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Jeux Africains Rabat 2019 : un camp d’entraînement est prévu pour les athlètes de la RDC

Le Comité Olympique C’est(COC) a annoncé, ce mardi 16 juillet 2019, l’organisation d’un camp d’entraînement pour les athlètes qualifiés aux jeux africains Rabat (Maroc) prévus du 19 au 31 août 2019.
Amos Mbayo, le président du COC, l’a déjà fait savoir aux fédérations concernées au cours d’une réunion tenue le même jour au siège national du COC.
« Nous voudrions concentrer les athlètes à un seul endroit. Comme on n’a pas suffisamment des moyens pour les a amener au camp d’entraînement du Maroc, nous allons solliciter des moyens de bord de notre gouvernement pour faire ce camp d’entraînement a la fin du mois de juillet, afin qu’on puisse avoir une idée sur nos athlètes », explique-t-il.
A titre de rappel, lors des derniers jeux africains qui se sont tenus à Brazzaville, la RDC a récolté 17 médailles, dont un seul en Or.
Amos Mbayo estime que cette fois-ci, à Rabat, la RDC va réaliser une meilleure performance.
Au total, 17 fédérations ont été retenues pour aller représenter le pays dans ces jeux. Il y a notamment : la boxe, le tennis, le tennis de table, le volley-ball, le cyclisme et autres…
Notons que la date limite d’enregistrement des athlètes participants à cette compétition est prévue ce mercredi 17 juillet 2019.
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
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Katanda : Quand le pacte de paix révèle son pouvoir mystique

La localité de Katanda est le théâtre d’événements pour le moins insolites depuis la signature d’un pacte de paix et de vivre-ensemble historique entre les communautés Bena Muembia, Bena Kapuya et Bena Nshimba. Cet accord, fruit de longues négociations et de la médiation des grands chefs coutumiers de la région, visait à mettre un terme aux tensions et aux conflits intercommunautaires qui ont, par le passé, assombri la vie de ces populations.
Si le pacte a engendré une atmosphère d’harmonie et de fraternisation inédite, des incidents récents ont suscité l’étonnement et l’interprétation au sein de la communauté, certains y voyant la manifestation d’un pouvoir mystique inhérent à cet engagement solennel.
Les faits rapportés, bien que distincts, ont en commun leur caractère singulier et leur survenance dans la période consécutive à la signature du pacte de paix. Le premier incident concerne une femme de la communauté Bena Nshimba qui s’était rendue à Katabua, une localité voisine, dans le but de collecter du bois mort. Selon les témoignages recueillis sur place, alors qu’elle déterrait des maniocs dans un champ qui ne lui appartenait pas, elle a été victime de la morsure simultanée de trois serpents.
Le second incident, tout aussi étrange, s’est déroulé à Dipumba. Un jeune homme, dont l’appartenance communautaire n’a pas été officiellement précisée mais qui, selon certaines sources locales, serait lié à l’une des communautés autrefois en conflit, se serait accidentellement tiré dessus en manipulant une arme à feu. L’arme en question aurait été initialement apportée dans le but d’une attaque, vestige des anciennes animosités intercommunautaires.
Ces deux incidents, survenus dans un laps de temps relativement court après la signature du pacte de paix, sont perçus par une partie significative de la population locale comme étant plus que de simples coïncidences. Certains habitants y voient une manifestation tangible du pouvoir mystique qui sous-tend l’accord de paix et de vivre-ensemble, auquel ont participé les plus hauts dignitaires coutumiers de la région. L’interprétation dominante suggère que ces événements pourraient être des avertissements ou des conséquences liés au non-respect des termes tacites ou explicites du pacte, ou encore des manifestations de forces spirituelles veillant au maintien de la nouvelle harmonie.
Mike Tyson Mukendi / CONGOPROFOND.NET