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Jacques Courtejoie: un pervers sexuel (Témoignage d’un Congolais)

Les obsèques du Dr Jacques Courtejoie ont été entourés de témoignages éloquents. Tout le monde a dit des éloges à son égard. Mais ce n’est pas l’avis de Baby Kundu, un natif du Mayombe et juriste de formation, qui a donné, contre toute attente, un autre côté de la vie du mythique vieux médecin.
Pour lui, Dr Jacques Courtejoie n’a pas été le « Saint » que tout le monde a adulé et pour qui des témoignages positifs ont été relayés.
Dans un témoignage-contradictoire-sur son journal Facebook, Me Baby Kundu peint un homme vulgaire et un pervers sexuel qui, selon lui, ne mérite pas tous les honneurs qui ont entouré ses obsèques.
« Ce grand médecin spécialisé des maladies tropicales a certes été un grand développeur, un philanthrope et un avant-gardiste, mais aussi un grand pervers oublié et inconnu du grand public », dit-il dès le début de sa diatribe.
Le juriste qui se dit avoir été abusé dans sa jeunesse par Courtejoie, déclare être animé de soif de redresser le témoignage posthume du médecin : « Nga nazalaka bongo, soki likambo ya mbilinga-mbilinga ezali, je ne ravale pas ma langue pour faire le faux gentil ou le faux éploré, jamais ! ».
« Il était un homosexuel qui aimait se servir sur les jeunes adolescents, paralysés par son aura et sa grande personnalité et ses richesses », dénonce-t-il.
Il raconte : « plus d’une fois, vers les années 80-90, il a été dénoncé par les jeunes du coin, des élèves et des travailleurs de son entrepreneuriat, qu’il avait abusé ».
« Je me souviens qu’à deux ou trois reprises, il a dû transiger en argent (des milliers de francs belges, la monnaie forte de l’époque) pour faire taire les victimes et éteindre les poursuites.
Ceux d’adultes de cette époque, et pas du tout émotifs comme les angéliques que j’ai vus depuis hier dans les réseaux sociaux, savent de quoi je parle ! ».
Pour lui, Jacques Courtejoie était friand des jeunes garçons, qui ont été victimes de ses assauts et abus : « […] c’est le premier prédateur sexuel blanc Numéro 1 que le Mayombe a connu », dénonce-t-il.
Baby Kundu a lui-même fait les frais des affres sexuelles du Belge.
« J’ai été moi-même victime de ses abus. J’étais encore élève en 2ème et 3ème année secondaire », se rappele-t-il, avant d’ajouter : « certains habitants de Nsioni m’ont peut-être aperçu le fréquenter assidûment; Il parlait même de vouloir m’adopter après la mort de mon père en 1986 ! J’ai eu du mal et du temps à comprendre ce qui se passait, j’étais jeune, immature et pauvre, abandonné à mon triste sort après le décès de mon principal parent ».
Cet habitant de Nsioni a pris ses distances d’avec le prédateur quand il a compris ce qui se passait réellement. »… avec une envie de meurtre », fait-il savoir.
Il se refuse de parler de son côté mystique, dont il ne dispose pas d’éléments probants. Mais il suppose que Courtejoie pourrait bien être franc-maçon.
Dans son témoignage, le jeune Baby Kundu invite l’opinion à ajouter, par-dessus les hommages entendus, le fait que Courtejoie était aussi un pervers sexuel !
Émile YIMBU/CONGOPROFOND.NET
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Plus d’un milliard de pertes dans la fraude minière : L’État mise sur Didier Kaku Kingwabidi pour inverser la tendance

Par arrêté interministériel en date du 16 avril 2025, Didier KAKU KINGWABIDI, Inspecteur Général des Mines, a été nommé Coordonnateur National de la Commission Nationale de Lutte contre la Fraude et la Contrebande Minière (CNLFM).
Cette désignation s’inscrit dans une volonté affirmée du gouvernement congolais de renforcer la gouvernance du secteur minier, en proie à des défis majeurs : fraude à grande échelle, contrebande systémique, et exploitation illégale parfois orchestrée par des groupes armés.
La nomination de l’actuel patron de l’Inspection Générale des Mines, reconnu pour sa rigueur et son expertise, vise à doter la CNLFM d’un leadership solide et crédible, capable de porter une réforme ambitieuse.
Ce changement à la tête de la CNLFM représente un jalon important dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre les pratiques illicites dans le secteur minier-un phénomène qui coûte chaque année plus d’un milliard de dollars au Trésor public. À travers ce geste fort, les autorités réaffirment leur engagement à protéger les ressources naturelles du pays et à garantir une exploitation minière profitable à l’économie nationale.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET