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Invasion de la RDC par les terroristes M23 et le Rwanda : Le Forum des Intellectuels Congolais de l’Etranger mobilisés derrière les FARDC et le président Tshisekedi 

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Organisation ayant pour but de regrouper les intellectuels congolais de l’étranger dans un cadre de réflexions, d’actions et d’échanges sur leur nation d’origine et leur épanouissement dans leurs pays d’accueil, le FICE est monté au créneau pour dénoncer l’invasion de la République Démocratique du Congo par le Rwanda et les terroristes du M23.

Dans une déclaration lue par Madame Edith Mpunga (FICE France) et Monsieur Roger Kashama (FICE Belgique), ces patriotes de la diaspora lancent un appel à la communauté internationale, spécialement le Conseil de sécurité des Nations-Unies, l’Union Européenne et l’Union Africaine d’emboiter le pas aux Etats Unis pour condamner d’une manière claire et ferme le Rwanda, devenu un Etat belliqueux dans la région des Grands Lacs et agresseur de la RDC.

Afin de concrétiser leur soutien, le FICE a déjà débuté une grande campagne de collecte de fonds à travers le monde afin de soutenir les vaillants soldats des FARDC.

Ci-dessous l’intégralité de cette déclaration 

Nous, membres du Forum des Intellectuels Congolais de l’Etranger (FICE) soutenons le commandant suprême des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), le Président de la République, Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et toutes les unités combattantes dans cette guerre nous imposée par le Rwanda, une guerre aux intérêts cachés.

Nous tenons à rassurer nos Forces Armées de la République Démocratique du Congo que dans la diaspora congolaise, nous sommes tous mobilisés comme un seul homme pour venir à leur appui afin de leur permettre de continuer à défendre l’intégrité du territoire national tel qu’elles l’ont démontré sur les fronts de Runyoni, Bugusa, Jomba, Kibumba et partout ailleurs où elles ont infligé des défaites cuisantes à l’armée rwandaise et leurs partenaires du groupe terroriste M23.

Soyez rassurés que vous pouvez compter sur toutes les congolaises et tous les congolais à travers le monde réunis au sein du FICE. Nous ne vous laisserons pas seules combattre cette guerre injuste imposée par nos ennemis dans la communauté internationale à travers le Rwanda et le groupe terroriste M23.

Président du FICE, Dr. Ngoie Joel Nshisso, PhD Consultant en Management et Commerce International, Expert de l’AGOA

Leur dernière aventure sur la cité frontalière de Bunagana va se solder par une autre défaite et une humiliation de tous ceux-là qui se seront rangés en opposition contre notre vaillante, dynamique et forte armée, les FARDC. Comme pour paraphraser Son Excellence Monsieur le Président de la République, le souhait pour une paix totale n’est en aucun cas une faiblesse.

En attaquant Bunagana sous le couvert du groupe terroriste M23, le Rwanda a prouvé son hypocrisie et a abusé de la bonne foi de Son Excellence Monsieur le Président de la République et du peuple congolais. C’est ainsi, qu’en plus de la suspension de tous les accords signés avec ce pays, tel que décidé par le Conseil de Sécurité réunie autour du Chef de l’Etat, FICE demande le rappel de l’Ambassadeur de la République Démocratique du Congo au Rwanda ; la rupture des relations diplomatiques avec le Rwanda et de donner l’ordre à son ambassadeur de quitter notre territoire.

La diaspora demande à la communauté internationale, spécialement le Conseil de sécurité des nations unies, l’Union Européenne et l’Union Africaine d’emboiter le pas aux Etats Unis pour condamner d’une manière claire et ferme le Rwanda, devenu un Etat belliqueux dans la région des grands lacs et agresseur de la République Démocratique du Congo.

C’est ici l’occasion de réitérer la demande pressante du Prix Nobel de la Paix, le Dr. Denis Mukwege et le peuple congolais de la prise en compte du “Rapport Mapping” réalisé par le Haut Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies (HCDH) qui décrit de manière chronologique et thématique les horreurs des années de violences et de conflits qui se perpétuent jusqu’à ce jour en République démocratique du Congo. Il est temps que les personnes et les pays responsables de ces crimes répondent de leurs actes devant des tribunaux spéciaux. Ne pas le faire est pour nous le signe d’être commanditaire, auteur ou complice.

FICE demande au Président de la République d’instituer la cour martiale pour juger toutes les personnes qui se trouvent sur le territoire national ayant aidé de loin ou de prêt les ennemis du peuple dans les guerres successives à l’EST de la République Démocratique du Congo;

FICE demande au Président de la République de décréter un deuil national en mémoire du colonel MAMADOU NDALA, du Major Eric KIRAKU MWISA et d’autres vaillants soldats tombés aux fronts, l’arme à la main, ainsi que de nos deux enfants Germain et Isaac tués par les obus de l’armée rwandaise lancées sur l’école Saint-Gilbert à Biruma avec l’intention manifeste de faire un carnage des enfants innocents.

FICE demande au Président de la République d’ériger un mémorial en honneur et souvenir du génocide congolais commis sur notre sol à travers l’association des ennemis de notre pays dans la communauté internationale en association avec le Rwanda et le groupe terroriste M23.

FICE demande au Président de la République de ne pas accepter le projet du déploiement de la Force régionale d’Afrique de l’Est. Cette force sera composée des pays dont certains sont nos agresseurs ou ceux qui favorisent la déstabilisation de la République Démocratique du Congo. En revanche, le Président de la République et le Parlement doivent se choisir des alliés dans d’autres pays du monde pour une assistance militaire crédible et loyale.

FICE demande au Président de la République de geler tous les accords et traités signées depuis 1996 (accord cadre d’Addis Abeba, accord de San-City…) car signés sous Duress. Une telle décision permettra à la RDC d’être à l’abris de toute action dont le soubassement vient de ces textes juridiques illégaux. En l’occurrence, FICE propose au Chef de l’Etat de mettre en place des commissions chargées de les évaluer et de proposer leur amendement ou annulation. En outre, FICE s’engage à participer dans ces commissions car il dispose des juristes et experts en matière de négociation des accords bilatéraux et multilatéraux dans les domaines de la diplomatie, relations internationales, commerce, paix et réconciliation.

Pour joindre l’action à la parole, FICE a déjà débuté une grande campagne de collecte de fonds qui sera remise aux autorités compétentes afin d’être affectée aux besoins de nos vaillants soldats des Forces armées de la République Démocratique du Congo.

FICE regorge des compétences diverses en matière de renseignement, des stratégies des guerres et des justices militaires qui sont formés dans les hautes écoles et qui œuvrent dans nos pays d’accueil qu’il n’hésitera pas de mettre à la disposition de notre pays si il en reçoit la demande.

Vive les FARDC, vive la RDC !

Forum des Intellectuels Congolais de l’Etranger

Avec les sentiments patriotiques


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Le tribalisme institutionnel en RDC : un frein majeur au développement national

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La République Démocratique du Congo (RDC), pays d’une immense diversité ethnique et culturelle, fait face à un défi de taille : le tribalisme institutionnel. Ce phénomène, s’est amplifié ces dernières années et constitue un obstacle majeur au développement harmonieux du pays. Notre analyse se penche sur la manière dont cette pratique s’est enracinée dans les sphères religieuses et académiques, deux piliers essentiels de la société congolaise.

L’héritage colonial et ses répercussions actuelles

L’histoire de la RDC est profondément marquée par son passé colonial. La stratégie du “diviser pour régner” employée par les autorités belges a laissé des cicatrices durables dans le tissu social du pays. Cette politique a exacerbé les divisions ethniques, créant un terrain fertile pour le tribalisme qui persiste jusqu’à aujourd’hui.

Les données démographiques, bien qu’anciennes, témoignent de la complexité ethnique du pays. Le dernier recensement officiel, datant de 1984, dénombrait plus de 350 groupes ethniques distincts. Cette diversité, qui pourrait être une source de richesse culturelle, est souvent instrumentalisée à des fins politiques et économiques.

Les communautés religieuses : un miroir des divisions ethniques

Les grandes communautés religieuses de la RDC, notamment les églises évangéliques, sont au cœur de cette problématique. Des observations sur le terrain et des analyses de la composition des organes de direction de ces institutions révèlent une tendance inquiétante à la surreprésentation de certains groupes ethniques.

Prenons l’exemple de la Communauté Baptiste du Centre de l’Afrique (CBCA), une institution majeure dans l’est du pays. Bien qu’opérant dans une région multi-ethnique, la composition de ses instances dirigeantes semble favoriser de manière disproportionnée les membres d’une ethnie particulière.

De même, la Communauté Presbytérienne de Kinshasa (CPK), qui se veut une église nationale, présente une structure de leadership qui reflète une forte concentration régionale, avec une majorité de ses cadres supérieurs provenant d’une seule province.

Ces pratiques, loin d’être isolées, semblent être répandues dans de nombreuses institutions religieuses à travers le pays. Elles soulèvent des questions importantes sur l’inclusivité et l’équité au sein de ces communautés, censées promouvoir l’unité et l’égalité.

Le monde académique : reproduction des schémas tribaux

Le secteur de l’enseignement supérieur n’échappe pas à cette dynamique. Des observations dans plusieurs universités majeures du pays, tant publiques que privées, mettent en lumière des schémas similaires de favoritisme ethnique.

L’analyse de la composition du corps professoral et des postes administratifs dans certaines institutions révèle une surreprésentation flagrante de certains groupes ethniques. Cette situation est particulièrement prononcée dans les universités régionales, où le corps enseignant et l’administration reflètent souvent la composition ethnique locale, au détriment de la diversité nationale.

Cette pratique a des conséquences graves sur la qualité de l’enseignement et de la recherche. Elle limite la diversité des perspectives, freine l’innovation et perpétue un système où le mérite est souvent secondaire par rapport à l’appartenance ethnique.

Impact sur le développement national

Les répercussions du tribalisme institutionnel vont bien au-delà des murs des églises et des campus universitaires. Elles affectent profondément le développement économique et social du pays dans son ensemble.

Les indicateurs de développement placent systématiquement la RDC parmi les pays les moins avancés. Selon l’Indice de Développement Humain, la RDC se classe régulièrement dans le dernier quart du classement mondial. Bien que de nombreux facteurs contribuent à cette situation, le tribalisme institutionnel joue un rôle non négligeable en entravant la méritocratie et l’allocation efficace des ressources humaines.

Dans le secteur privé, des enquêtes menées auprès d’entrepreneurs révèlent que la discrimination basée sur l’origine ethnique reste un obstacle majeur dans l’accès aux opportunités d’affaires et aux financements. Cette situation freine l’innovation et la croissance économique, privant le pays de talents et d’idées qui pourraient contribuer à son développement.

Le jeu dangereux des alliances politiques

L’analyse des nominations à des postes clés au sein des institutions religieuses et académiques révèle souvent des coïncidences troublantes avec les changements politiques au niveau national ou provincial. Ces observations suggèrent l’existence d’un système d’échange de faveurs entre certaines communautés religieuses, des universités et le pouvoir politique.

Ce système de clientélisme basé sur l’appartenance ethnique perpétue un cercle vicieux où le mérite et les compétences sont relégués au second plan. Il contribue à maintenir en place des structures de pouvoir qui ne reflètent pas la diversité du pays et ne servent pas nécessairement ses intérêts à long terme.

Vers des solutions : initiatives et perspectives

Face à ce constat, des voix s’élèvent dans la société civile congolaise pour demander un changement. Des propositions émergent, telles que l’instauration de quotas ethniques dans les institutions publiques et parapubliques pour garantir une représentation équitable de toutes les communautés.

Certaines universités ont commencé à mettre en place des programmes visant à promouvoir la diversité ethnique au sein de leur corps enseignant et étudiant. Bien que ces initiatives soient encore à leurs débuts, elles représentent un pas dans la bonne direction.

L’inclusion : un défi pour l’avenir de la RDC

Le tribalisme institutionnel en RDC est un phénomène complexe, profondément enraciné dans l’histoire et la culture du pays. Son éradication nécessitera des efforts concertés de la part de tous les acteurs de la société congolaise.

La lutte contre cette pratique est essentielle pour l’avenir du pays. Elle est indispensable pour garantir l’égalité des chances pour tous les Congolais, indépendamment de leur origine ethnique, et pour permettre au pays de tirer pleinement parti de la richesse de sa diversité.

Le chemin vers une société plus égalitaire et méritocratique sera long, mais il est crucial pour la cohésion nationale et le développement durable du pays. Les années à venir seront déterminantes pour voir si la nation congolaise saura relever ce défi et transcender ses divisions pour construire un avenir commun prospère.

Franck Tatu


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