Actualité
IPAS : Les femmes militaires de Camp CETA formées sur l’avortement sécurisé
Les trois journées de formation et d’informations des femmes militaires sur la santé sexuelle et reproductive ont pris fin, le jeudi 10 février 2023 à Kinshasa. Cette session de formation a été organisée au Camp Centre d’entraînement des forces aéroportées (CETA) dans la commune de la N’sele, par le point focal Genre des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). C’était avec l’appui d’IPAS qui a pour mission d’accompagner les femmes et les jeunes filles à bénéficier d’une santé de qualité et des droits en matière de sexualité et de reproduction, grace à l’amélioration de l’accès et de l’utilisation de l’avortement sécurisé et des soins contraceptifs.
C’est dans une ambiance de fête, avec des chants de réjouissances et des cris de joie que 800 femmes recrutées ont pris part à cette activité scindée en deux : l’information et formation.
Les participantes ont obtenu des informations suffisantes sur l’avortement sécurisé et la manière d’éviter de se rendre dans des hôpitaux ou auprès des personnes de santé non outillées pour se faire avorter. Car, les conséquences sont toujours mauvaises.
Elles ont aussi appris que l’avortement sécurisé est un droit. La femme a la possibilité de se rendre auprès d’un prestataire bien formé pour avorter, seulement dans des cas exceptionnels légaux, notamment viol, inceste, agression sexuelle et lorsque la grossesse met en danger la santé de la femme porteuse de la grossesse.
Dans le deuxième module, les femmes de militaires ont bénéficié d’une formation qui constitue un noyau pour former les autres dans l’avenir, et de veiller à ce que les enseignements reçus soient appliqués au quotidien.
Enfin, les participantes formées ont reçu de main du général Shetshi Justine les brevets de formation. Celle-ci s’est dit contente et elle a remercié IPAS pour la formation.
Désiré Rex Owamba/Congoprofond.net
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À la Une
Naufrage à Kivu : le VPM Bemba insiste sur les poursuites judiciaires contre les propriétaires des bateaux
Les tragédies de naufrage déplorées sur différents espaces marécageux en République démocratique du Congo inquiètent le gouvernement du pays. Les propriétaires des embarcations sont dans les viseurs de la justice. Le naufrage de Kivu survenu dans l’avant-midi de ce jeudi, semble venu réveiller le chat qui dormait.
Dans une correspondance de rappel, adressée ce jeudi 3 octobre, au secrétaire général de son ministère, le vice-premier ministre, ministre des Transports et voies de communication, Jean-Pierre Bemba signe et persiste pour la prise des mesures strictes à l’encontre des commissaires fluviaux ainsi que des propriétaires de bateaux, pirogues et baleinières, impliqués dans les différents cas de naufrage enregistrés ces derniers temps sur les rivières, fleuves et lacs, en République démocratique du Congo.
” Ces incidents entraînent des conséquences désastreuses sur la sécurité des usagers de nos voies navigables et il est de notre devoir de garantir leur protection. Je vous demande donc de bien vouloir donner suite à cette requête et de m’informer des actions concrètes engagées dans ce sens”, peut-on lire dans ce document.
Le bilan provisoire de la noyade de ce jeudi fait état de 23 personnes décédées et 58 survivants, renseigne le gouvernement provincial.
Les 58 rescapés sont actuellement pris en charge dans des structures sanitaires de la ville de Goma.
Willy Theway Kambulu/ CONGOPROFOND.NET
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