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Politique

Ituri : 2 personnes tuées et 3 motos incendiées dans une ambuscade des ADF sur Luna-Komanda

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Ce mardi 24 septembre 2024 à 13 heures, des rebelles ougandais ADF MTM ont incendié 3 motos et tué 2 personnes dans une embuscade tendue sur la route nationale nº4 tronçon Luna-Komanda, à Mahala, en territoire d’Irumu dans la province de l’Ituri.

D’après la nouvelle société civile du territoire d’Irumu qui a livré cette information à CONGOPROFOND. NET, ces civils quittaient le village d’Otomabere pour Ndimo.

“C’était aux environs de 13h, heure locale, que des civils au bord de leurs motos quittaient le village d’Otomabere pour Ndimo, dans le territoire d’Irumu, qui sont tombés dans une ambuscade des ADF MTM, 3 motos ont été incendiées et 2 personnes tuées par ces djihadistes ADF”, précise MECHACK VINDIKANWA MUTUKA, vice-président de la Nouvelle société civile de la place.

Notez que La circulation des ADF dans cette partie est toujour alertée par des structures citoyennes, la population doit être vigilante et que les opérations conjointes FARDC-UPDF puissent finir ces attaques.

” Que cette ambuscade puisse interpeller les autorités militaires de voir comment installer une position militaire vers cette endroit car les attaques sanglantes sur les usagers sont multiples”, a-t-il ajouté.

Rappelons que les opérations conjointes FARDC-UPDF sont dans cette province pour traquee l’ennemi de la paix les rebelles ougandais ADF MTM.

Gerlance Sengi/CONGOPROFOND.NET


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Politique

La Circulaire N°001/UDPS/PP/SG/AKT/2024 : Une manœuvre politique démagogique déguisée sous le masque de la Souveraineté

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Loin d’être un simple document administratif, la circulaire N°001/UDPS/PP/SG/AKT/2024, relative à la campagne de sensibilisation pour la révision de la Constitution du 18 février 2006, est un cri d’alarme déguisé à ce qui pourrait être qualifié d’un appel aux armes. En effet, ce texte, censé incarner les aspirations du peuple congolais, se révèle être une manœuvre politique insidieuse.

Il viserait à renforcer le pouvoir d’une élite déconnectée des réalités du pays. Premièrement, il est essentiel de rappeler l’hypocrisie flagrante qui se dégage de cette circulaire. Les dirigeants de l’UDPS, qui avaient naguère boycotté le référendum sur la Constitution, se présentent aujourd’hui en champions de sa révision. Cela soulève une question cruciale : pourquoi cette soudaine conversion ?

Serait-ce véritablement pour le bien du peuple, ou plutôt pour assurer la pérennité de leur pouvoir ? L’UDPS semble jouer à un jeu dangereux, oscillant entre le besoin de légitimité et la volonté d’imposer une vision politique qui lui est propre. L’argumentation selon laquelle la Constitution actuelle a montré ses limites dans l’exercice du pouvoir public est un euphémisme.

En réalité, la Constitution de 2006 a été le reflet des aspirations d’une nation en quête de démocratie, et non un simple outil pour faciliter la gouvernance d’un parti au pouvoir. En invoquant le testament d’Etienne Tshisekedi, l’UDPS se drape d’une légitimité historique tout en ignorant les promesses non tenues et les espoirs déçus qui pèsent sur ses épaules.

C’est un affront à la mémoire de ceux qui ont réellement œuvré pour la démocratie en République Démocratique du Congo. Rosy Mukendi Tshimanga, Thérèse Déchade Kapangala Mwanza, Sindika Dokolo, Armand Tungulu et tant d’autres doivent se poser des questions dans l’au-delà. L’urgence affichée dans la circulaire est suspecte. Qu’est-ce qui justifie une telle précipitation ?

Est-ce réellement une nécessité populaire ou une simple manœuvre pour détourner l’attention des échecs retentissants de l’UDPS en matière de gouvernance ? La mobilisation des bases, présentée comme une priorité, ressemble davantage à un appel à la propagande qu’à une véritable dynamique citoyenne. Les « combattants » sont invités à défendre une révision constitutionnelle.

Le problème est que cette dernière, loin d’être un acte de démocratie participative, pourrait bien s’apparenter à une tentative de faire taire les voix dissidentes et de verrouiller le système. Cette circulaire semble ignorer un aspect fondamental : la participation citoyenne. Un processus de révision constitutionnelle ne devrait pas être une affaire de parti, mais une préoccupation collective.

Or, l’UDPS semble vouloir imposer sa vision sans véritable consultation des Congolais, comme si le peuple n’était qu’un accessoire dans ce grand théâtre politique. La circulaire N°001/UDPS/PP/SG/AKT/2024 est un document révélateur des dérives d’une élite politique qui, une fois au pouvoir, semble plus soucieuse de préserver ses intérêts que de servir le peuple.

Au lieu de favoriser une véritable révision démocratique et participative, l’UDPS semble vouloir renforcer son emprise sur un pays déjà meurtri par des décennies de mauvaise gouvernance. L’alerte est lancée : ne laissons pas l’histoire se répéter. Le peuple mérite mieux qu’une révision constitutionnelle dictée par des intérêts partisans. Nous devons exiger une réelle prise en compte de nos voix et de nos aspirations.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


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