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ISIPA : le PDG Martin Ekanda est décédé à Ngaliema Center

Tel un couperet, la nouvelle est tombée tard la nuit de ce jeudi et vendredi. Martin EKANDA ONYANGUNGA, Président directeur général et fondateur de l’Institut supérieur d’informatique, programmation et analyse( ISIPA), est décédé à la clinique Ngaliema Center à Kinshasa où il était hospitalisé.
Cette grande personnalité, ingénieur en informatique, a su au fil du temps transmetttre son savoir durant quatre longues décennies à plusieurs générations de ses compatriotes. Ce qui lui a valu plusieurs récompenses tant au niveau national, qu’international.
Exemple de courage et d’abnégation, il a surmonté son handicap physique pour s’imposer comme un des pilliers dans le secteur de l’Education nationale.
Né à Kahino dans le Maniema où il fait ses études primaires. Originaire du Sankuru, où il y va pour faire ses études secondaires à l’Ecole Méthodiste de Wembonyama en Section Scientifique, Option Mathématiques-physiques. Il obtint son Bachalauréat au Collège Saint Augustin de Lodja, toujours au Sankuru en 1969. Il commença ses études supérieurs à l’Université de Kinshasa, alors Luvanium à l’époque, à la Faculté de Polytechniques. Coup du destin, Martin continue ses études universitaires et les achève en Informatique en Belgique en 1974.
Etudiant brillant, très vite il est retenu comme assistant à l’université, il exerce aussi sa nouvelle profession comme étant ingénieur informatique pour le compte d’un courtier…
Il rentre au pays, le Zaïre à l’époque d’où l’Université Pédagogique Nationale de Kinshasa sollicite ses compétences pour dispenser des cours, évidemment qu’il accepte. Il fait un parcours de courte durée à l’UNAZA au service universitaire informatique.
« Avec des petites incompréhensions que j’ai trouvées, cela m’a emmené à penser à mettre sur pied une structure d’enseignements supérieurs en informatique à cause de la carence que j’ai observée… », avait jadis dit Martin EKANDA. Toute l’histoire se dessine, la projection de ce qui sera la machine à production d’une élite nationale qu’internationale en informatique venait de prendre forme.
A son époque il y avait un programme pédagogique dit « informatique » dispensait par des constructeurs de la place, ce programme s’intéressait à donner des leçons de programmeur pendant trois mois, mais le contenu de ce programme n’était rien d’autre que des cours d’initiation aux ordinateurs, le cours de logique de programmation et quelques langages de programmation connus à l’époque. Certes que ces cours étaient nécessaires, mais pas suffisant pour former des cadres universitaires dont avait besoin la nation tout entière.
Tel un maestro, Martin EKANDA encadrait déjà un nombre important de personnes sur des leçons cadrant sur des notions orientées vers les gestions (stock, paiement, facturation,…), d’où il lui fut suggéré de chercher des locaux et de commencer ces enseignements en études supérieurs. Tout ce passe à Kinshasa, le 13 novembre 1975 il passa un communiqué invitant les intéressés sur les ondes de la chaine nationale, la Voix du Zaïre, Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) actuelle.
Marié à Madame LUYEYE EKANDA Ruffine, et il était père de plusieurs enfants.
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Sud-Kivu : 17 civils massacrés par la coalition RDF-AFC/M23, l’armée dénonce un « pogrom »

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont dénoncé, dans un communiqué publié ce lundi 23 juin, le massacre de 17 civils survenu la veille, dimanche, dans le village de Munzinzi, territoire de Walungu, province du Sud-Kivu.
Selon l’armée congolaise, l’attaque a été perpétrée vers 18h30 par les rebelles de la coalition RDF–AFC/M23. Outre les morts, plusieurs habitations ont été incendiées, contraignant des dizaines d’habitants à fuir dans la panique vers les camps militaires pour se réfugier.
« La population a été accusée de collaboration avec les Forces armées et les Wazalendo par l’ennemi, après les échecs cuisants et les lourdes pertes qu’il a subis en tentant d’attaquer les positions des forces loyalistes. Les FARDC condamnent ce énième pogrom et appellent la population à la vigilance », déclare le communiqué signé par le général-major Ekenge Bomusa Efomi.
Le haut gradé rassure que les FARDC poursuivront leurs efforts pour protéger les civils et combattre les violences imposées par les groupes armés dans l’Est du pays.
WTK/CONGOPROFOND.NET