À la Une
Journée mondiale de la liberté de la presse : L’éditorial de Mike Hammer( Ambassadeur des USA en RDC)

La liberté d’expression, y compris pour les membres de la presse, est une composante fondamentale de toute démocratie dynamique et entièrement fonctionnelle. Les sociétés pacifiques, prospères et inclusives dépendent de la libre circulation des informations et des idées, notamment la liberté de chercher, de recevoir et de communiquer des informations en ligne et hors ligne.
Au cours des trois ans et demi que j’ai passés ici, j’ai constamment souligné l’importance de la liberté de la presse et de l’accès à l’information pour la réussite du développement et de la
démocratie de la République démocratique du Congo (RDC). J’ai essayé de m’inspirer de cette
valeur en étant ouvert et accessible aux journalistes congolais et internationaux et en partageant des informations sur mes entretiens et mes activités par le biais des réseaux sociaux – où plus de
220 000 personnes me suivent. J’accepte volontiers les questions difficiles, tout en reconnaissant que certaines pourraient contenir des critiques et en acceptant un dialogue avec les journalistes, fondé sur le respect mutuel. Ce dialogue est absolument essentiel pour promouvoir une
compréhension accrue entre nos pays et autonomiser les sociétés démocratiques dynamiques.
La Journée mondiale de la liberté de la presse fournit l’occasion aux gouvernements de réfléchir
sur leur engagement envers la liberté de la presse – en actes comme en paroles – et aux professionnels des médias de réfléchir sur l’éthique journalistique et sur le rôle sacré qu’ils jouent dans une démocratie saine. Cette journée permet surtout de rendre hommage aux journalistes tels
que Joel Mumbere Musavuli de la Radio Communautaire de Babombi qui a été tué l’an dernier et à tous les autres qui ont perdu leur liberté, et bien trop souvent, leurs vies, pour avoir rapporté la vérité et témoigné des conflits, de l’oppression et du désespoir.
Journalistes et la société civile diffusent des informations correctes en temps opportun à l’intention du public
Ces dernières années, nous avons trop souvent constaté que, à travers le monde, la démocratie et les droits de l’homme ont été menacés et minés par la désinformation, les informations erronées et les mensonges éhontés. Le gouvernement et les journalistes doivent travailler ensemble pour exposer ces faits.
C’est pourquoi les États-Unis, par l’entremise de l’USAID, sont fiers d’annoncer l’attribution d’1,5
million de dollars supplémentaire à l’Activité de développement du secteur des médias, mise en œuvre par FHI360 et Internews. Ce financement supplémentaire aidera à lutter contre les informations erronées, les discours de haine et les fausses informations à l’approche des élections de 2023.
Pour avoir des élections libres et équitables, les Congolais doivent avoir accès à des informations correctes sur le processus politique. Nous sommes heureux de constater que le gouvernement de la RDC reconnaît l’importance d’une stratégie de communication claire et de fournir des
informations en temps réel au public.
Les informations fiables sont un bien public, une ressource partagée pour toute l’humanité.
Travaillons tous ensemble pour les protéger !
Nota : L’ambassadeur Michael (Mike) A. Hammer a été confirmé dans ses fonctions d’ambassadeur des
États-Unis auprès de la République démocratique du Congo le 6 septembre 2018.
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À la Une
RDC : Denise Nyakeru Tshisekedi encourage les femmes journalistes à dénoncer toute forme d’harcèlement sexuel en milieu professionnel

Pendant deux jours, soit du 20 au 21 mars 2023, les professionnels des médias ont fait un état des lieux sur la situation des femmes des médias en Afrique Francophone autour du thème: « Harcèlement sexuel dans la sphère médiatique ».
Cette rencontre était une occasion pour les femmes des médias, en particulier, et journalistes professionnels en général et celles des médias sociaux (Tik-tok, Facebook, Twitter, LinkedIn, YouTube et Instagram ) de partager sans tabous les expériences vécues en matière de harcèlement sexuel et proposer des pistes de solutions pour bannir ce fléau qui prend de l’ampleur et freine l’épanouissement de la femme dans la profession.
La Distinguée Première Dame de la RDC qui milite pour la promotion et la défense des droits des femmes a participé personnellement à ces travaux.
Prenant la parole à cette occasion, Denise NYAKERU TSHISEKEDI a exhorté les professionnels des médias à dénoncer tout acte de violence dont ils peuvent être victimes ou témoins.
» Vous professionnels des médias avez appris à traiter l’information et à la diffuser de manière efficace, parlez du harcèlement sexuel que subit vos collègues ou que vous subissez pour que l’aide vous soit apportée. Ce n’est que par cette façon de procéder que les prédateurs sexuels seront mis hors d’état de nuire« .
La Présidente de la Fondation DNT a par la suite encouragé les professionnels des médias à prôner l’éthique et le respect de la déontologie dans la profession.
A l’issue de ces travaux, les participants ont formulé des recommandations ci-dessous :
-Sur le plan institutionnel que la RDC prenne certaines mesures pour protéger la jeune journaliste et celle qui mérite une montée en grade;
-Mettre en place une brigade anti harcèlement qui servira aux femmes et hommes victimes d’harcèlement dans le domaine des médias de pouvoir adresser leurs plaintes de manière anonyme afin de dénoncer leurs boureaux;
-Promouvoir les femmes à des postes de décision;
-Les femmes doivent encourager les autres femmes.
Ce document a été remis à la ministre de la Culture et art, représentant le gouvernement, pour la mise en application de ces résolutions.
Selon le Président de la Fondation Zacharie Bababaswe (FOZABA), initiateur de cette conférence, la mission de ces travaux est de:
.Donner aux femmes des médias des éléments de langage de lutte
contre le harcèlement;
•Faire de la dénonciation un devoir pour les femmes des médias;
•Faire des femmes des médias des porte-voix de la lutte;
•Fournir les informations sur la marche à suivre pour se protéger sans compromettre son avenir;
•Réduire le harcèlement dans la profession par la connaissance du
sujet.
Cette conférence est le fruit d’une collaboration entre la Fondation Zacharie Bababaswe et la Fondation Denise NYAKERU TSHISEKEDI
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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