À la Une
Joseph Kabasele » Grand Kallé » : 39 ans après sa mort, ses oeuvres parlent à sa place !
11 février 1983 – 11 février 2022. Voilà aujourd’hui 39 ans depuis que le « Grand Kallé » a quitté la terre des hommes.
A l’occasion de l’anniversaire de sa mort et en marge de l’inscription de la rumba congolaise comme patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, depuis le 14 décembre 2021, la rédaction de CONGOPROFOND.NET a pensé rendre hommage, à titre posthume, à celui qu’on considère comme le » Père de la musique congolaise moderne « .
De son vrai nom, Kabasele Tshamala Joseph Athanase, il est né à Matadi (Kongo Central), le 16 décembre 1930.
Peu après sa naissance, ses parents décidèrent de s’installer à Kinshasa où il va entreprendre ses études primaires et secondaires.
Dès le bas âge, le jeune Kabasele, ayant en son sein le talent dans le domaine de la chanson, intervenait dans les chorales paroissiales.
A l’âge de 19 ans, il s’était signalé très fort dans ce domaine. Il va commencer à animer des séances publiques, des fêtes des quartiers et veillées mortuaires.
Cela le propulsera jusqu’à être engagé dans l’OTC (Orchestre de tendance congolaise) de Georges Doula où il va sortir ses premières oeuvres : Chérie Loboga, Para Fifi, etc.
En 1953, alors qu’il n’avait encore que 23 ans, il fonda l’orchestre de Rumba congolaise et de Tcha-tcha-tcha, d’abord, et ensuite African Jazz au sein duquel il va révolutionner la musique et la rumba congolaises.
African Jazz est l’un des orchestres professionnels de l’époque et a demeuré jusqu’en 1963, parmi les plus populaires d’Afrique.
Ce qui fait que Kabasele Tshamala soit considéré comme père de la musique congolaise moderne.
En outre, si l’on décide d’établir l’arbre généalogique de musiciens congolais, Grand Kallé occupera le sommet.
Plusieurs grands, dans le domaine de la musique, sont passés par l’école de Kallé Jeef.
A titre exemplatif, nous pourrons citer quelques uns, sans être exhausif : Lucie Eyenga, Pascal Tabu Ley Rochereau, Tino Baroza, Nico Kasanda, Charles Mwamba Dechaud, Papa Noël, Brazzos Armando, Sam Manguana, Pamelo Mounk’A, Jeannot Bombenga, etc.
En ce moment où la République Démocratique du Congo est en train de se réjouir de l’inscription de sa rumba comme patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, une pensée pieuse doit être gardée en mémoire de Kabasele Tshamala qui en est l’un des précurseurs.
L’auteur-compositeur de » Indépendance Cha-Cha » mérite bien une attention particulière de la part de la société congolaise. Il est auteur des chansons d’anthologie comme Pesa le tout, Kara Kara, Table ronde, Loboko n’a litama, etc.
Trente-neuf ans après sa disparition, il reste d’actualité et continue à se faire parler de lui et à faire danser le monde.
Nous pensons que le jour viendra où le Gouvernement se décidera de l’honorer officiellement.
C’est au cimetière de la Gombe à Kinshasa, que repose à jamais ce grand artiste.
Jules KISEMA/CONGOPROFOND.NET
There is no ads to display, Please add some
À la Une
Godefroid Mayobo affiche ses ambitions : « En 2025, le PALU sera millionaire en hommes et moyens financiers ! »
Le Parti Lumumbiste Unifié (PALU en sigle) a vibré au rythme d’une matinée politique consacrée à l’échange des voeux, ce samedi 18 décembre 2025, au siège de son parti situé au 105 du boulevard Lumumba dans la commune de Matete, à Kinshasa.
Dans son mot de circonstance , le secrétaire général, chef du parti, Godefroid Mayobo, a jeté des fleurs aux professionnels des médias pour la couverture des activités du parti cher à Antoine Gizenga en dépit des nombreuses difficultés.
« De prime abord, nous remercions les journalistes qui ne cessent de répondre à nos invitations, qui militent sans relâche pour montrer à la face du monde que le PALU existe encore. Nos voeux les meilleurs aux chevaliers de la plume pour cette année. Lorsque le PALU dirigera ce pays, nous allons nous assurer que la liberté de presse soit encore plus respectée », a-t-il souhaité.
Poursuivant son mot de circonstance, le numéro un du PALU a également fait une rétrospective sur les événements majeurs qui ont caractérisé la marche du parti ces trois dernières années. Godefroid Mayobo a rappelé la décision du Conseil d’État sur le dédoublement du parti en 2022, puis les élections générales jugées de « chaotiques » par plusieurs en 2023, avant de rebondir sur le programme « pas une rue sans le PALU ».
Pour l’année 2025, le Parti Lumumbiste Unifié compte marquer l’histoire de la plus belle des manières en devenant millionnaire en hommes et en moyens financiers. « Le PALU doit redevenir millionnaire : millionnaire en homme, millionnaire en moyens. Ces moyens viendront de nous mêmes, grâce à nos contributions, et vont nous permettre de mieux faire notre travail et de poursuivre notre combat », a-t-il martelé.
Pour devenir millionnaire en hommes comme dans le passé, le parti Lumumbiste unifié compte s’appuyer sur le programme « Pas une rue sans le PALU » pour son implantation dans tous les coins de la République démocratique du Congo, a souligné Godefroid Mayobo.
Sur les débats autour de la Constitution, le parti cher au patriarche Antoine Gizenga est revenu sur sa dernière prise sa position, une déclaration qui a été lue devant les cadres, militants et sympathisants, par le secrétaire permanent adjoint en charge de l’administration et finances. « Nous, PALU, avons pensé qu’il faut d’abord aborder les questions primordiales aux maux qui dérangent notre société. Pour nous, les questions primordiales sont l’insécurité, le social de la population, la diversification de l’économie (…) », a insisté Anicet Mifia, permanent adjoint en charge de l’administration et finances.
Signalons que le parti cher à Antoine Gizenga va, dans les jours à venir, organiser d’autres matinées politiques sur les stratégies à mettre en œuvre pour devenir millionnaire en hommes et en moyens.
Pierre Kambeya/CONGOPROFOND.NET
There is no ads to display, Please add some