saisine de mon dossier était renvoyée plus tard que ces deux jours. Maintenant, je suis libre parce qu’il y a pas eu détournement ». Et de poursuivre : «…d’ailleurs les caisses de la DGRK dans cette banque n’ont jamais atteint ce montant d’argent. On ne peut pas détourner une somme supérieure à celle que l’on perçoit».
En effet, apprend-on, le document attestant les comptes de la DGRK dans la banque FBN démontrent largement que le nivellement dû à la DGRK dans cette instance bancaire est largement inférieur au montant présumé détourné.
Selon le document pro-justitia portant mandat d’élargissement, parvenu à la rédaction ce samedi 01 août 2020, il est stipulé que « les motifs qui ont déterminé la mise et le maintien en détention préventive ne subsistent plus ».
Directeur Général de juin 2019 à juillet 2020, Ritha Bola avait quitté ses fonctions par voie de démission.
Sain Jean-Eude’s Miense/CONGOPROFOND.NET
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Campagne 2023: Analyse du comportement controversé de la RTNC et le silence du CSAC en période électorale

En période électorale en République démocratique du Congo (RDC), la diffusion impartiale de l’information est cruciale pour garantir l’équité entre les candidats. Cependant, des préoccupations ont été soulevées quant au comportement de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) et au silence de la Commission de surveillance de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). Cet article examine objectivement ces préoccupations et met en lumière les implications sur l’impartialité des institutions et le favoritisme présumé en faveur d’un candidat, en l’occurrence Félix Tshisekedi.
Le rôle de la RTNC en période électorale
La RTNC est la principale chaîne de télévision suivie dans toute la RDC, et en période électorale, son rôle est crucial pour assurer une couverture équitable des candidats. Cependant, des allégations ont été formulées selon lesquelles la RTNC aurait accordé un traitement de faveur au candidat Félix Tshisekedi, en lui permettant d’apparaître en direct, tandis que ses concurrents n’auraient pas bénéficié de la même opportunité. Ces allégations soulèvent des inquiétudes légitimes quant à l’impartialité de la chaîne et son respect des principes démocratiques.
Le silence du CSAC
La Commission de surveillance de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) est l’organe chargé de veiller au respect des normes éthiques dans le secteur de l’audiovisuel en RDC. Cependant, le silence abasourdissant de la CSAC face aux allégations concernant le comportement de la RTNC en période électorale est préoccupant. La CSAC a la responsabilité de garantir l’équité et l’impartialité dans la couverture médiatique des élections, et son silence remet en question son rôle et son indépendance.
Implications sur l’impartialité des institutions
Les faits rapportés concernant le comportement controversé de la RTNC et le silence de la CSAC soulèvent des préoccupations plus larges quant à l’impartialité des institutions en RDC. Dans une démocratie fonctionnelle, il est essentiel que les médias publics agissent de manière impartiale et fournissent une couverture équitable à tous les candidats. De même, les organes de régulation doivent faire preuve d’indépendance et d’intégrité pour garantir des élections libres et équitables.
Le comportement controversé de la RTNC en période électorale et le silence de la CSAC face à ces allégations jettent une lumière inquiétante sur l’impartialité des institutions congolaises. La diffusion équitable de l’information et la garantie d’élections libres et équitables sont des éléments essentiels pour renforcer la démocratie en RDC. Il est impératif que des mesures soient prises pour enquêter sur ces allégations, garantir l’impartialité des médias publics et renforcer l’indépendance des organes de régulation. Seule une véritable transparence et un engagement en faveur de l’intégrité permettront de rétablir la confiance du public dans ces institutions clés.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain
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