Connect with us

À la Une

Interpellé dans l’affaire du concert Explo-célébration, Joël Cadet Ndanga libre de tout mouvement

Published

on

Après plusieurs heures passées à l’amigo du Parquet près le Tribunal de grande instance de Kinshasa- Gombe, le journaliste Joël Cadet Ndanga, chargé de communication de la production du concert de l’artiste gospel Mike Kalambay, vient de recouvrer sa liberté ce mercredi 31 juillet.

La confirmation est faite par lui-même via son compte facebook. Il remercie tous ceux qui ont mis la main dans la Pâte pour sa relaxation.

« J’ai pour la toute première fois, compris pourquoi Jésus-Christ a fait de la visite de celui qui est en prison, à l’hôpital, …une des raisons d’entrer au paradis. Merci particulièrement à Me Israël Tshimanga Me Jonas, Me William Kalombo Betu Yves Buya Me Christian Kazadi, Oscar Bakandowa , Edmond Izuba Izuba Simeon Isako Anelka Diana Christian Bella Serge Kimbila Molende Katshita Edo, Jeff Mulumba papa Roy, Maman Miriam, … », a-t-il écrit.

Et de renchérir : « Pour ma toute première fois, j’ai été privé de ma liberté. J’ai compris qu’il n’y a rien de mieux que d’être libre. Sortir et rentrer en paix, n’est pas une habitude, mais une grâce« , a fait savoir Joël Cadet Ndanga.

Il a également exprimé sa gratitude au ministre honoraire Tony Mwaba « qui a brisé son repos pour se préoccuper de ma situation à chaque instant et en m’envoyant les avocats ».

Toutefois, il dit aussi merci à ceux qui se sont moqués de lui.

« Mais l’amour me manifesté à travers ce malheur me prouve que je suis plus aimé que haï », a-t-il tranché.

Pour rappel, Joël Cadet Ndanga a été interpellé dans le cadre des enquêtes ouvertes sur des décès et blessures enregistrés lors du concert du Pasteur Mike Kalambay au Stade des martyrs samedi dernier.

Willy Theway Kambulu/ CONGOPROFOND.NET

Spread the love

À la Une

Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

Published

on

Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.

« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.

Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.

Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.

Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.

Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.

Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.

Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.

En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.

“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.

Dorcas Mwavita

Spread the love
Continue Reading