Actualité
Ituri/Rapport d’experts de l’ONU : La FEC dément tout soutien aux miliciens CODECO
Le comité de la Fédération des entreprises du Congo FEC, dans la cité de Kpandroma, en territoire de Djugu, a balayé d’un revers de la main toutes les allégations contenues dans le dernier rapport des experts de l’ONU l’accusant d’avoir financé le groupe armé Codeco, actif dans cette partie de l’Ituri.
En effet, les experts onusiens fondent leurs accusations sur l’existence d’une lettre adressée à l’époque par des leaders du groupe rebelle aux opérateurs économiques de la place, de verser mensuellement un montant de 5.000 dollars américains pour soutenir leur mouvement.
Des allégations jugées « mensongères » par la FEC de Kpandroma qui s’étonne qu’aucune enquête fouillée n’a été menée avant la publication d’un tel document.
« Pourquoi les experts de l’ONU n’ont pas cité les noms des prétendus deux membres de la FEC basés à Djugu qui aurait confirmé l’existence de ce payement ? », s’interroge Lombuni Gokpa Aroka joint au téléphone par nos confrères de buniaactualite.cd
La même source qui ne reconnaît pas avoir été interrogée par les experts pour donner son point de vue, se demande comment l’enquête a été menée sans arriver sur les terrain à Kpandroma.
« Ceux qui auraient fourni ce faux témoignage aux experts se trouvent à Iga-Barrière à plus de 111km de Kpandroma. Vous comprenez donc qu’il s’agit d’une machination », a ajouté Aroka.
Puis de conclure: « Nous attendons ces experts à bras ouverts ici chez nous afin de compléter leur rapport ».
CONGOPROFOND.NET avec BUNIACTUALITE.CD
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À la Une
Bruxelles : » Lumumba, le retour d’un héros » en avant-première le jeudi 8 juin au cinéma Vendôme à Ixelles
Film documentaire de Benoît Feyt, Dieudo Hamadi et Quentin Noirfalisse, » Lumumba, le retour d’un héros » sera présenté en avant-première le jeudi 8 juin au cinéma Vendôme dans la commune d’Ixelles ( Bruxelles/Belgique).
En effet, il y a un an, la Belgique a organisé une cérémonie officielle en l’honneur du héros congolais de l’indépendance et premier ministre Patrice Lumumba, assassiné en 1961.
A en croire le synopsis, 61 ans après son assassinat, Patrice Lumumba retourne en République démocratique du Congo. Ou, comme le dit un de ses enfants, le Congo rentre au Congo. Lumumba a été assassiné avec deux de ses plus proches collaborateurs, en pleine guerre froide et durant la vague des indépendances africaines. Seule une dent semble avoir survécu au passage de leurs corps dans l’acide, acte commis par un officier de police belge dénommé Gérard Soete.
Dissous dans de l’acide, le corps du héros de l’indépendance congolaise n’a jamais été retrouvé. Il a fallu plusieurs décennies pour découvrir, en 2016, que des restes humains avaient été conservés en Belgique. L’ancien policier belge Gérard Soete, qui avait activement participé à l’élimination de Patrice Emery Lumumba, brise le secret et s’en vante dans les médias.
En 2000-2001, une commission d’enquête parlementaire « a conclu que le gouvernement belge avait fait manifestement peu de cas de l’intégrité physique de Patrice Lumumba et qu’après son assassinat, ce même gouvernement a délibérément répandu des mensonges sur les circonstances de son décès ».
Jusqu’ici, son meurtre et ceux d’Okito et Mpolo demeurent impunis.
Né le 2 juillet 1925, à Onalua (localité située dans l’actuelle province du Sankuru, dans le centre de la RDC), dans ce qui est alors le Congo belge, Patrice Emery Lumumba, de son vrai nom de son vrai nom Elias Okit’Asombo, était issu d’une famille plutôt modeste, mais a reçu très tôt une éducation solide dans les écoles missionnaires chrétiennes lui permettant ainsi de se forger une forte personnalité.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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